• 12 platanes et 29 bûcherons

     

    « La chlorophylle se fabrique toute seule et les arbres ne s’en vantent pas. C’est juste un exemple pour les fiers-à-bras. »

    Fred Vargas, Pars vite et reviens tard, Éditions Viviane Hamy, Collection Chemins nocturnes, 2001

     

    Vous le savez sans aucun doute, le parking du boulevard Jeanne d’Arc va devenir ce mois-ci (lire notamment ici « Avec la coulée verte, le parking va devenir... parking ») une « coulée verte », c’est-à-dire, en l’occurrence, un lieu de promenade paysagé dédié aux piétons et dont les véhicules à moteur (thermique ou électrique) auront été bannis un parking…

    Verdure oblige (la coulée sera « verte », nous dit-on), les anciens grands platanes vont être abattus (hé oui, ils sont devenus « instables », nous dit-on officiellement, sans nous dire comment – ni par qui – a été mesuré le phénomène, ce qui serait pourtant la moindre des informations… et des politesses) et remplacés par d’autres essences, peut-être locales (scénario optimiste).

    Comme la décision d’abattre les platanes du boulevard Jeanne d’Arc a été prise par les membres du conseil municipal (par qui d’autre aurait pu-t-elle l’être ?), chaque platane abattu portera donc les noms des membres du conseil municipal qui l’ont condamné à mort. Bref, chacun aura le sien.

    Soit 12 platanes pour 29 mandataires élus.

     

    Platane 1 : Platane Riglet, Baude, Lenoir

    12 platanes et 12 enterrements 

     

    Platane 2 : Platane Bodot, Bouard

    12 platanes et 12 enterrements 

     

    Platane 3 : Platane Léveillé, Hélaine

    12 platanes et 12 enterrements 

     

    Platane 4 : Platane Dulac-Nottin, Daimay

    12 platanes et 12 enterrements 

     

    Platane 5 : Platane Lopez, Brunet

    12 platanes et 12 enterrements 

     

    Platane 6 : Platane Solheid, Amelin

    12 platanes et 12 enterrements 

     

    Platane 7 : Platane Gérard, Naili

    12 platanes et 12 enterrements 

     

    Platane 8 : Platane Jacquinot, Lejeune

    12 platanes et 12 enterrements 

     

    Platane 9 : Platane Badoux, Perrière, Morisseau

    12 platanes et 12 enterrements 

     

    Platane 10 : Platane Badarelle, El Moujoudi

    12 platanes et 12 enterrements 

     

    Platane 11 : Platane Medina, Kuypers, Mounier

    12 platanes et 12 enterrements 

     

    Platane 12 : Platane Lefaucheux, Long, Cherreau, Fin

    12 platanes et 12 enterrements 

     

     

     

     

    Au moins, les platanes « coupables » (dans tous les sens du terme) sauront à qui s’adresser….

    Je laisse le(s) mot(s) de la fin au grand Boris (le seul, le vrai) : 

     

     

    XVI

    8 octembre.

    – J’ose à peine vous donner tort, dit Jacquemort. Mais ne précipitons rien.

    – C’est la seule solution, dit Clémentine. On peut retourner le problème du côté que l’on veut. Cela ne serait pas arrivé s’il n’y avait pas eu cet arbre.

    – Ça ne serait pas plutôt la faute de l’escabeau ? suggéra Jacquemort.

    – Naturellement, jamais elle n’aurait dû laisser traîner cet escabeau, c’est une autre histoire. Et elle sera punie comme elle le mérite. Mais vous comprenez bien que sans l’arbre, jamais Citroën et Noël n’auraient eu l’idée de mettre l’ours hors de portée de Joël ? C’est cet arbre qui est la cause de tout. D’ailleurs, songez qu’il aurait même pu essayer d’y grimper directement pour aller rechercher son ours, le pauvre chou.

    – Cependant, dit Jacquemort, certains considèrent que cela fait du bien aux enfants de grimper aux arbres.

    – Pas à mes enfants à moi ! dit Clémentine. Et il peut se produire tant de choses avec les arbres. On ne sait pas. Des termites rongent les racines, et soudain ils s’abattent sur vous, ou une branche morte se casse et vous assomme, ou la foudre le frappe, il s’enflamme, le vent active le feu, porte des flammèches jusqu’à la chambre des enfants et ils meurent brûlés !… Non, il y a trop de danger à garder des arbres dans un jardin. Aussi, je vous demande si vous voulez vous charger d’aller au village et de prier les hommes de venir les abattre tous. Ils pourront en emmener la moitié ; je garderai le reste pour le chauffage.

    – Quels hommes ? demanda Jacquemort.

    – Oh, je ne sais pas, moi, les élagueurs, les bûcherons… les bûcherons, voilà. Je vous demande de prier que l’on m’envoie quelques bûcherons. C’est très difficile ?

    – Oh non, dit Jacquemort. J’y vais. Il ne faut rien négliger.

    Il se leva. Il y allait.

     

    XVII

    L’après-midi, les hommes arrivèrent. Ils portaient de nombreux instruments de fer, des aiguilles, des crochets et des réchauds. Jacquemort les vit entrer : il revenait d’une promenade, et il s’arrêta et il se rangea pour les laisser passer. Ils étaient cinq ; en outre, ils avaient amené deux apprentis, l’un d’une dizaine d’années, malingre et rachitique, l’autre un peu plus âgé, avec un bandeau noir sur l’œil gauche et une jambe comiquement tordue.

    L’un des hommes fit un signe à Jacquemort ; c’est avec lui que Jacquemort avait discuté le prix de l’opération ; ils s’étaient finalement mis d’accord pour adopter la combinaison proposée par Clémentine : la moitié des arbres pour les bûcherons, l’autre moitié pour la maison. Les frais de débitage seraient comptés en plus si elle désirait qu’on les coupe et qu’on les rentre.

    Jacquemort avait le cœur serré. Sans leur attacher de valeur sentimentale, ainsi qu’il convenait à un individu né sans souvenirs à l’âge adulte, il estimait les arbres pour leur beauté probablement fonctionnelle et leur anarchique uniformité. Il se sentait assez intime avec eux pour ne pas éprouver le besoin de leur parler, ni de leur écrire des odes ; mais il aimait les reflets troubles du soleil sur les feuilles vernies, les puzzles d’ombre découpés par le jour et les feuilles, le léger bruit vivant des branches et l’odeur de leur évaporation, le soir après les journées chaudes. Il aimait les langues pointues des dracoenas, les stipes empilés des gros palmiers trapus, les membres lisses et frais des eucalyptus comme des grandes filles gauches poussées trop vite, et qui se parent maladroitement de bijoux de cuivre verdi sans valeur après avoir vidé sur leur tête le flacon de parfum de leur mère. Il admirait les pins, austères en apparence, mais prêts à libérer, à la moindre chatouille, une semence de résine odorante, et il aimait aussi les chênes mal foutus comme des gros chiens costauds et ébouriffés. Tous les arbres. Tous avaient leur personnalité, leurs mœurs et leurs manies propres, mais tous étaient sympathiques. Cependant le surprenant amour maternel de Clémentine justifiait leur sacrifice.

    Les hommes s’arrêtèrent au milieu de la pelouse et déposèrent leurs instruments. Puis deux d’entre eux saisirent des pioches et commencèrent à creuser tandis que les apprentis, empoignant de grandes pelles de terrassier plus longues qu’eux déblayaient la terre émiettée. La tranchée s’étendit rapidement. Jacquemort était revenu sur ses pas et considérait cette activité avec circonspection. Les apprentis entassaient la terre sur le bord de la tranchée et la piétinaient vigoureusement pour la durcir en un mur épais et bas.

    Lorsque les ouvriers jugèrent le fossé suffisamment profond, ils cessèrent de piocher et sortirent. Ils avaient des gestes lents et leurs vêtements bruns et terreux les faisaient ressembler à de gros coléoptères en train d’enterrer leur progéniture. Les apprentis, eux, continuaient à retirer la terre. Et à la tasser, frénétiques et suants. Chacun recevait une périodique taloche à titre d’encouragement. Pendant ce temps, les trois autres terrassiers partis vers la grille, revenaient, tirant un charreton à bras sur le plateau duquel s’empilaient des rondins en longueur d’un mètre. Ils arrêtèrent le grossier véhicule tout près de la tranchée. Puis ils se mirent à disposer les rondins en travers sur les semelles de terre battue que venaient de préparer les apprentis. Ils les juxtaposèrent soigneusement, jointifs, assenant sur chaque extrémité un vigoureux coup de masse pour tasser l’ensemble. Lorsque l’abri fut terminé, ils empoignèrent à leur tour des pelles, et commencèrent à recouvrir de terre les rondins. Il fit signe à l’un des apprentis et celui-ci s’approcha.

    – Qu’est-ce qu’ils font ? demanda Jacquemort en lui donnant, malgré sa répugnance, un coup de pied dans les tibias.

    – C’est l’abri, dit l’apprenti qui gara sa figure et s’en fut en courant rejoindre ses compagnons. Lesquels ne l’oublièrent pas dans la distribution.

    Il n’y avait pas de soleil, ce jour-là, et le ciel plombé luisait d’un éclat livide et désagréable. Jacquemort se sentait un peu frileux mais il voulait voir.

    L’abri paraissait terminé. Un par un, les cinq hommes s’engagèrent sur la rampe douce pratiquée à l’une des extrémités de la tranchée. Ils tenaient tous les cinq. Les apprentis n’essayèrent même pas de les suivre, connaissant d’avance le résultat d’une tentative de cette sorte.

    Les hommes ressortirent. Ils prélevèrent sur le tas d’outils des crocs et des pointes. Les deux apprentis s’activaient autour des réchauds, soufflant la braise de toutes leurs forces. Au commandement du chef d’équipe, ils se hâtèrent de soulever les lourds récipients de tôle brûlante et suivirent les hommes vers le premier arbre. De plus en plus, Jacquemort se sentait inquiet. Ça lui rappelait le jour où on crucifiait sur une porte l’étalon dévergondé.

    Au pied d’un haut dattier d’une dizaine de mètres, on déposa le premier réchaud et chacun y fourra un de ses outils. Le second fut installé de la même façon près de l’eucalyptus voisin. Les apprentis se mirent à souffler sur les braises, cette fois avec de gros soufflets de peau sur lesquels ils sautaient à pieds joints. Pendant ce temps, le chef d’équipe collait son oreille, prudemment, au tronc du dattier, de-ci, de-là. Il s’arrêta soudain et fit une marque rouge sur l’écorce. Le plus trapu des quatre bûcherons retira du feu son crochet ; un fer de flèche plutôt qu’un vrai crochet, une pointe acérée dont les barbes rouge clair fumaient dans l’air pesant. D’un geste décidé, il s’affermit, prit son élan et harponna le tronc lisse, juste au milieu de la marque rouge. Déjà les apprentis avaient emporté en courant le réchaud, et déjà un de ses camarades répétait le même geste pour l’eucalyptus. Et puis, les deux harponneurs de toute la vitesse de leurs jambes, regagnèrent l’abri et disparurent. Les apprentis se tassèrent à l’entrée, près des réchauds.

    La touffe de feuilles du dattier se mit à frémir, imperceptiblement d’abord, puis plus vive, et Jacquemort serra les dents. Une plainte s’élevait, si aiguë et si intense, qu’il faillit se boucher les oreilles. Le tronc du dattier oscillait et, à chaque oscillation, le rythme des cris s’accélérait. La terre, au pied du dattier, se fendit et s’ouvrit. La note impossible vrillait l’air, déchirait les tympans, résonnait dans tout le jardin et semblait se réverbérer sur le plafond bas des nuages. D’un coup, la souche s’arracha du sol et le long fût courbe s’abattit dans la direction de l’abri. Maintenant, il sautait et dansait sur le sol, se rapprochait peu à peu de la tranchée, poussant toujours ce hurlement insupportable. Quelques secondes après, Jacquemort sentit pour la seconde fois, le sol trembler. L’eucalyptus à son tour, s’écroulait. Lui ne criait pas ; il haletait comme un soufflet de forge fou et ses branches argentées se tordaient autour de lui, labouraient profondément le sol pour tenter d’atteindre la tranchée.

    Le dattier, à ce moment, atteignit l’extrémité du plafond de rondins, et il commença à le marteler avec de grandes contractions tremblantes ; mais déjà la clameur diminuait de puissance, et le rythme ralentissait, ralentissait. L’eucalyptus, plus fragile, s’arrêta le premier, seules ses feuilles en lame de poignard grouillaient encore un peu. Les hommes sortirent de la tranchée. Le dattier eut un dernier sursaut. Mais l’homme qu’il visait sauta lestement de côté et lui porta un violent coup de hache. Tout se tut. Seuls de longs frissons parcouraient encore la colonne grise. Avant même que ce soit fini, les bûcherons étaient repartis vers les arbres voisins.

    Jacquemort, les pieds rivés à la terre, la tête éperdue et sonnante, les regardait, l’œil fixe. Lorsqu’il vit le harpon pénétrer pour la troisième fois dans le bois tendre, il ne put y tenir, se retourna et s’enfuit vers la falaise. Il courait, courait et l’air vibrait, autour de lui, des rugissements de colère et de douleur du massacre.

     

    XVIII

    11 octembre.

    Maintenant, il n’y avait plus que le silence. Tous les arbres reposaient sur le sol, racines en l’air, et d’énormes trous criblaient la terre, comme après un bombardement de l’intérieur. De grands abcès vidés, secs, tristes. Les cinq hommes étaient rentrés au village et les deux apprentis devaient débiter les cadavres en bûches et ranger le résultat.

    Jacquemort regardait le désastre. Seuls subsistaient quelques taillis d’arbustes et des massifs bas. Il n’y avait plus rien entre ses yeux et le ciel, étrangement nu soudain et sans ombres. Sur la droite, on entendit le claquement d’une serpe. Le plus jeune des deux apprentis passa, traînant une longue scie molle à deux poignées.

    Jacquemort soupira et regagna la maison.

     

    Boris Vian, L'arrache-cœur

     

     

     

    Ah oui, j'allais oublier cet article de l'excellent magazine Reporterre intitulé « Face à la canicule, les arbres sont la meilleure parade » (à découvrir en cliquant sur l'icône ci-dessous). Là non plus, ils ne s'en vantent pas.

     

    12 platanes et 29 bûcherons « Face à la canicule, les arbres sont la meilleure parade » (Reporterre, 19 juillet 2016)

     

    À lire l'après-midi, l'été, sur un des bancs en pierre du Square du Souvenir, à l'ombre... de rien.

     

     

     

    [Mis en ligne le 2/09/2018]

     

     

     

     

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  • Commentaires

    17
    Mecheriki
    Jeudi 4 Octobre 2018 à 19:47

    Encore une preuve s'il en fallait de l'incapacité de nos élus et de leurs méfaits...Il serait temps de constater que beaucoup de communes sont en passe d'anéantir (ce qui pourtant ailleurs, dans les grandes villes est maintenant de plus en plus considéré à juste titre comme une richesse indispensable à notre survie) les vieux arbres, platanes et autres tilleuls, qui ne réprensente absolument rien pour elles...Briglet, Bouleaux et autres Dors, pour ne nommer personne, ne méritent pas les postes qu'ils occupent...Ceci étant dit, ils ne font que passer...ayez de la mémoire et souvenez-vous en la prochaine fois que vous passerez devant les urnes! 

    16
    Jeudi 4 Octobre 2018 à 10:27

    @ Athéna

    Les 12 platanes en question, c'étaient les plus anciens côté façades du boulevard. Je n'avais pas pris en compte les plus petits, mais vous avez raison, il y en avait bien 23.

    15
    Athéna
    Mercredi 3 Octobre 2018 à 08:06

    Massacre à la tronçonneuse!
    Une partie de mon enfance vient d'être réduite à néant ...Au delà de la nostalgie,ni écolo,ni bobo pas moins de 23 platanes (et non 12 comme annoncé)ont été abattu ce jour,boulevard Jeanne d'Arc (si notre bonne Jeanne était parmi nous aujourd'hui elle risquerait moins de finir au bûcher)afin de mettre en place la coulée verte(quel nom pour réaménager des places de parking!!)et rendre plus accueillant l'entrée e la commune.Ces arbres pour certains étaient malades mais 23 d'un coup! Un platane a une durée de vie de plusieurs centaines d'années et peut vivre jusqu'à 4000 ans et je doute que ces derniers datent de la préhistoire!A l'heure ou on nous répète sans cesse que la planète est en danger,on continue de dénaturer notre environnement,expliquez-moi ou est la logique... Ce soir je ne décolère pas face à ce massacre!

    14
    Athéna
    Mardi 2 Octobre 2018 à 13:00

    ça y est le massacre à ma tronçonneuse à commencer ce matin...frown

    13
    Les Jardiniers
    Mardi 25 Septembre 2018 à 11:38

    Bizarrement, chaque maire sullylois semble vouloir traîner une casserole d'arbres urbains abattus

    Le précédent traîne la casserole de l'abattage de l'alignement des tilleuls de l'Allée des jardiniers et de ceux qui restaient du double mail de l'Avenue de Béthune.

    Le présent semble décider à vouloir traîner la casserole de la destruction des platanes du boulevard Jeanne d'Arc.

    Allez comprendre

    Des terroristes anti-arbres, peut-être wink2

    12
    Mardi 25 Septembre 2018 à 09:49

    @gil ducoudré

    Un rapport phytosanitaire de l'ONF ?

    Grand luxe... Ici, à Sully, on (qui se cache derrière ce "on" ?) nous parle de platanes devenus "instables", mais ce bilan phytosanitaire des platanes condamnés à mort tombe décidément à pic. Interdit à la publication ??? Dans un effort de transparence, le maire pourrait, s'il le voulait, faire un geste, non ? On peut tout quand on veut, même traverser la rue pour trouver un boulot !

    Cet abattage est prévu depuis le début du projet : il en fait partie.

    Tant que les mandataires élus considéreront que les arbres urbains sont du mobilier urbain et rien de plus, on ne s'en sortira pas. Les mentalités de l'ancien temps...

    Dans le même ordre d'idée, les maires ruraux ont sifflé le Plan vélo présenté le 14 septembre (lire Razemon ici) : on n'est pas rendu...

    Je siffle les maires ruraux !

    11
    gil ducoudré
    Mardi 25 Septembre 2018 à 07:07

    http://montargistargois.over-blog.com/2018/09/sully-sur-loire-environement-jean-luc-riglet-confirme-l-abattage-imminent-de-tous-les-platanes-du-boulevard-jeanne-d-arc.html

     les deux alignements de platanes  vont bien être rasés - le très récent  diagnostic  onf serait dispo en mairie. les vieux platanes tous malades et les jeunes, sains, mais aussi condamnés..

    10
    Mecheriki
    Jeudi 20 Septembre 2018 à 08:54

    Faisant partie moi-même des défenseurs des platanes de Gien, je continue de penser qu'il n'est jamais trop tard et qu'en tant que simple citoyen, il nous faut reprendre confiance en nous et dans notre force dés que l'on est nombreux! Nous vivons une période complètement cinglée du coté d'une grande partie des élus de la région! Ils s'imaginent que parce qu’ils ont été élus par une majorité avoir tous les droits comme c'est le cas à Gien   mais notre ténacité a eu raison de l' orgueil de certains...Certains élus du secteur qui certes sont  copains comme cochons,ne semblent pas très futés ...car l'expérience de l'un avec les bâtons dans les roues qu'on lui a mis pour son projet d'abattage de platanes dans son programme cœur de ville ne paraît pas préoccupé l'autre qui, visiblement, ne sait pas à quoi il s"attend...

    Si vous pensez que vous êtes dans le bon sens et que ces platanes qui ne demandent rien à personne, qui sont beaux , utiles  et qui contribuent à notre oxygène dans nos villes où l'on étouffe, alors ,foncez! Mobilisez les Sullylois , imprimez des tracts, faites des manifs, parrainez ces arbres et surtout, faites appliquer la loi du code de l'environnement comme elle a pu l'être pour la première fois par le tribunal administratif d'Orléans au printemps pour les platanes de Gien ...

    Rien n'est jamais trop tard tant que les arbres sont encore là! 

    9
    Jeudi 13 Septembre 2018 à 09:18

    @entre guillemets

    L'opposition municipale, si elle existait ailleurs que sur le papier, si elle n'était pas endormie et si elle s'intéressait à cette question (ou à une autre), aurait pu se manifester, mais ça n'aurait de toute façon servi à rien, compte tenu de l'impossibilité dans laquelle elle se trouve de bloquer une décision de l'équipe majoritaire en place.

    Ceci dit, elle pourrait, cette opposition, si elle était intéressée, se manifester publiquement et rendre compte de son travail éventuel dans une page Facebook ou un blog, histoire de montrer qu'elle est bien là (hou, hou, y'a quelqu'un ?) afin éventuellement de donner envie que l'on vote en sa faveur le moment venu. Malheureusement, il faudra attendre le dernier moment et quelques slogans vagues de dernière minute... Dommage (peut-être) !

    (Ceci n'est pas une critique de qui que ce soit ni l'éloge de qui que ce soit dans l'équipe majoritaire en place.)

     

    8
    entre guillemets
    Jeudi 6 Septembre 2018 à 12:18

    ça m'arrache le coeur !!!

    Une coulée verte sans arbre... drôle d'idée, funeste idée ! Votée à l'unanimité ? Même pas un contre de l'opposition... opposition, ça aussi , c'est drôle !

      • gil ducoudré
        Samedi 22 Septembre 2018 à 08:24

        l'association de montargis, platanes des belles manières viendra sur place demain dimanche... ce serait bien de s'y retrouver : 0684200776

    7
    Athéna
    Dimanche 2 Septembre 2018 à 23:19
    Athéna

    Coulée verte pour rendre plus accueillante l'entrée de la ville.... Et après on découvre la grisaille du centre ville!!!

    6
    Arsène
    Dimanche 2 Septembre 2018 à 19:34

    Bravo ! Bel engagement politique (étymologiquement parlant, de la cité). Pas sûr que les 29 élus aient été tous d'accord, opposition oblige, mais le résultat est là. 12 condamnations à mort, c'est la sanction. Mais bon, attendons de voir le projet abouti, si c'est aussi beau que la rue du Parlement (anciennement rue du Maréchal Foch), ce peut être une réussite. Les sullylois aussi sont des gaulois, la pilule du changement est toujours difficile à avaler...

     

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