Dans notre bonne commune, l’implantation des panneaux sur les trottoirs peut être considérée comme l’un des Beaux-arts.

Nul besoin pour nos services techniques et leur chef d’aller au Brésil (ça nous fera des économies) : ils sont DÉJÀ champions du monde !

J’en ai déjà parlé ici, ici, ici et ici.

Nouvel exemple : rue du Coq, encore, cette fois non loin de la rue du Faubourg Saint-Germain. Pour le piéton mesurant plus d’1m60, l'inattention pourrait faire très, très mal… Un véritable casse-tête !

Un panneau à perdre la tête (rue du Coq)

Il est vrai qu’aucun règlement municipal n’interdit de marcher à quatre pattes.

Marchons donc sur ce minuscule bout de trottoir en baissant la tête… ou empruntons la chaussée.

[Merci à Grain de poivre, fidèle lecteur du blog, pour l’info. Rassurez-vous, il m’a confirmé avoir évité le panneau… de justesse !]

[Mis en ligne le 30/11/2013]

C’est en effet du 29 novembre 1912 qu’il s’agit.

Qu’a-t-il bien pu se passer ce vendredi-là à Sully ?

Ceci : l’appareil d’éclairage à l’acétylène du Café Henri IV (aujourd’hui le restaurant Côtes et Jardin, rue du Grand Sully) a explosé. Christian Cardoux, dans son incontournable et irremplaçable Sully-sur-Loire de la Révolution française à la Révolution industrielle (2003), page 94, nous donne quelques détails.

« 

Les dégâts sont considérables, l’immeuble est saccagé, des maisons voisines endommagées et l’exploitant, M. Balle, […] est assez sérieusement blessé. On a entendu l’explosion à plusieurs kilomètres.

»

À cette époque, l’éclairage électrique commence tout juste à se développer à Sully. La première ligne électrique est en effet inaugurée le 27 novembre 1911, mais toute la ville est encore loin d’être équipée et l’éclairage à l’acétylène reste couramment employé. Avec les risques que l’on voit…

[Mis en ligne le 28/11/2013]

C’est pénible...! La mode semble avoir été lancée il y a peu. Quelle est cette nouvelle mode ? Celle qui consiste à voler les boules en bois tourné qui surmontent les piliers des parapets dans le parc du château. Vandalisme pur et simple ? Lubie de collectionneurs ou de touristes ? À l’allure où ces boules disparaissent, il n’y en aura bientôt plus.

Parapet avec et sans boule en bois tourné (dans le parc du château) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

À certains endroits, il reste le tenon ; à d’autres, la boule semble même avoir été sciée au niveau du support (voir photos ci-dessous) !

Les boules en bois tourné ont été arrachés ou sciées ! Cliquer sur les photos pour les agrandir

Non loin de là, le pont aux prêtres est déjà en très mauvais état (lire ici). Ce n’est vraiment pas la peine d’en rajouter !

Vandalisme impardonnable et inguérissable bêtise !

[Mis en ligne le 26/11/2013]