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Les bulletins de vote sont dépouillés : après avoir été au début du XVIIe siècle le fief d’un surintendant des finances et avoir été dirigée, quelques années plus tard, par un expert comptable, notre commune est désormais dirigée par un banquier. La tradition est respectée : entre Sully-sur-Loire et les sous, c’est une longue histoire d’amour !
Bref, le banquier a devancé le pharmacien et le randonneur. La photo finish n’aura pas été nécessaire pour les départager.
Re-bref, on dirait qu’il y a eu comme un grain de sablon dans la belle mécanique bien en place depuis des lustres et que le duc est au trou.
Au fait, pour mémoire, c’était comme ça il y a six ans.
Résultats des élections municipales de 2008
Reste à espérer qu’on va voir ce qu’on va voir.
Et réciproquement.
[Mis en ligne le 31/03/2014]
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Maintenant que l’ancien maire de Sully peut profiter de la retraite, il va avoir tout le loisir de s’installer, cet été, en plein soleil, à l’ombre profonde et bienfaisante des petits arbres en pot qu’il a lui-même fait installer au Square du Souvenir après avoir fait abattre les magnifiques tilleuls ! Il y sera bien, c’est sûr (en espérant, ne soyons pas vache, qu’il n’oubliera ni la casquette ni les lunettes de soleil pour combattre la réverbération implacable de la lumière sur le revêtement blanc du sol !).
À Sully-sur-Loire, mode d’emploi, on a tout prévu et on lui conseille même la lecture de ce beau livre d’Alain Corbin, confortablement assis sur l'un des bancs en pierre surchauffés du Square du Souvenir remanié par ses soins. Peinard. En plein cagnard.
[Mis en ligne le 28/03/2014]
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Mairie de Sully-sur-Loire - Cliquer sur la photo pour l'agrandir (coll. personnelle)
La photo date vraisemblablement des années 1960 (lire également ici). Étrangement, on dirait que le centre-ville a été évacué pour la photo !
On note quelques changements par rapport à ce qui existe actuellement.
Le blason de la commune en haut de la façade est flambant neuf et tout propre (lire ici). Ajoutons pour être complet qu’il a été nettoyé et qu’il a repris quelque allure aujourd’hui.
Mairie de Sully (autre année) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir (coll. personnelle)
Les quelques places de stationnement devant la mairie ont été supprimées. Autre époque où l’on osait encore supprimer des places de stationnement en plein centre-ville… !
On remarque également qu’un petit muret – qui commence d’ailleurs aujourd’hui à faire son âge (voir photo ci-dessous) – permettant la création d’un vaste bac à fleurs au pied de la façade a été ajouté. Quand ?
Bac à fleurs - Cliquer sur la photo pour l'agrandir
La mairie/hôtel de ville actuellement - Cliquer sur la photo pour l'agrandir
Récemment, trois arceaux à vélos ont été ajoutés. Sous l’œil attentif des caméras de vidéosurveillance. Plus de sollicitude pour la petite reine serait indécent…
Quant aux magnolias en bac de part et d'autre de l'escalier, ils ont été replantés au pied de l’escalier du Passage des Douves (on en avait parlé ici). Aux dernières nouvelles, ils se portent à merveille.
Dernier détail. L’« Hôtel de ville » actuel était encore « Mairie » à la date où la première et la deuxième photo ont été prises. Je ne sais pas quand le changement a eu lieu et quand on a installé la nouvelle signalétique « Hôtel de ville » au-dessus du porche d’entrée. Le design fait plutôt années 1970. Si vous avez des souvenirs plus précis que les miens (ou des photos), ils/elles sont bien sûr les bienvenu(e)s. J’en rendrai compte sur le blog. Merci d’avance !
Et, c’est bien connu, en France, tout finit par des chansons, à la mairie comme ailleurs.
AXIOM, Dans ma mairie
Et pour faire karaoké (à Sully-sur-Loire, mode d’emploi, on a tout prévu !), voici les paroles de la chanson :
REFRAIN
Dans ma mairie, y’a des fatmas et des youyous
Des foulards, des babouches et des boubous
Des voyous, des Zoubidas, des Mamadous
Au secours, on n’est plus chez nous !
(bis)
……………………………
Fichtre, ma fille va épouser un mauricaud
Notre coq crie youyou au lieu de cocorico !
Elle s’est mise en tête de se convertir, rejoindre l’autre camp
J’aurais encore préféré que ce soit un mariage blanc
Et je les vois, on dirait des gitans
L’argent des allocs transformé en or sur les caftans
Manquerait plus que le voyage de noce en Afghanistan
« Jamais sans ma fille », je souffre déjà de ce qui m’attend
Et quand ils dansent, on dirait une émeute
« Eh qu’est-ce, tu regardes ma fille, toi, hein ? » qui fait baver la meute
Les pères ont des claquettes, les fils ont des baskets
Même avec le costard, la racaille met des casquettes
Ma fille s’appelle Marianne, et je vis le drame
« Allah habibi yallah » ça plaît même à ma femme !
Je suis déçu, moi qui pensais qu’ils étaient polygames
J’aurais peut-être pu présenter mes maîtresses à ma femme.
REFRAIN
……………………………
Chers concitoyens, en vérité je vous le dis
Dans ma mairie il y a des mariages blancs entre noirs et même entre gris
D’ordinaire, je les vois débarquer à 500
20 hommes, 80 femmes et 400 enfants
Indisciplinés, ils mettent la mairie sans dessus de souk
C’est dans leurs gènes, c’est comme ça, que voulez-vous
Et quand je dis à Monsieur qu’il peut embrasser la mariée : « Oh, devant tout le monde, Eh ? »
Ils sont bizarres, je vous jure, ils sont pas comme nous
En plus, ils sont pas discrets, c’est sûr, on n’est plus chez nous
C’est comme cette équipe de France : que des noirs et un bougnoule
Ca écoute du rap et ça mange de la semoule
De quel droit Thuram massacre la Marseillaise ?
Mais de quel droit ces voyous représentent la nation française ?
On est envahi par les indigènes de la brousse
Si vous ajoutez le bruit des youyous et l’odeur du couscous…
REFRAIN
……………………………
Des derboukas, des tamtams et des marabouts
Des grosses moustaches, des zoulous, des danses vaudous
Ça baragouine des charabias « ouhalala, doudoubouana, sahra, labès el Hamdoulillah »
Faut les voir quand ils débarquent avec toute leur smalah
Avec toute leur marmaille, on se croirait à la casbah
Ils nous emmerdent, ils nous saoulent avec leurs traditions
Leur code de la famille, leurs rituels, leur religion
Je suis pas raciste (moi non) mais là, il y a des limites (ah oui !)
En France, Monsieur, on a des règles de conduite (oui Monsieur !)
Il y a un siècle, ils étaient tous encore parqués dans des zoos
Et aujourd’hui, ils veulent nous piquer notre boulot
Ils veulent être ministres, étudier à Sciences Politiques
Et pourquoi pas devenir président de la République ?
C’est le monde à l’envers, y’a plus d’hiérarchie, plus de respect
Ca veut même plus rien dire d’être un vrai Français !
REFRAIN
[Mis en ligne le 25/03/2014]
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