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    Pour un peu, on y perdrait son latin. Heureusement que le père Germain n’existe pas, sinon, son célèbre coup aurait lieu au Faubourg Saint-François !

    De quoi s’agit-il ? D’une histoire de restaurant à l’abandon (le Saint-Germain), situé juste derrière l’église Saint-Germain, racheté par la commune (210 000 euros) en octobre 2010 et dont les travaux de remise aux normes et de réhabilitation ont été estimés à quelque 200 000 euros, financés eux aussi par les deniers communaux.

    En soi, ce n’est pas nécessairement une mauvaise décision puisque cela permet de sauver de la ruine un bâtiment abandonné situé juste à côté d’un monument historique (lire notamment ici). De toute manière, semble-t-il, aucun acquéreur privé potentiel n’était intéressé par une reprise. C’est la commune qui s’y est collée.

     

     

    Le restaurant Saint-Germain - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Le coup du père François, c’est au Faubourg Saint-Germain

    Emplacement du restaurant Saint-Germain (cadre bleu) - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

    Cette décision a été votée à l’unanimité lors du dernier conseil municipal de l’ancienne équipe Sablon, moins une abstention.

     

    Procès-verbal du la réunion du Conseil municipal du 6 mars 2014 - Cliquer sur l'icône ci-dessus pour le télécharger (PDF, 341 Ko)

     

    On nous dit dans le procès-verbal de la réunion du Conseil municipal que le restaurateur sélectionné est un restaurateur de Viglain et que deux autres candidats étaient en lice. On ne sait pas lesquels, ni sur quels critères « on » a décidé de ne pas les retenir. Tiens, au fait, qui est ce « on » décideur, quelle est la commission qui a pris cette décision et effectué ce choix ? On ne sait pas (officiellement). On attend de le savoir.

    TOUS les candidats sans exception aux dernières élections municipales nous ont promis la transparence. Chiche !

    À Sully-sur-Loire, mode d’emploi, on est carrément vieux jeu et on estime qu’au-delà de l’obligation de transparence de tout mandataire (les élus) envers ses mandants (les électeurs), rendre compte de l’ensemble des décisions est la moindre des politesses. Reste à espérer que les mandataires élus qui ont pris ces décisions auront la politesse de les expliquer aux Sullylois qui, excusez du peu, sont invités en l’occurrence à mettre (et même plutôt copieusement – quelque 400 000 euros) la main à la poche.

    C’est, somme toute, une bonne nouvelle quand même ! Les Sullylois vont bientôt savoir où aller déjeuner et/ou dîner pour pas trop cher. Hé oui, ils auront déjà réglé l’addition…

     

    [Mis en ligne le 31/05/2014]


    12 commentaires
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    Le lundi, à Sully, c’est marché et rien d’autre, avec toutefois des fortunes diverses.

    Presque personne l’hiver quand il fait froid et qu’il pleut ; beaucoup de monde l’été quand il fait beau et chaud et que quelques touristes viennent y flâner et découvrir les spécialités locales.

    En fait de spécialités locales, le marché a évolué au fil des ans en une sorte de foire fourre-tout où l’on trouve de plus en plus de marchands de vêtements bon marché, de babioles et bibelots en tous genres, de chaussures Made in China, de tout et rien et où les vrais producteurs locaux, largement majoritaires autrefois (lire ici), ont fini par devenir l’exception.

    Évolution irréversible – et peut-être fatale à plus ou moins long terme – du marché vers une foire commerciale bas de gamme où le quantitatif remplace le qualitatif, ou simple mauvaise passe ?

    L’avenir nous le dira. Quoi qu’il en soit, il semble bien loin le temps où on trouvait au marché des bottes d’oignons produits localement dans le quartier du Pontereau…

     

    Georges Brassens, Hécatombe [Désolé pour la pub qui précède : pas moyen d'y échapper !] 

     

    [Mis en ligne le 29/05/2014]


    3 commentaires
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    On en avait parlé ici et ici : après bien des avatars, le panneau d’interdiction de stationnement le lundi (jour de marché et de difficultés de stationnement), qui n’était pas respecté et qui n’avait donc aucune utilité, a finalement été enlevé.

     

    La plaisanterie avait assez duré : le panneau de l’Allée de Plaisance s’en est allé 

     

    La plaisanterie avait assez duré : le panneau de l’Allée de Plaisance s’en est allé

    Au début - Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

    La plaisanterie avait assez duré : le panneau de l’Allée de Plaisance s’en est allé

    A mi-parcours - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    La plaisanterie avait assez duré : le panneau de l’Allée de Plaisance s’en est allé

    Aujourd'hui - Cliquer sur la photo pour l'agrandir (Crédit photos : B. M.-S.)

     

    L’hypothèse évoquée ici était donc la bonne. On s’en réjouit. Stationnons sans entraves ? Pourvu que ça ne devienne pas la norme en centre-ville !

    On rappelle en effet (lire ici et ici) que dans aucune ville – et pourquoi Sully ferait-elle exception à la règle ? – la solution au problème du stationnement en centre-ville ne passe par la multiplication à l’infini des parcs de stationnement et de l’offre de stationnement, mais par la rotation incitative (horodateurs, durée de stationnement réglementée) des véhicules concernés. Sauf à transformer (encore un peu plus) le centre-ville en parking, on y viendra de toute manière forcément, faute d’autre solution envisageable et durable. La seule question est de savoir quand.

     

    [Mis en ligne le 27/05/2014]


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