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    En prenant connaissance de l’article du dernier Sully Mag (janvier 2017, n° 11, page 14, reproduit ci-dessous), on se dit que le temps a décidément passé bien vite et que c’est déjà le 1er avril.

     

    Touchée-Coulée verte

    Extrait du Sully Mag consacré à la coulée verte du boulevard Jeanne d'Arc - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

     

    Une « coulée verte » boulevard Jeanne d’Arc ! Diantre ! Non, détrompez-vous, la « coulée verte » n’est pas l’équivalent environnemental de la diarrhée !

    Que voit-on sur la petite infographie qui va bien (où, soit dit en passant, les seules voitures en stationnement ou en circulation sont aux couleurs du drapeau national – amusant, non ?) ? Qu’il s’agit en réalité ni plus ni moins d'un réaménagement du parking du boulevard, auquel on donne une caution « environnementale » en ajoutant trois brins d’herbe et demi. C’est justement ce demi brin d’herbe qui fait toute la différence : trois brins d’herbe, c’est un parking ; trois brins d’herbe et demi, c’est une « coulée verte » (défense de rire). Comme on peut le craindre, ce projet sera sans doute avant tout – et surtout – l'occasion de couler... du bitume flambant neuf sur le parking et d'y garer encore plus de voitures.

    Plus inquiétant, les platanes les plus anciens (côté rang de maisons) semblent avoir disparu. On avait déjà évoqué ici « Coupez ! » et ici « Les deux platanes du boulevard Jeanne d'Arc » l’abattage, et surtout le non-remplacement, des deux platanes du même parking du même boulevard. Est-il envisagé d’abattre ces anciens platanes pour les remplacer par de petits arbres en pot (vieille histoire communale : lire iciici et ici notamment) ?

     

    Inquiétant également le paragraphe nous indiquant que :

     

    « 

    Les élus [sans doute ceux de la commission idoine ; lire ici « Grosses commissions »] ont commencé à réfléchir à ce qui est réalisable dans des délais rapides et qui sera surtout supportable financièrement pour le budget communal. 

    »

    En français normal, le « réalisable dans des délais rapides » et le « supportable financièrement » sont les deux ingrédients bien connus de toute recette du désastre, à savoir le « vite fait » et le « pas cher ». Bas de gamme assuré…

    Bref, puisque trois brins d’herbe et demi constituent dans la commune une « coulée verte », on fait une proposition (peu coûteuse et rapide à mettre en œuvre) concernant les deux petits arbres du Passage des Douves (photographiés ci-dessous peu après leur installation ; lire à ce propos « La boule à zéro ») : pourquoi ne pas baptiser ces deux arbres « Forêt du Passage des Douves » ?

     

    Touchée-Coulée verte 

    Les deux petits arbres du Passage des Douves ne pourraient-ils pas devenir « Forêt » ?

     

     

     

    On ne vous dit que ça...

     

     

     

    [Mis en ligne le 31/01/2017]

     


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    Sully au début des années 1960

    Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    Comme toutes les photos anciennes, cette vue aérienne de notre commune, prise dans les années 1960, est riche de quelques enseignements sur son évolution au fil du temps. Petit tour d’horizon non exhaustif en 10 points, numérotés de 1 à 10 sur la photo.

    1- Tout d’abord, on remarque que le centre-ville est entièrement reconstruit après les démolitions dues aux bombardements de 1940 et 1944. Seul subsiste un baraquement sur ce qui est aujourd’hui le parc de stationnement de l’Allée de Plaisance (en bas à droite de la photo, numéroté 1). Certains d’entre vous se souviennent sans doute que cette construction provisoire a abrité une salle des fêtes ainsi que des salles de classe.

    2- Juste à côté, ce qui était alors un parking est aujourd’hui un terrain construit (numéroté 2). On remarque notamment une flotte de camions-citernes de couleur jaune (sans doute les camions de l’entreprise Les fils de Louis Martin, spécialisée dans le secteur de la distribution pétrolière).

    3- À l’angle de la rue Porte de Berry et de l’Avenue de la Vénerie (numéroté 3), on aperçoit le magnifique garage automobile (lire également ici « Voie de garage ») qui vient d’être construit et arbore encore à cette époque sa livrée moderniste blanc pur, aujourd’hui malheureusement remplacée par un coloris ocre « ton pierre » du plus mauvais aloi (pourquoi, pour aller dans le même sens, ne pas repeindre le château en gris anthracite sous prétexte que c’est une couleur actuellement à la mode ?). C’est sans doute, à nos yeux, le plus beau bâtiment du patrimoine historique de la Reconstruction et des années 1950-60 dans la commune.

    4- Sur le champ de foire (numéroté 4), on remarque la présence d’un alignement d’arbres du côté des maisons (disparu aujourd’hui).

    5- La place du Général de Gaulle (numérotée 5) n’a pas encore la configuration que nous lui connaissons aujourd’hui. Le bâtiment de l’office de tourisme n’est pas encore sorti de terre. En revanche, les maisons non détruites par les bombardements qui formaient l’alignement sur le côté est de la place (face aux bâtiments actuels du traiteur asiatique, de la boutique « Les petits secrets » et de la boulangerie Dubois) ont été abattues, dégageant ainsi la totalité de la place.

    Garé sur un des côtés de cette place (rue du Marché), un autocar de la TREC, sans doute. Bien avant les « cars Macron », cette société exploitait notamment une ligne régulière Sully-Paris aller-retour !

    6- Au nord, c’est toujours l’ancien pont suspendu (numéroté 6) qui permet la traversée du fleuve. Le double alignement des tilleuls de l’Avenue de Béthune qui formait un mail remarquable, non encore détruit par plusieurs interventions municipales malheureuses et intempestives, est encore visible.

    7- En ce qui concerne le matériau utilisé pour les couvertures, on voit nettement que c’est l’ardoise qui a été privilégiée pour la reconstruction de la quasi-totalité du centre-ville. Pour le bâtiment qui abrite actuellement l’ancien restaurant Les Magnolias (numéroté 7), on remarque qu’il est aujourd’hui couvert en tuiles (comme son voisin d’en face, l’ancien Hôtel-restaurant du Pont de Sologne), alors qu’il était auparavant couvert en ardoises, comme l’ensemble du rang dont il fait partie. Si un lecteur se souvient de la date des travaux de couverture sur ce bâtiment, nous serions heureux d’avoir son avis éclairé.

    8- Près du lavoir de la rue de la Blanchisserie (numéroté 8) est stationné un Berliet GLC ou GLR (capot et ailes plus angulaires), qui rappellera des souvenirs à celles et ceux qui ont connu ces camions et cette période où la pollution automobile ne semblait pas poser problème (l’engin en question devait polluer autant que 100 voitures aux normes actuelles, au moins !). Ceci dit, il y avait moins de véhicules en circulation (il y en a bien peu sur la photo ; quant au parking du champ de foire, il est vide…).

    9- Près de la voie de chemin de fer, entre la rue du Faubourg Saint-Germain et la rue des Barrés (lire aussi ici « Coup de barre »), l’îlot aujourd’hui construit est encore à l’état de terrain vague (numéroté 9).

    10- Du côté de la rue du Bout du Monde, l’ancienne bâtisse (numérotée 10) occupant la parcelle de l’actuel bâtiment regroupant la bibliothèque municipale et le Centre des impôts n’a pas encore été démolie ; elle le sera en 1965, ce qui permet de dater approximativement cette photo.

     

    Si vous avez d'autres infos concernant tel ou tel point ou détail concernant le Sully de ces années-là, n'hésitez pas à nous en faire part (pour le bonheur de tous !) dans la rubrique Commentaires. Merci d'avance.

     

     

     

    [Mis en ligne le 29/01/2017]

     


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    On ne le sait pas forcément, parce qu’on ne croise pas beaucoup de chameaux, mais on vit en plein désert. Médical s’entend. Toutes les études sont formelles et tous les clignotants sont au rouge (lire également ici « Vous avez dit Désert médical ? »). Ceci dit, il n’y a pas que notre canton (si ça peut rassurer).

    Malgré tout, dans notre petite (mais ô combien vaillante) commune, on n’est finalement pas si mal loti que cela en matière de médecine générale : c’est même un des rares points où la situation serait légèrement meilleure que chez notre voisine de Châteauneuf-sur-Loire qui, il faut bien le dire, a aujourd’hui raflé la mise dans presque tous les autres domaines (souvenez-vous du combat, il y a une trentaine d’années, à l’époque où les deux communes se faisaient le match pour savoir qui avait la plus grosse… influence) : aujourd'hui, le lycée, la liaison ferroviaire avec Orléans, c'est pour nos voisins et rien pour nous. Tout ça, c’est du passé, mais on n’est pas fâché de pouvoir faire remarquer que, pour une fois, ça ne se passe pas plus mal à Chully qu’à Sateauneuf.

    Bref, en général, mieux vaut encore être malade ici que là-bas. On se console comme on peut.

    [Tous les chiffres donnés sont ceux de l'Ordre national des médecins, consultables ici]

     

    SULLY-SUR-LOIRE 

    C'est grave, docteur ?

    Cliquer sur les images pour les agrandir

     

    CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE 

    C'est grave, docteur ?

     

    Pendant que nous y sommes, petit tour d'horizon alentours.

     

    GIEN 

    C'est grave, docteur ?

     

    ORLÉANS 

    C'est grave, docteur ?

     

    MONTARGIS 

    C'est grave, docteur ? 

     

    PITHIVIERS 

    C'est grave, docteur ?

     

    Au vu des chiffres officiels annoncés concernant l'évolution de la situation en matière de médecine générale, pas de doute, il va falloir y réfléchir à deux fois avant de tomber malade...  

     

     

     

    [Mis en ligne le 25/01/2017]

     


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