-
Le temps passe vite… et 1976 est déjà loin. À notre époque où les petits hôpitaux ont de plus en plus tendance à fermer leurs portes, il est agréable de relire ce que le Bulletin municipal officiel (n° 2) de notre bonne commune écrivait à propos de la naissance de l’hôpital « rural » (avec un R majuscule !) de l’Avenue du Petit Parc.
Couverture du n°2 du Bulletin municipal officiel (Archives personnelles) - Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Hier
Avenue du Petit Parc avant la construction de l'hôpital - Cliquer sur la photo pour l'agrandir
Aujourd'hui
Même lieu, à peu près 60 ans plus tard - Cliquer sur la photo pour l'agrandir
L'article du Bulletin :
Page 1 - Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Page 2 - Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Page 3 - Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Les encarts publicitaires de bas de page rappelleront sans aucun doute des souvenirs aux anciens Sullylois qui liront ce billet...
[Mis en ligne le 29/04/2019]
votre commentaire -
L’époque est trouble et troublée : les phénomènes violents se multiplient (farouche rébellion des exploités et des laissés-pour-compte, effondrement et incendies de logements insalubres, mal-logement structurel, paupérisation galopante, restos du cœur ne parvenant plus à faire face, pensions de retraite peau de chagrin, déflation salariale inégalée, hôpitaux en crise structurelle, etc.).
Dans ce contexte, certains s’occupent prioritairement… de la chasse à courre. C’est le cas de notre sénateur local qui, après s’être longuement penché cet automne sur le cas de la chasse à la bécasse et des bécassiers (si, si…, à lire notamment ici), est actuellement fort occupé à prendre fait et cause pour la défense de la chasse à courre et, notamment, pour la criminalisation de l’opposition à la chasse à courre, activité dont chacun sait qu’elle concerne énormément de concitoyens et qu’elle est essentielle, voire indispensable, au bon fonctionnement du pays, sans compter qu’elle est connue pour être la distraction privilégiée d’indigents mal logés et de nécessiteux au RSA. Bref, notre sénateur local a choisi son camp : du côté des riches et des puissants, contre les manants.
Évidemment, en tant que président du groupe d’études Chasse au Sénat (si, si, ça existe, aux frais de la princesse), il n’est somme toute que dans son rôle, celui de serviteur de soupe au lobby de la chasse à courre et des chasses en tous genres (dont la chasse à la glu, horreur et honte absolue). Chasser et servir la soupe aux riches et aux puissants, il semble que certains aiment ça.
Lire également sur ce blog « L’oiseau et le gibier », « Il faut débaptiser l’avenue de la Vénerie », « La vénerie est-elle une activité fréquentable ? » et « Plus jamais ça ! ».
Et pour terminer (si vous en doutiez encore), la petite vidéo relayée par France Info vous fera découvrir la beauté magistrale et la grandeur de la chasse à courre. (Attention, c’est plutôt violent et un tantinet dérangeant…)
Et pour re-terminer, sachez, chers lecteurs, que la Ligue protectrice des oiseaux vient de porter plainte auprès de l’UE contre l’État pour non-respect par la France, sous l’action du lobby de la chasse, de la Directive Oiseaux de l’Union européenne (à lire ici et ici notamment).
Bref, nous avons de la chance d’avoir ici, à proximité (mais, dans une rue semi-privatisée, quand même), un sénateur si proche, au fond, des préoccupations des gueux ordinaires...
Ne manquerait plus maintenant qu’une rue de la commune à son nom !
La chasse à la glu, une horreur cruelle défendue bec et ongles par notre sénateur local
[Mis en ligne le 25/04/2019]
2 commentaires -
Peu spectaculaires dans le paysage urbain de notre bonne commune, les épis de faîtage sont avant tout des éléments caractéristiques fonctionnels des couvertures de bâtiments. Essentiellement en zinc, plus rarement en terre cuite (un exemplaire repéré dans notre commune, rue Jules Ferry – il y en a sans doute d’autres exemples –) ils ont également une fonction décorative, voire utilitaire (munis d’une girouette) ou emblématique.
Peu spectaculaires parce que peu nombreux : la mode des épis de faîtage s’est en effet arrêtée à peu près totalement après la première guerre mondiale, et, de ce fait, seuls les bâtiments les plus anciens, essentiellement du XIXe siècle encore debout dans notre commune, en possèdent encore. On n’en trouve bien sûr aucun sur les bâtiments de la reconstruction d’après-guerre, et donc presque aucun dans le centre-ville.
Raison de plus pour ne pas oublier ceux qui subsistent encore.
Bref, petit coup de projecteur aujourd’hui sur les épis de faîtage de notre bonne commune (gare au torticolis !).
1, rue du Faubourg Saint-Germain
3, rue des Huiliers (boutique Noublanche)
4, rue du Faubourg Saint-Germain
5, route de Cerdon
12, Boulevard du Champ-de-Foire (muni d'une girouette)
12, Boulevard Jeanne d'Arc (agence BNP Paribas). L'un des plus réussis.
14, rue Jules Ferry (le seul en terre cuite dans notre commune ?)
30, Boulevard Jeanne d'Arc
44, rue du Faubourg Saint-Germain
Avenue de la Vénerie
Hôtel de la Tour (Boulevard du Champ-de-Foire)
Îlot rue des Huiliers
Place Pierre Boige
Place Pierre Boige (autre exemple)
Rue des Barrés (amputé)
Rue des Épinettes (magasin Passion Deux Roues)
Rue du Faubourg Saint-Germain (Restaurant des Arts)
Rue Jean Jaurès
2, rue du Faubourg Saint-François (clinique vétérinaire), surmonté d'une girouette et d'un emblème
[Mis en ligne le 20/04/2019]
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires