Arrêt-minute (rue Porte de Sologne)

On se le demandait ici : combien de temps durait un arrêt-minute ?. Ça y est, nous avons la réponse. Dans notre bonne commune, un arrêt-minute dure… 10 minutes, maximum. Montre en main. Mais, au fait, qu’est-ce qu’un « arrêt » au sens du Code de la route ?

La définition de l’arrêt est donnée par l’article R110-2 du code de la route. L’arrêt y est défini de la façon suivante :

« 

l’immobilisation momentanée d’un véhicule sur une route durant le temps nécessaire pour permettre la montée ou la descente de personnes, le chargement ou le déchargement du véhicule, le conducteur restant aux commandes de celui-ci ou à proximité pour pouvoir, le cas échéant, le déplacer. 

»

Les quatre arrêts-minute délimités dans le centre-ville sont bien sûr anecdotiques, mais ils ont le mérite de montrer que la limitation de la durée de stationnement fait doucement son chemin dans notre commune comme solution à l’occupation excessive d'espace public par le stationnement. Les places de stationnement doivent se partager : c’est la (petite) contrainte à accepter pour éviter que le stationnement grignote à l’infini une superficie forcément restreinte en centre-ville et ne métamorphose la ville en dépôt à voitures permanent.

À l’évidence (et on s’en félicite), c’est là le premier pas (aussi discret que possible ; attention : sujet électoralement sensible !) vers une généralisation du stationnement à durée limitée dans le centre-ville, soit payant par horodateur, soit gratuit par zone bleue et disque de stationnement.

D’ici là, le centre-ville continuera d’être le parking à ciel ouvert qu’il est grosso modo actuellement. Pourtant, comme le montrent, en creux, les dispositifs anti-voiture installés à grands frais (lire ici « Bornés » et ici « Ça s'en va et ça revient ») dans la rue du Bout du Monde (désormais, de fait, quasi privatisée), on sait en haut lieu communal que la multiplication des véhicules en stationnement n’est pas un atout qualitatif…

[Mis en ligne le 13/10/2016]