• Dernières nouvelles du monde entier (le temps passe vite !)

     

    Les rues de notre commune ont bien changé en un peu plus d’un siècle, mais, peut-être plus encore, les Sullylois qui les fréquentaient. Pour preuve, ce cliché tiré de l’excellent ouvrage, épuisé aujourd’hui, de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire à la recherche du passé suspendu (1999), qui nous montre un personnage assis dans sa charrette à chiens, à l’entrée de la rue du Faubourg Saint-François, côté Porte de Berry, que l'on aperçoit en arrière-plan.

     

    Dernières nouvelles du monde entier (le temps passe vite !) 

    Rue du Faubourg Saint-François - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Les lieux n’ont finalement pas tant changé que cela, même si des différences existent bel et bien, comme le montre cette photo Google contemporaine, prise au même endroit et cadrée à peu près de manière identique.

     

    Dernières nouvelles du monde entier (le temps passe vite !) 

    Même endroit du Sully actuel - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    À gauche, on voit que les grands platanes bordant le champ de foire ont disparu. En arrière-plan du cliché, la porte de Berry est quasi identique à celle que nous connaissons aujourd’hui. À droite, juste devant la porte de Berry, le garage automobile actuel « Le Relais de Sully » (lire aussi ici « Voie de garage ») n’existe pas encore (et pour cause !) : à sa place, on aperçoit quelques arbustes qui jouxtent une maison aujourd’hui disparue). Le bâtiment de la boulangerie actuelle Amaro existe déjà, à ceci près que les deux dernières fenêtres (côté porte de Berry) ont été remplacées par la vitrine que nous connaissons.

    L’Avenue de la Vénerie (lire aussi ici « L’Avenue de la Vénerie, une avenue qui a du chien ») n’a pas encore été ouverte.

    La partie inférieure de la façade de la maison de droite (où se trouvent les deux femmes sur le pas-de-porte) dont l’enseigne est « Au rendez-vous des laboureurs » (tout un programme !), n’a pas encore été crépie. Elle a sa configuration d’origine (deux fenêtres de part et d’autre de la porte d’entrée, qui a été modifiée à une époque inconnue de nous par le déplacement d’une fenêtre et de la porte d’entrée (la configuration actuelle montre deux fenêtres côte à côte et la porte d’entrée déplacée à l’extrême-droite de la façade). Si vous allez voir de près, vous verrez que le travail a été tellement bien réalisé que les modifications sont quasi invisibles.

    Dany Lemelin nous précise en légende de cette photo que le personnage en charrette à chiens s’appelait Paul Delory, né à Sully en 1857 et décédé en 1923, et qu’il était chiffonnier, marchand de peaux de lapin et vendeur de journaux. Trois métiers bien rares de nos jours, tout comme celui de laboureur. Dernières nouvelles d’un autre monde dont nous sommes pourtant aujourd'hui les héritiers.

     

     

    [Mis en ligne le 30/10/2017]

     

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    Chers lecteurs, je vous donne rendez-vous samedi pour la suite de nos découvertes. Bonne semaine !

     

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