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    En ce jour de fête des morts, quoi de plus naturel que d’évoquer l’un des défunts sullylois les plus illustres ?

    Voici donc ci-dessous le procès-verbal du docteur Paul Guérin établi à l’occasion de l’ouverture de la bière contenant les ossements du duc de Sully et de son épouse Rachel de Cochefilet au château de Sully (c’était le 19 novembre 1934).

    Ce procès-verbal figure en annexe du livre de Louis Martin, Le tombeau de Sully au château de Sully-sur-Loire (31 pages, 1935).

     

    Un défunt sullylois

    Photo de Couverture (Archives personnelles)

     

    Le procès-verbal

    Un défunt sullylois

     

    Un défunt sullylois........................................

    Pour la petite histoire, la librairie-papeterie-imprimerie G. Boutroux (voir photo de la couverture du livret ci-dessus) n’existe plus. Elle se trouvait rue du Grand Sully, à la place d’une partie de l’actuelle banque CIC, juste à côté du restaurant « Côtes et Jardin » (« Grand Café Henri IV » à l’époque). J’ignore à quel moment cette librairie-papeterie a fermé ses portes.

     

    Hier

    Un défunt sullylois

     

    Aujourd'hui

    Un défunt sullylois

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 2/11/2013]

     

     


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    Les chiffres sont ceux du Comité département du tourisme du Loiret (ici) et notamment ici.

    Vous pouvez télécharger les documents de référence en cliquant sur les liens ci-dessous pour les années concernées.

    Année 2010

    Année 2011

    Année 2012 (voir page 11 de la brochure)

     

    Seules les fréquentations supérieures à 10 000 visiteurs sont indiquées.

     

      2010 2011 2012
    Château de Sully 60 935 60 051 52 511
    Château de Meung-sur-Loire - de 10 000 19 919 25 984
    Château de St-Brisson - de 10 000/ - de 10 000 11 979
    Château de Chamerolles 56 302 41 539 51 083
    Forteresse médiévale (Yèvre-le-Châtel) 13 596 14 991 14 557
    Château de la Bussière 12 884 12 669 14 500
    Château de La Ferté-Saint-Aubin 44 255 39 468 26 290

                                                  Fréquentation des châteaux du Loiret (années 2010 à 2012, en nombre de visiteurs)

     

     

    Alors que les autres châteaux du Loiret enregistrent des variations à la hausse ou à la baisse, mais en ordre dispersé, seuls les châteaux de Sully et de La Ferté-Saint-Aubin voient leur fréquentation baisser régulièrement d’année en année depuis 2010. En ce qui concerne « notre » château, la baisse de la fréquentation est particulièrement nette entre 2011 et 2012 : -12,5 %. Cette forte baisse succède à trois années de hausse de la fréquentation (de 2007 à 2009).

    Les chiffres de l’année 2013 sont donc attendus avec impatience. S’agit-il d’une tendance à la baisse qui va se confirmer ou d’une simple mauvaise passe, d’un manque d’attractivité structurel ou d’un « trou d’air » conjoncturel ?

    Nous le saurons sans doute bientôt. En attendant, restons optimistes… et, si possible, allons visiter, revisiter et rerevisiter notre château !

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 31/10/2013]

     


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    Des sorcières à Kronofrance ? 

    Panache de fumée (usine Kronofrance, mai 2013). Photo B. M.-S.

     

     

    C’est notre excellent et toujours vigilant (mais comment fait-il pour toujours être là au bon moment ?) photographe B. M.-S. qui nous offre ce cliché – réalisé sans trucage ! – du panache de fumée sortant de la cheminée principale de l’usine Kronofrance.

    Saperlipopette ! Et dire qu’on a installé le Musée de la sorcellerie à Concressault !...

    Lire également ici et ici.

     

     

     

    [Mis en ligne le 27/10/2013]

     


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    C’est samedi 26 octobre 2013 la journée européenne de l’accessibilité (lire ici).    

    Arrêtons-nous un peu à Sully et prenons cet exemple au hasard : vous venez de vous garer place Henri IV et vous souhaitez vous rendre à la bibliothèque. Ah oui, vous avez un enfant en bas âge que vous mettez en poussette. Itinéraire théorique le plus court : 60 mètres (voir ci-dessous).

     

    Réaménagement de la rue du Bout du Monde : aurait-on oublié l’accès pour les personnes à mobilité réduite ?

     Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

    Facile ? Hé non, impossible : accès interdit par plusieurs marches (voir photos ci-dessous). Aucune rampe n’est prévue (alors que l’espace ne manque pas puisqu’il existe un double escalier).

     

    Réaménagement de la rue du Bout du Monde : aurait-on oublié l’accès pour les personnes à mobilité réduite ?

     Fin de la rue du Bout du monde et son double escalier (photo : Cathy)

     

     Réaménagement de la rue du Bout du Monde : aurait-on oublié l’accès pour les personnes à mobilité réduite ?

    Il vous faudra donc faire un long détour pour accéder à la bibliothèque en passant par l’avenue de la Vénerie, la rue Porte de Berry, la place Maurice de Sully, la rue des Déportés, enfin la rue du Bout du Monde : 460 mètres de parcours de combattant (voir ci-dessous).

     

    Réaménagement de la rue du Bout du Monde : aurait-on oublié l’accès pour les personnes à mobilité réduite ?

     Cliquer sur l'image pour l'agrandir

      

    Merci qui ?

    Et ce n’est pas tout.

    Le grand escalier (5 mètres de large) du passage des Douves, tout neuf (photo ci-dessous), est également inaccessible aux personnes à mobilité réduite. Par ailleurs, aucune place de stationnement pour personnes handicapées n’est prévue sur le parking de la place Boige qui vient pourtant d’être entièrement refait, ni d’ailleurs sur le parking de la place Henri IV (de toute façon, comme nous venons de le voir, aucun accès commode au centre-ville n’est possible par la rue du Bout du Monde à cause du double escalier : les personnes à mobilité réduite sont purement et simplement oubliées).

    Tout cela est-il bien raisonnable ?

     

    Réaménagement de la rue du Bout du Monde : aurait-on oublié l’accès pour les personnes à mobilité réduite ?

     

    {Merci à Cathy pour l'info et les photos}

     

     

     

    [Mis en ligne le 25/10/2013]

     


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     Pourquoi les arbres sont-ils en bois ?

     

    Pourquoi les arbres sont-ils en bois ?

     Deux pages consacrées aux espaces verts dans le bulletin municipal - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

     

     

    Cette double page se trouve dans le dernier numéro (octobre 2013, n° 68)  du bulletin d’information municipal (Le Dionysien) de Saint-Denis-de-l’Hôtel (2 800 habitants). [Merci à Arnaud de me l’avoir transmis.]

    À la lumière de ce qui se passe à Sully (5 600 habitants), qui détruit ces espaces verts (lire ici) et saccage son patrimoine arboré (lire notamment ici, ici, ici) sans qu’aucune information ne soit donnée aux habitants et sans aucune concertation avec eux (lire ici), cette double page est du grain à moudre pour notre équipe actuelle de décideurs municipaux saccageurs.

    À Saint-Denis-de-l’Hôtel, quand la Municipalité parle d’arbres malades, vous lisez comme moi qu’elle signale que « des analyses sont en cours (prélèvements de sol et sur les arbres) pour déterminer l’origine et la cause du déclin de ces végétaux et l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) a été contacté. »

    À Sully, la Municipalité parle constamment d’arbres « en mauvais état » sans avoir jamais fait réalisé le moindre examen phytosanitaire – lire ici). Autrement dit, on procède à Sully à une analyse phytosanitaire d’un genre totalement nouveau : c’est l’analyse au doigt mouillé ! Autrement dit encore, on se moque ouvertement du monde.

    On voit donc que dans d’autres municipalités, pas si éloignées de Sully, les arbres urbains sont considérés comme autre chose que des éléments gênants qui ont vocation à être supprimés sous toutes sortes de prétexte. Trois équipes municipales, deux manières de considérer le patrimoine arboré : destructrice à Sully, protectrice et respectueuse à Saint-Denis-de-l'Hôtel et à Lorris (lire également ici). Honte aux uns, félicitations aux autres.

    À Sully, malheureusement, l’officielle « conservation du patrimoine vert avec création d’espaces paysagés ou arborés » (lire ici), c’est purement et simplement du pipeau. À moins que ce ne soit de la langue… de bois.

    Quoi qu’il en soit, tous les arbres de Sully applaudiront de toutes leurs branches en voyant partir cette équipe-là ! Heureusement, quelque chose leur dit qu’ils n’ont plus très longtemps à patienter.

     

     

     

    [Mis en ligne le 23/10/2013]

     


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