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    Hier 

    Un coin de la Sange (Avenue de Béthune) 

    Photo tirée de l'ouvrage de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire, A la recherche du passé suspendu (1999), page 163 - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    Aujourd'hui

    Un coin de la Sange (Avenue de Béthune) 

    Cliquer sur la photo pour l'agrandir 

     

     

    Nous sommes dans l’Avenue de Béthune (Avenue du Pilier pour reprendre l’appellation du début des années 1900, date du cliché ancien), sur ce qui est aujourd’hui un simple trottoir qui fleure bon les gaz d’échappement et résonne des incessants vrombissements de poids lourds (si vous vous y trouvez au moment où plusieurs semi-remorques se croisent, vous aurez en prime la sensation de sentir le sol vibrer… bref, une « expérience totale » comme on dit dans les jeux vidéo). Ce lieu était auparavant une promenade paisible et ombragée par les alignements de tilleuls. Hé oui, pour faire place au laid et au discordant, rien de tel que de supprimer ce qui est beau et harmonieux !

    On remarque la qualité de l’élagage des tilleuls (lire ici et ici) réalisé pourtant sans machine à l’époque !

    Au centre de la photo, on aperçoit nettement une tour dont le sommet a été arasé à 45°. Elle a été percée de fenêtres et sert vraisemblablement d’habitation. Cette tour n’existe plus aujourd’hui ; il n’en reste que quelques vestiges visibles dans la Promenade des Douves (ci-dessous).

     

    Un coin de la Sange (Avenue de Béthune) 

    Vestiges de la tour (Promenade des Douves), à droite du système anti-deux roues (et anti-fauteuils roulants ! - lire ici et ici) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Un coin de la Sange (Avenue de Béthune) 

    Plan extrait du livre du Docteur Boullet, Sully-sur-Loire, son château, son ancienne baronnie et ses seigneurs (1869). Le point rouge est l'emplacement de la tour photographiée ci-dessus ("Tour existante" : la tour était encore debout à l'époque où le Docteur Boullet a rédigé son ouvrage). Sur le plan, le nord est à droite - Cliquer sur le plan pour l'agrandir

     

    C’était l’une des tours de l’enceinte fortifiée de la ville, dont les derniers éléments qui subsistent actuellement sont la tour orientale de la porte de Sologne, bien connue de tous les Sullylois, et la tourelle située à l’angle de la Promenade des Douves (photo ci-dessous).

     

    Un coin de la Sange (Avenue de Béthune) 

    Tourelle (Promenade des Douves) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    À l'extrême-gauche, dominant le toit des maisons, le campanile de l’hospice, aujourd’hui Centre Françoise Kuypers (depuis 1983).

     

    Un coin de la Sange (Avenue de Béthune) 

    Autre vue du même lieu (Merci à Jean-René) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Toute cette partie de Sully ayant été détruite lors des bombardements de 1940, ces deux clichés anciens prennent aujourd’hui toute leur valeur historique irrremplaçable.

     

     

    [Mis en ligne le 8/03/2015]

     


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    10 heures 32, 10 heures 40 et 14 heures 50 au clocheton de l’hospice 

    Rue de l'Hospice - Carte postale ancienne (coll. personnelle) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir 

     

    Nous sommes Rue de l’Hospice (rebaptisée Rue des Déportés après-guerre) au début des années 1900 et après 1911, puisqu’on aperçoit de chaque côté de la rue des poteaux de lignes électriques. Or, on sait que la première ligne électrique a été inaugurée à Sully le 27 novembre 1911.

     

    Aujourd'hui

    10 heures 40 et 14 heures 50 au clocheton de l’hospice

    Etat actuel - Cliquer sur la photo pour l'agrandir 

     

    La configuration des lieux n’a pas tellement changé, bien que les bâtiments qui se trouvent à gauche sur la photo ancienne aient été détruits lors des bombardements de 1940 et remplacés lors de la reconstruction d’après-guerre par les bâtiments que nous connaissons actuellement (photo ci-dessus).

    La légère courbe de la rue de l’Hospice existe encore aujourd’hui, mais elle semble avoir été plus marquée à l’époque. Peut-être la rue était-elle moins large, d’où cet effet visuel.

    La belle grille en ferronnerie d’art de l’ancien hospice a été remplacée par une grille plus moderne, mais moins ouvragée. Est-elle partie à la benne ? Le portique où était forgé le mot « Hospice » (voir photo ci-dessous) a également disparu. Où est-il et a-t-on perdu sa trace ? À la benne aussi ?

     

    10 heures 40 au clocheton de l’hospice

    Détail du portique en ferronnerie d’art et grille ancienne de l'hospice, aujourd'hui disparus. Cliché tiré de l'ouvrage de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire : A la recherche du passé suspendu (page 109) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

    L'électricité n'est pas encore arrivée (on voit parfaitement le réverbère, à gauche), à la différence de la première photo, qui est donc postérieure.

     

     

    Les chapiteaux des piliers semblent avoir aujourd’hui perdu leur élément sommital. Le pavillon latéral a également perdu sa souche de cheminée en briques, mais a gagné deux fenêtres sur rue (percées à quelle époque ?). Par contre, ses deux épis de faîtage en zinc ont nettement été revus à la baisse.

    Le cyprès chauve du bord de la Sange  - que l’on aperçoit en arrière-plan – a eu le temps de pousser entre les deux clichés, à moins qu’il ne s’agisse – c’est d’ailleurs assez probable étant donné son emplacement – de celui qui s’est abattu sur le Pont aux prêtres le 7 août 2008 (lire ici).

    La rue dont on aperçoit l’entrée, à gauche, s’appelait la rue des Avenots (producteurs d’avoine), aujourd’hui rue Jean Jaurès ; elle conduisait en effet à la halle aux grains (située à peu près à l'endroit où se trouve aujourd'hui le bureau de poste). Non loin de là se trouvait le « puits à l’avoine » (la rue du Puits à l’avoine – lire ici – en garde le souvenir).

    Toute une partie de Sully à jamais disparue sous les bombes...

     

     

    [Mis en ligne le 26/02/2015]

     


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    Comme on le dit souvent, il n’est jamais trop tard pour bien faire…

    Tombé par hasard sur cet article du Journal du Loiret du samedi 15 février 1823, je me demandais si quelqu’un avait trouvé le sac perdu dans notre bonne commune. Certes, c’était il y a quelque temps (à peine 200 ans malgré tout !), mais sait-on jamais ? De quoi se consoler en tout cas d'avoir perdu son smartphone...

     

    Vous ne l’auriez pas trouvé, par hasard, ce sac ? 

    Petite annonce tirée du Journal du Loiret du samedi 15 février 1823. Le Journal du Loiret a été publié de 1790 à 1940 (avec des interruptions) - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

     

    On offre même une récompense, alors...

     

     

     

    [Mis en ligne le 16/02/2015]

     

    Futaine, filoselle, flanelle, cretonne et soie


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