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Les vivants tout autour et les morts au milieu
C’est la période qui voudrait ça… La grande bouffe… La viande, la volaille, la bidoche, la barbaque, le foie gras, ad nauseam.
Bref, l’occasion de lire ou de relire (ci-dessous, après un clic sur l'icône) ce petit conte de Voltaire publié en 1765 sous le titre Dialogue du chapon et de la poularde.
Le même Voltaire qui fit un séjour quelque peu forcé dans notre bonne commune, invité par Maximilien. C'était en 1716, pour avoir déplu au Régent, Philippe d'Orléans. C'est à cette occasion qu'il écrivit notamment :
«
Il serait délicieux pour moi de rester à Sully, s'il m'était permis d'en sortir. M. le duc de Sully est le plus aimable des hommes, et celui à qui j'ai le plus d'obligation. Son château est dans la plus belle situation du monde; il y a un bois magnifique dont tous les arbres sont découpés par des polissons ou des amants qui se sont amusés à écrire leurs noms sur l'écorce.
»
Quoi qu'il en soit, ce petit conte drolatique sous forme de dialogue pourra sans difficulté, à titre exceptionnel, remplacer le bénédicité préprandial. Honni soit qui mal y pense.
On ne vous dit que ça…
… et bonnes fêtes de fin d’année !
Dialogue du chapon et de la poularde (Voltaire, 1765)
[Mis en ligne le 22/12/2017]
Tags : Voltaire, Noël, végétarien, Dialogue du chapon et de la poularde
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Commentaires
@Arsène
Plaisant, moderne et... végétarien !
Merci pour vos remarques et joyeux repas de Noël végétarien (peut-être) !
1ArsèneVendredi 22 Décembre 2017 à 12:39Bravo pour ce billet culturel, d'autant plus que la cruauté envers les animaux est un sujet tout à fait d'actualité.
Et lisons ou relisons Voltaire, si plaisant et moderne!
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J'vous souhaite à tous un très BON NOËL.