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Ici.
Mieux vaut très, très tard que très, très jamais (proverbe sullylois).
Pour tout savoir sur la fabuleuse histoire du n° 44 de Sully Info, c’est ici et ici.
On est bien demandé d'avoir content (et réciproquement).
[Mis en ligne le 5/09/2013]
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Revenons sur ce qui s’est dit en fin de réunion du Conseil municipal le 20 juin 2013 (télécharger le compte rendu ici), à propos du réaménagement du square du Souvenir (avenue de Béthune).
Je cite verbatim le compte rendu (page 9 - surligné en jaune par mes soins) :
« M. le Maire répond que M. GALENE est responsable de la commission, et expose que si on a enlevé les arbres c’est qu’ils étaient en mauvais état. En outre la suppression de certains arbres a permis de dégager la perspective sur le château. »
Trois remarques :
1- « certains arbres » : il faut en réalité comprendre « tous les arbres », en l’occurrence tous les tilleuls qui se trouvaient dans l’avenue de Béthune. Les mots ont un sens : « certains » n’est en aucun cas synonyme de « tous ». Exemple au hasard : « certains mentent » ne signifie pas que « tous mentent ». Petite nuance quand même…
2- « la suppression de certains arbres a permis de dégager la perspective sur le château ».
Cette remarque est pour le moins surprenante. Effectivement, si on se plaçait au fond du square du Souvenir, les tilleuls masquaient le château. Mais quel photographe idiot se serait donc placé au fond du square du Souvenir (derrière le rideau de tilleuls) pour faire des photos du château – en étant certain de ne rien voir – alors qu’il y avait de la place devant la rangée de tilleuls ???? Autrement dit, pourquoi fallait-il abattre les tilleuls pour dégager la perspective sur le château ?
3-Les tilleuls auraient été en « mauvais état ». Grand classique du genre (les arbres ont été abattus parce qu’ils étaient malades) dont nous avons ici une variante mi-chèvre mi-chou (« en mauvais état »).
On pourrait gloser à l’infini sur le « mauvais état » : arbres creux, fragilisés par une tempête, à moitié morts, blessés, dangereux pour les piétons, dangereux pour les voitures (des fois qu’il leur viendrait à l’idée de se jeter sur une bagnole), dangereusement inclinés, etc.
Trois photos :
1- Celles (malheureusement à jamais impossibles désormais) de la frondaison des tilleuls l’été dernier (août 2012). On connaît des frondaisons d’arbres malades en bien pire état…
Cliquer sur les photos pour les agrandir
2- Celle de la coupe du tronc de l’un de ces tilleuls. Si ça, c’est un arbre malade, en « mauvais état », il faut se hâter d’aller couper tous les arbres de Sologne pareillement en « mauvais état » (on commence quand ?)…
Coupe du tronc d'un des tilleuls abattus
D’autre part, un diagnostic phytosanitaire a-t-il été effectué sur ces arbres par une entreprise spécialisée afin de constater leur « mauvais état » ? Si oui, un appel d’offres a dû être réalisé et il devrait y en avoir une trace dans les marchés publics de l’année 2013 (il n’y a rien dans la liste des marchés publics de l’année 2012. Télécharger en PDF - 2,16 Mo - ici).
Si un tel diagnostic phytosanitaire a bien été effectué, il devrait de toute façon y avoir une facture de l'entreprise qui l’a effectué. Il pourrait être instructif de voir ce diagnostic et cette facture. À suivre.
Autre possibilité : pourquoi ne pas assumer la décision et avouer tout simplement que l’abattage des tilleuls faisait partie intégrante du projet d’aménagement et qu’il était prévu dès le départ de les abattre ?
[Mis en ligne le 3/09/2013]
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Rue Porte de Sologne, l’hôtel de ville avant les bombardements de juin 1940. À gauche, l’entrée de la rue du Grenier à sel, entre les deux bornes de pierre.
Autre vue de l'ancien hôtel de ville, rue Porte de Sologne
Détruit dans les bombardements de l’été 1940, l’ancien hôtel de ville a été reconstruit à l’emplacement actuel, après avoir été transféré à la halle aux grains, qui se trouvait alors rue du Grand Sully, jusqu'en 1956. L’hôtel de ville tel que nous le connaissons actuellement a été achevé au début de l’année 1958. Christian Cardoux, dans son incontournable Sully-sur-Loire de la Révolution française à la Révolution industrielle, nous rappelle que « la première réunion du Conseil [s’est] tenue en mars 1958. » (page 140)
À la place qu’occupait l’ancien hôtel de ville dans la rue Porte de Sologne, se trouve aujourd’hui une pharmacie bien connue de tous les Sullylois.
La pharmacie a pris la place de l'ancien hôtel de ville
Pharmacie actuelle dans la rue Porte de Sologne
Il se murmure ici et là que la pharmacie pourrait bientôt, à sa façon, redevenir mairie...
[Mis en ligne le 31/08/2013]
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