• Vive l’herbe au cimetière !

     

     

    S’il est un cimetière qui donnerait presque envie d’être immortel pour ne jamais avoir à y séjourner, c’est bien celui de notre commune !

    Passons sur l’alignement monotone de tombes toutes plus ou moins identiques (uniformisation et standardisation de l’offre funéraire oblige), mais, en plus, l’état des allées de gravier dépourvues d’herbes et autres adventices n’est pas de très bon augure quant à la façon dont ces allées sont (mal)traitées pour éviter la pousse de ces « mauvaises » herbes (on préfère de loin l’appellation « herbes spontanées »).

     

    Vive l’herbe au cimetière ! 

    Le cimetière vu du ciel. Pas très avenant ! - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    Or on sait aujourd’hui tout le mal qu’il faut penser des pesticides et autres produits herbicides chimiques (impacts directs graves sur la santé humaine, pollution des nappes phréatiques, coût induit du traitement de l’eau pour dépolluer les eaux contaminées, etc.). Non seulement, ils nous gâchent la vie (et notamment celle des agents communaux qui sont contraints d'employer ces traitements chimiques à haute toxicité), mais, qui plus est, au cimetière de notre commune, ils nous gâchent la mort... Bref, aucune raison de pérenniser cette déplorable et mortifère situation.

    D'autant que les solutions existent. Elles sont passées en revue et en détail dans le document de 74 pages ci-dessous à destination des élus communaux (Conception et gestion écologique des cimetières - Guide pratique, 63 Mo), à feuilleter sans modération... jusqu'à son dernier soupir.

     

     

     

     

     

    Bref, quitte à mourir (certains, bien renseignés, disent que c'est inévitable) et à passer une partie de l’éternité au cimetière, autant que ce soit dans un cadre verdoyant et débarrassé de pesticides, herbicides et autres joyeusetés !

    Invitons nos mandataires élus à se pencher sur cette question, à lire de près ce petit guide, en espérant que notre cimetière communal devienne au fil des ans un lieu de vie et de biodiversité verdoyant, ombragé et bruissant de vie, où l’on aurait envie d’aller flâner pour se détendre et se ressourcer, bref, totalement à l’opposé de ce qu’il est aujourd'hui.

     

     

     

    [Mis en ligne le 9/07/2016]

     

     

    « La poubelle… pour aller danser*26 Messidor »

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  • Commentaires

    4
    Mardi 12 Juillet 2016 à 12:11

    @ CON-tribuable

    Merci pour l'info concernant Marie Minoza.

    Pour les trucs jaunes venus du ciel, aucune idée. Pollution quelconque et ordinaire, non ?

    3
    CON-tribuable
    Mardi 12 Juillet 2016 à 09:26

    Savez vous de quoi proviennent toutes les tâches jaunes tombées du ciel et qui se collent sur les carrosseries de voitures ? Pour l'autrice il s'agit de Marie Minoza. cool cool cool.

    2
    Lundi 11 Juillet 2016 à 18:15

    @ Marguerite

    On ne saurait être plus d'accord avec vous. Manque de volonté de changer les vieilles habitudes (Sully est une commune très conservatrice !), d'imagination aussi sans doute.

    A bien des égards, Sully est restée bloquée aux années 1960 (stationnement, arbres urbains, géraniums, etc.). Pour le fleurissement, c'est même bizarre que le label "Trois fleurs" soit accordé chaque année... Vieille habitude aussi sans doute de la part du jury !

    Par curiosité (et ignorance), de qui est la citation ?

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    1
    Marguerite
    Lundi 11 Juillet 2016 à 17:17

    Merveilleuse idée... Mais impossible que cela arrive à Sully quand on voit nos massifs et le fleurissement ringard du pont, nous sommes dans le royaume des géraniums et des pétunias !!! Pas très moderne, cela manque cruellement d'herbes folles et surtout...d'innovation et d'imagination ! "Les Herbes folles sont à l'image de la vie, des tourbillons sans fin qui nous entraînent ..."

     

     

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