• Dinosaures

     

     

    Incroyable ! Notre bonne commune abrite encore en son cœur deux dinosaures. Et quels dinosaures !

    Nous avons eu la chance de pouvoir les photographier et nous avons l’honneur de vous les présenter ci-dessous en exclusivité.

     

    Cabines téléphoniques Place de Gaulle

     

    Dinosaures

    Cabines téléphoniques de la place du Général De Gaulle - Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

     

    Dépêchez-vous d’aller les regarder de près, de pousser leur porte (pas toujours facile !), de décrocher le téléphone bleu (bleu comme le bleu de Ferdinand dans Pierrot le fou !) et, pourquoi pas, de passer un appel… avant qu’il ne soit trop tard et que l’opérateur historique (Orange, pour ne pas le nommer) n’ait décidé de les enlever du paysage sullylois, ce qui ne saurait logiquement tarder.

    Il en a en effet tout à fait le droit désormais. Ainsi l’a décidé un amendement à la loi Macron, qui supprime l’obligation de service universel pour l’opérateur Orange à partir du moment où la commune concernée est couverte par un réseau de téléphonie mobile 3G, ce qui est le cas à Sully.

    L'article de Le Point reproduit ci-dessous (à lire également ici sur le site de Le Point.fr) nous explique tout sur cette espèce en voie d'extinction.

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    Les cabines téléphoniques, c'est fini !

    Le Sénat a voté un amendement à la loi Macron, autorisant Orange à cesser d'entretenir ses dizaines de milliers de cabines. Une véritable libération pour l'opérateur.

    Par Guerric Poncet

    Modifié le 20/04/2015 à 12:00 - Publié le 20/04/2015 à 11:23 | Le Point.fr

     

    Les célèbres cabines téléphoniques, fierté du réseau de télécommunications français pendant des décennies, vont disparaître des zones rurales dans les prochaines années. Comme le relève Next Inpact, le Sénat a voté la semaine dernière un amendement à la loi Macron, libérant Orange de son obligation de service universel pour les publiphones. Si le vote est confirmé par l'Assemblée nationale, le démantèlement des cabines pourra s'accélérer, car l'opérateur semi-public ne sera plus contraint de maintenir au moins une cabine par commune et deux dans les villes de plus de 1 000 habitants.

    "Nous avons déjà commencé la dépose de cabines de notre parc commercial, à différencier du parc lié au service universel (SU)", nous explique une porte-parole d'Orange, jointe par téléphone lundi matin. Au 1er avril 2015, Orange disposait d'un total de 65 250 cabines, dont 39 600 au titre du SU. Pour toucher à ces dernières, l'opérateur attend que la loi Macron soit promulguée. Pourtant, il pourrait déjà s'en débarrasser, car sa délégation de service universel a officiellement pris fin en février 2014, laissant la place à un flou juridique.

    Moins d'une minute consommée chaque jour

    En 1997, à l'apogée des publiphones, la France était couverte de pas moins de 300 000 cabines. Depuis, leur utilisation a décru de 40 % par an. Le développement de la téléphonie mobile depuis la fin des années 1990 a largement réduit l'utilisation de ces cabines. Fin 2014, le taux de pénétration du mobile en France était de 121 % (pour 80 millions de cartes SIM), c'est-à-dire que chaque Français dispose en moyenne de 1,2 téléphone mobile. Pas étonnant que l'essentiel des cabines ne soit plus rentable.

    Pour décider quelles cabines déposer en priorité, "nous regardons le nombre de minutes consommées", explique Orange. "La moyenne en France est de moins d'une minute par jour et par cabine, l'usage est extrêmement résiduel", précise la porte-parole. Et ce, "même pour ceux qui étaient de gros consommateurs, comme les touristes ou les Français qui appellent vers l'étranger", car "l'avènement de la voix sur IP (la téléphonie par Internet, NDLR) et d'applis comme WhatsApp ou Viber a généré une forte concurrence", ajoute encore Orange.

    "Certains élus nous demandent de retirer les cabines"

    Sans chiffre d'affaires ou presque, l'entretien des cabines (habitacle, téléphone et réseau cuivre) est devenu un véritable fardeau pour Orange. Les réparations interviennent parfois plusieurs semaines, voire plusieurs mois, après des dégradations ou des pannes, au grand dam des maires concernés. Des milliers d'entre eux ont d'ailleurs choisi de mettre à la disposition de leurs administrés un réseau Wifi gratuit, pour compléter ou remplacer les téléphones publics. "Certains élus nous demandent de retirer les cabines, soit parce qu'elles sont régulièrement dégradées, soit parce qu'ils veulent récupérer des mètres carrés", explique Orange.

    En parallèle du démantèlement, Orange assure qu'il renforce sa participation au programme "zone blanche", qui prévoit de couvrir en téléphonie mobile les dernières zones habitées non couvertes. Si les cartes et les chiffres officiels avancent des taux de couverture proches de 100 %, il reste néanmoins de graves problèmes dans les régions rurales, et en particulier dans les zones montagneuses où la propagation des ondes est plus difficile à évaluer. De nombreux habitants de villages de montagne découvrent ainsi avec stupeur qu'ils sont officiellement couverts par les opérateurs mobiles, alors qu'aucun "bâton" ne s'affiche sur l'écran de leurs téléphones, sauf à monter sur le toit de leur maison... Il reste donc du travail.

    Pas de succès pour les cabines connectées

    L'ex-opérateur public avait mené ces dernières années plusieurs expérimentations pour développer un nouveau modèle de cabine, intégrant notamment l'accès à Internet. "Ces expérimentations n'ont pas perduré, nous n'avons pas trouvé de modèle économique", précise la porte-parole.

    Orange prévoit d'avoir terminé fin 2015 le démantèlement des cabines situées sur la voie publique, et fin 2016 celles installées sur des sites privés (gares, aéroports, hôtels, aires d'autoroute, etc.). "Nous nous engageons à recycler toutes nos cabines", précise Orange. Il n'existe pas en France de marché pour la revente des cabines, qui sont moins emblématiques (et moins design...) que celles de Londres par exemple. Toutefois, Orange en conserve quelques-unes pour son musée des télécoms.

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    Et, de Louis Boucot, cette petite chanson de 1916, dans la veine de l'époque et dans un vrai bon enregistrement qui gratte... 

     

    Louis Boucot, « J'ai le téléphone » (1916)     

    HP

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 7/09/2016]

     

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