• Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans le Loiret

     

     

    Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans le Loiret

     Inauguration du monument aux morts communal (25 juin 1922). En le comparant au monument actuel, vous noterez les modifications apportées ultérieurement - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

     

    On a beau faire, pas facile de s’y faire…

    Chaque année, c’est pareil quand vient le 11 novembre et qu’on se dit que des êtres humains doués de raison (?) se sont amusés, comme s’il s’agissait d’une blague et d’un jeu, à mettre un terme à la plus grande boucherie humaine un 11/11 à 11 heures. Pour faire drôle, symétrique et joli (?).

     

    Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans le Loiret

     

    Mais comment peut-on en arriver là ?

     

    Fiction

    Vingt-quatre heures plus tard, sous une pluie ininterrompue qui rendit les recherches difficiles, deux brancardiers retrouvèrent le benjamin des Montaurian, trente-quatrième rescapé d'une compagnie qui comptait avant l'assaut cent quatre-vingt cinq hommes. Il avait glissé, aspiré par la gueule coléreuse de la terre, au fond d'un entonnoir de plus de huit mètres de profondeur creusé par l'explosion d'un fourneau de mine. Ses sauveteurs lui racontèrent qu'ils ne l'avaient repéré qu'au troisième passage, tant la couche de boue qui le recouvrait était épaisse. Et lorsque, après plusieurs tentatives, ils étaient enfin parvenus à descendre dans le cratère au fond duquel remuait son corps envasé, ils avaient découvert qu'Alphonse n'y était pas seul. Il serrait dans ses bras le cadavre d'un ennemi, un gamin de dix-huit ans à peine, dont la main droite tenait encore une grenade dégoupillée qui par miracle n'avait pas explosé.

     

     Jeanne Champion, Les frères Montaurian, Grasset, 1979

     

     

    Réalité

    Officiers, sous-officiers et soldats du groupement Mangin,

    En quelques heures d'un assaut magnifique, vous avez enlevé d'un seul coup, à votre puissant ennemi, le terrain hérissé d'obstacles et de forteresses du nord-est de Verdun, qu'il avait mis dix-huit mois à arracher, par lambeaux, au prix d'efforts acharnés et de sacrifices considérables. Vous avez ajouté de nouvelles et éclatantes gloires à celles qui couvrent les drapeaux de l'armée de Verdun.

    Au nom de cette armée, je vous remercie. Vous avez bien mérité de la Patrie.

    Général Nivelle, commandant de l'armée de Verdun, 25 octobre 1916

     

     

    Lire également ici, à propos du monument aux morts de notre commune, « Monument aux morts ».

    L’occasion, s’il en fallait une, de (re)lire cette publication consacrée aux Monuments aux morts de la Grande Guerre dans le Loiret, ci-dessous.

     

     

     
     

     

     

     

    [Mis en ligne le 09/11/2019]

     

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