• 10 heures 40, 10 heures 32 et 14 heures 50 au clocheton de l’hospice

     

     

     

    10 heures 32, 10 heures 40 et 14 heures 50 au clocheton de l’hospice 

    Rue de l'Hospice - Carte postale ancienne (coll. personnelle) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir 

     

    Nous sommes Rue de l’Hospice (rebaptisée Rue des Déportés après-guerre) au début des années 1900 et après 1911, puisqu’on aperçoit de chaque côté de la rue des poteaux de lignes électriques. Or, on sait que la première ligne électrique a été inaugurée à Sully le 27 novembre 1911.

     

    Aujourd'hui

    10 heures 40 et 14 heures 50 au clocheton de l’hospice

    Etat actuel - Cliquer sur la photo pour l'agrandir 

     

    La configuration des lieux n’a pas tellement changé, bien que les bâtiments qui se trouvent à gauche sur la photo ancienne aient été détruits lors des bombardements de 1940 et remplacés lors de la reconstruction d’après-guerre par les bâtiments que nous connaissons actuellement (photo ci-dessus).

    La légère courbe de la rue de l’Hospice existe encore aujourd’hui, mais elle semble avoir été plus marquée à l’époque. Peut-être la rue était-elle moins large, d’où cet effet visuel.

    La belle grille en ferronnerie d’art de l’ancien hospice a été remplacée par une grille plus moderne, mais moins ouvragée. Est-elle partie à la benne ? Le portique où était forgé le mot « Hospice » (voir photo ci-dessous) a également disparu. Où est-il et a-t-on perdu sa trace ? À la benne aussi ?

     

    10 heures 40 au clocheton de l’hospice

    Détail du portique en ferronnerie d’art et grille ancienne de l'hospice, aujourd'hui disparus. Cliché tiré de l'ouvrage de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire : A la recherche du passé suspendu (page 109) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

    L'électricité n'est pas encore arrivée (on voit parfaitement le réverbère, à gauche), à la différence de la première photo, qui est donc postérieure.

     

     

    Les chapiteaux des piliers semblent avoir aujourd’hui perdu leur élément sommital. Le pavillon latéral a également perdu sa souche de cheminée en briques, mais a gagné deux fenêtres sur rue (percées à quelle époque ?). Par contre, ses deux épis de faîtage en zinc ont nettement été revus à la baisse.

    Le cyprès chauve du bord de la Sange  - que l’on aperçoit en arrière-plan – a eu le temps de pousser entre les deux clichés, à moins qu’il ne s’agisse – c’est d’ailleurs assez probable étant donné son emplacement – de celui qui s’est abattu sur le Pont aux prêtres le 7 août 2008 (lire ici).

    La rue dont on aperçoit l’entrée, à gauche, s’appelait la rue des Avenots (producteurs d’avoine), aujourd’hui rue Jean Jaurès ; elle conduisait en effet à la halle aux grains (située à peu près à l'endroit où se trouve aujourd'hui le bureau de poste). Non loin de là se trouvait le « puits à l’avoine » (la rue du Puits à l’avoine – lire ici – en garde le souvenir).

    Toute une partie de Sully à jamais disparue sous les bombes...

     

     

    [Mis en ligne le 26/02/2015]

     

    « « Et maintenant, Capitaine, me direz-vous enfin où nous allons ? »*L'oiseau et le gibier »

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