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La guerre, c'est la paix ; la liberté, c'est l'esclavage : vidéosurveillance ou vidéoprotection ?
Façade de l'hôtel de ville
Nous voilà donc désormais vidéosurveillés, non, « vidéoprotégés », comme le proclament les panneaux placés aux différentes entrées de la ville (ah, novlangue, quand tu nous tiens !), histoire d’avertir les malfrats qui, saisis d’effroi, de terreur et de panique à la seule vue du panonceau (l’équivalent de la gousse d’ail anti-diable…), iront sans aucun doute commettre leurs méfaits ailleurs… là où les gens ne sont pas « vidéoprotégés » (les pauvres !).
Bref, c’est pour notre sé-cu-ri-té, bien sûr, bla…bla…bla… et pour faire reculer l’in-sé-cu-ri-té, re-bla… bla…bla…
Au fait, le degré de délinquance était-il à ce point important dans la rue principale du centre-ville de Sully ?
Existe-t-il des chiffres de cette délinquance avant et après l’installation de ce coûteux système ? En hausse ? En baisse ?
Mystère… qui risque de rester épais pendant longtemps, à moins qu’une caméra…
[Mis en ligne le 1er mars 2013]
Tags : vidéoprotection, délinquance, videoprotégés, vidéosurveillés, vidéosurveillance, 1984, Orwell, caméras de surveillance
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