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La ruine-de-Rome est aussi à Sully
Dans un contexte de renaissance de la végétation spontanée en ville suite à l’interdiction depuis le 1er janvier 2017 des produits dits « phytosanitaires » chimiques nocifs pour l’air, l’eau ainsi que pour l’homme et les autres animaux, nous allons accueillir avec bonheur sur nos trottoirs et ailleurs des plantes spontanées, souvent encore appelées par certains « mauvaises herbes », qui, jusque là, étaient détruites sans coup férir par des molécules issues de la chimie de synthèse dont on sait depuis déjà longtemps qu’elles ne font pas que zigouiller les « mauvaises herbes », mais qu’elles s’en prennent aussi aux « bons hommes », et notamment à leur bonne santé (et les « écolos », comme on l’entend souvent dire, n’ont aucune responsabilité là-dedans ; on ne peut pas en dire autant des grands groupes de la chimie !).
Bref, aujourd’hui, petit coup de projecteur sur une petite plante commune de nos murs qui, cerise sur le gâteau, est, en plus, comestible (si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’y goûter, la feuille crue a un peu le goût du cresson, en plus acide quand même). Son nom commun, « ruine-de-Rome », désigne en réalité la cymbalaria muralis, c’est-à-dire la cymbalaire des murs (ou des murailles, c’est selon). Des vieux murs en vraie pierre, pas des murs en parpaings…
Cymbalaire des murailles, dite « ruine-de-Rome » (muraille de l'ancienne enceinte, Promenade des Douves) - Cliquer sur les photos pour les agrandir
Si vous voulez y goûter, n’arrachez surtout pas celle qui pousse sur la muraille de la Promenade des Douves ! Il y en a bien d’autres ailleurs ! Ouvrez l'œil !
[Mis en ligne le 7/06/2017]
Tags : cymbalaire des murailles, cymbalaria muralis, Promenade des Douves, fleur, biodiversité, écologie, environnement
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