C'est connu : les cyclistes ont le cul fragile. Raison de plus pour ne pas en rajouter.

À la sortie de Sully-sur-Loire, chemin de la Salle verte, sur le parcours de la Loire à vélo, on trouve ceci.

C’est peut-être joli (quoique…), mais très désagréable lorsqu’on est à vélo, a fortiori chargé (le vélo, pas le cycliste).

Cent mètres plus avant, le ralentisseur (hé oui, que voulez-vous, il faut toujours les contraindre à ralentir, les automobilistes… C’est tellement facile d’appuyer sur une pédale d’accélérateur qu’il y en a, des candidats à la vitesse…). Mais je suis mauvaise langue. Bref, 100 mètres plus avant, le ralentisseur a cette forme-ci, bien plus avenante pour les fondements cyclistes puisqu’il est facile de passer, entre les deux plots, sur le bitume bien lisse. On peut aussi en voiture, mais sur deux roues (plus compliqué).

Certes, ce dernier ralentisseur me semble moins réussi sur le plan esthétique (pour ne pas dire très laid), mais il est plus commode pour ceux qui empruntent le chemin de la Salle verte à bicyclette, a fortiori si elle est chargée (la bicyclette, pas la commode).

Pourquoi ne pas faire comme en Belgique, aux Pays-Bas, au Danemark ou ailleurs, où, dans les rues pavées, sur le côté droit, on laisse une bande de circulation en bitume (ou autre matériau) d'une quarantaine de centimètres de largeur pour que les cyclistes puissent y circuler sans être contraints de disputer des Paris-Roubaix à répétition ?

Les pavés du ralentisseur actuel commençant à montrer des signes de fatigue, c’est peut-être l’occasion de penser aux cyclos et à la Loire à vélo dans le cadre d’une réfection.

Celui qui prendrait cette sage et utile décision aurait droit à une place bien méritée au paradis de la bicyclette ! C'est déjà ça...

[Mis en ligne le 4/04/2013]