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    Peugeot Sully : on ferme ! (ou, la ville aux deux lions) 

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    Qui l’eût cru ? Fermée, la concession Peugeot de la route d’Orléans. Disparue du paysage sullylois, l’une des marques automobiles qui ont fait les beaux jours de la ville grâce aux activités de la forge de la route de Cerdon.

    Qui l’eût cru il y a 50 ans, quand Forge III (inaugurée en mai 1962), route de Cerdon (aujourd’hui site Kronofrance), tournait à plein régime (en 1979, la forge produit quotidiennement entre 140 et 175 tonnes de pièces destinées à l’automobile – Simca, puis Chrysler, Talbot, puis Peugeot)* ?

    À Sully, Peugeot était déjà mort une première fois en 1986, au moment de la cessation de son activité de forge et d’estampage à Forge III. Peugeot était en effet le dernier propriétaire du site (depuis le 1er janvier 1981), prenant la suite de Simca, Chrysler France et Talbot.

    Cette fois, Peugeot retire totalement sa présence à Sully. C’est à ce jour la seule des trois grandes marques automobiles françaises à quitter la commune. À Sully, où l’industrie automobile, et notamment Peugeot, a longtemps été le moteur de l’économie, ce départ discret marque bel et bien la fin d’une époque.

     

     Peugeot Sully : on ferme ! (ou, la ville aux deux lions)

     

    Peugeot Sully : on ferme ! (ou, la ville aux deux lions) 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Des deux lions, seul rugit encore le lion sullylois (lire ici). C’est déjà ça…

     

    * Source : Christian Cardoux, Sully-sur-Loire de la Révolution française à la Révolution industrielle (2003), page 268

    ………………………..

    Pour l’anecdote, le logo de Peugeot à Sully (en photo ci-dessus) n’est pas le dernier logo Peugeot en date, dévoilé en 2010 (voir ci-dessous) : c’était le logo précédent. Signe d’une mort symboliquement annoncée ?

     

    Peugeot Sully : on ferme ! (ou, la ville aux deux lions)

     

     

     

    [Mis en ligne le 25/09/2013]

     

     


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    Y étiez-vous, ce dimanche 6 septembre 1992, pour la « photo du siècle » ?

     

     

    La photo du siècle à Sully

    Photo de couverture du Guide pratique municipal 1993-1995 (Archives personnelles)

     

     

     

    [Mis en ligne le 23/09/2013]

     

     


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    Terry Brown – http://sullystrees.weebly.com (en anglais) – (déjà cité ici) m’a transmis cet article extrêmement intéressant qui dénonce l’abattage des arbres urbains entrepris par certaines municipalités.

     

    « Replanter dix arbres jeunes, au  lieu d’un vieux, est une triple arnaque » (Francis Hallé)

     Midi Libre, mercredi 16 novembre 2011

     

    « Replanter dix arbres jeunes, au  lieu d’un vieux, est une triple arnaque » (Francis Hallé)Cliquer sur l'icône pour télécharger l'article en PDF

     

    Si vous souhaitez approfondir le sujet, la vidéo qui suit (71 minutes) est celle d’une conférence donnée à Montréal par le même Francis Hallé. Pour faire vite, on pourrait dire que Francis Hallé est aux arbres ce qu’Yves Coppens est à nos lointains ancêtres. On a de la chance, en France, d’avoir des savants de cette envergure.

     

    Cette conférence est à apprendre par cœur par tous les nigauds qui abattent sans raison les arbres urbains dans toutes les villes de France et d’ailleurs. La petite minute comprise entre 6’00 et 6’50 est à ne manquer sous aucun prétexte. Dans certaines municipalités qui ont reçu le label « Trois tronçonneuses » (lire ici) et qui détruisent les arbres urbains au prétexte qu’ils sont « en mauvais état » (lire ici), elle est même à passer en boucle. À l’issue de cette conférence, la honte s’abattra immédiatement sur ceux qui ont pratiqué ce genre de destruction et tenu des propos aussi vertigineusement sots. Reste à espérer que l’envie de détruire des arbres sans raison leur soit définitivement passée…

     

    [Mis en ligne le 21/09/2013]

     


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