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    Ces deux orthographes (Féerie et Féérie) qui cohabitent sur la page du site officiel de notre bonne commune (voir ci-dessous) nous montrent qu’en matière orthographique, rien n’est simple (pour ne pas dire que tout est compliqué !).

     

    Pour une autre fois (à propos de la Féerie-Féérie de Noël) 

    Copie d’écran du site Web officiel  : Féérie ou Féerie ? Les deux, mon capitaine - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

    Preuve de l’hésitation qui règne, les deux orthographes vivent également leur vie séparée dans le numéro de Sully Mag de septembre (Affiche événement en quatrième de couverture et article en page 13, ci-dessous) et elles en ont tout à fait le droit depuis la réforme orthographique de 1990, qui a validé l’orthographe « fÉÉrie » aux côtés de « fÉErie ».

     

    Pour une autre fois (à propos de la Féerie-Féérie de Noël) 

    Féérie avec 2 é en quatrième de couverture du Sully Mag de septembre

     

    Pour une autre fois (à propos de la Féerie-Féérie de Noël)

    Féerie avec ée en page 13 du même Sully Mag : comme le dit la promo, « il y a[ura] de quoi se divertir » !

     

    Après la déchetterie-déchèterie (lire ici « Nos déchets devraient aller à la déchèterie, mais, à Sully, ils vont à la déchetterie » et ici « Une déchèterie qui ne dit pas vraiment son nom » notamment), ce nouvel exemple de la réforme orthographique de 1990 nous montre que notre langue évolue sans cesse. Et c'est tant mieux.

     

    [Mis en ligne le 14/11/2016]

     


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    Si, à la différence de celle qui l’a suivie quelques années plus tard, la Grande Guerre n’a pas provoqué dans notre commune de destructions massives, elle a – qui pourrait s’en étonner ? – profondément marqué les esprits des Sullylois de cette époque, pour toutes sortes de raisons.

    En ce temps de mémoire, on évoquera le souvenir du contingent de soldats polonais (le 3e régiment de Chasseurs) cantonnés dans notre commune en mai 1918 (du 3 au 26 mai). Dany Lemelin, dans son excellent Sully-sur-Loire, à la recherche du passé suspendu (1999), nous rappelle d’ailleurs que « cette situation [a posé] de sérieux problèmes de ravitaillement dans cette période troublée. »

    Le Journal du Loiret, dans un article de son édition du vendredi 14 juin 1918 (reproduit ci-dessous), nous rappelle également le séjour à Sully de ce contingent de soldats polonais venus parfaire leur formation militaire.

     

     

    Article du Journal du Loiret (vendredi 14 juin 1918) où il est fait état de la présence à Sully de ce régiment de soldats polonais

    Permalien vers cet article

     

     

    L'office religieux célébré sur la plage, devant le château, auquel il est fait référence dans l'article, a été immortalisé sur pellicule. Le cliché est reproduit dans l'ouvrage de Dany Lemelin cité plus haut. Nous le reproduisons ci-dessous. Nous savons par un autre article du Journal du Loiret publié le mercredi 8 mai 1918 (reproduit sous la photo) que cet office a été célébré le 3 mai 1918, jour de la fête nationale polonaise.

     

    La Grande Guerre, toujours 

    La messe en plein air. Photo extraite de Sully-sur-Loire : A la recherche du passé suspendu de Dany Lemelin (page 120) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    La Grande Guerre, toujours

    Article du Journal du Loiret du 8 mai 1918 

    Permalien vers cet article

     

     

    La dernière photo reproduite ci-dessous (archive que m’a aimablement transmise notre photographe en chef B. M.-S.), nous montre le départ de ces soldats polonais, prêts à emprunter le pont (l’ancien) sous les yeux de la foule sullyloise rassemblée dans ce qui était alors l’Avenue du Pilier (aujourd’hui Avenue de Béthune). La photo a vraisemblablement été prise le dimanche 26 mai 1918, date du départ de ce contingent polonais en route vers le front.

     

     

    Le départ des soldats polonais après un cantonnement de trois semaines à Sully - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    Six mois plus tard, le cauchemar prenait fin.

     

    [Mis en ligne le 09/11/2016]

     


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    Vous le savez probablement, hier dimanche, il y avait défilé costumé en centre-ville. Mais en quoi les défileurs d’hier étaient-ils donc déguisés ?

    En soldats de la Grande Guerre ? En Gaulois improbables ? En ducs et duchesses de l’Ancien Régime ? Vous n’y êtes pas. Ça, c’est en mai, pour ce qui s'appelle les « Heures historiques ». Non, ce dimanche, les messieurs-dames défileurs étaient déguisés en… faisans. Si, si. Longs manteaux imitant le plumage de la bête (d’élevage) ou l’accoutrement du chasseur du même volatile, inévitable plume dans le c… (« c » comme « chapeau », n’est-ce-pas ?), etc. Plus ridicule, tu meurs !

    Bref, on en a, de la chance, depuis quelques années (1987), d’avoir droit chaque début novembre à une fête voulue par des notables ventripotents pour des notables bedonnants, cramponnés à leurs traditions rances comme des moules à leur rocher. Le quant-à-soi, on connaît chez ces gens-là et les manants que nous sommes ne sont priés que de mettre la main au porte-monnaie (les fêtes privées, c’est quand même beaucoup plus amusant avec des deniers publics…).

    On vous passe par pure charité le ridicule « serment » (si vous y tenez absolument, vous pouvez en cliquant ici vous gondoler à peu de frais).

    Heureusement, dans un mois, aura lieu le marathon de Sully. Enfin une image dynamique, jeune, et pour tout dire agréable et motivante de notre commune ! Quel bol d'air et quel soulagement !

     

    Les faisandés se paient notre tête. Payons-nous la leur.

                                                  (Source : www.sully-sur-loire.fr)

     

    [Mis en ligne le 7/11/2016]

     


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