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    Les deux photos ci-dessous témoignent de deux états du même carrefour Route d’Isdes/Avenue du Hameau/Avenue du Chemin de fer à plusieurs décennies d’intervalle.

     

    Métamorphose d'un carrefour

     

     

    Métamorphose d'un carrefour

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    La première, la plus ancienne, extraite de l’incontournable ouvrage de Christian Cardoux déjà souvent cité dans ce blog, Sully-sur-Loire de la Révolution française à la Révolution industrielle (page 278), nous montre ce carrefour tel qu’il était dans les années 1950, à l’époque où l’usine de la Société française GARDY (cessation d’activité en 1964) occupait la place de ce qui est aujourd’hui l’unité de Saint-Gobain (lire également ici « 350 ans en toute transparence »).

    Ce sont les ateliers de l’usine GARDY, à la structure en béton armé, que l’on aperçoit en arrière-plan.

    La route d’Isdes est plus étroite qu’aujourd’hui. On aperçoit à gauche, en arrière-plan, une partie du bâtiment de fret de la gare, toujours debout actuellement.

    La deuxième photo présente les mêmes lieux aujourd’hui. La Société française GARDY a été remplacée par l’unité de SAINT-GOBAIN Sully-sur-Loire. Les bâtiments industriels à structure métallique ont adopté la forme de boîtes à chaussures que l’on retrouve le plus souvent, plus ou moins « habillée ».

    On notera le panneau de limitation de vitesse à 30 km/h (que, bien évidemment, à cet endroit, personne ne respecte sauf, par contrainte, en suivant un poids lourd qui reprend un peu de vitesse à la sortie du giratoire).

    Le trottoir gauche, quant à lui, fait assez « friche industrielle », à l'image de l'emprise ferroviaire voisine. On le verrait bien avec un bel alignement d’arbres qui viendrait rehausser cet endroit quelque peu déprimant (et masquer, en passant, la misère ferroviaire).

    Mais ceci est une autre histoire...

     

     

    [Mis en ligne le 7/11/2017]

     


    2 commentaires
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    Ce n’est pas un scoop : la voiture (ou la bagnole, ou la caisse, si vous préférez) est omniprésente. On se rend souvent peu compte de la manière dont elle a façonné insidieusement non seulement nos modes de déplacement, mais également nos paysages et tous les aspects de nos vies.

    Prenez par exemple ce panneau, visible à intervalles réguliers le long de l’itinéraire de la Loire à vélo qui, pour rappel, emprunte toujours à l’heure actuelle le pont routier au fort goût (et à la forte odeur) de poids lourds dans notre bonne commune (lire notamment ici « Il suffit de passer le pont (enfin... d'essayer) »).

     

    « Cyclistes fréquents » ou « Automobilistes rares » ? 

    « Cyclistes fréquents » sur l'itinéraire de la Loire à vélo. Une signalétique destinée aux automobilistes... - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Sur cet itinéraire de la Loire à vélo (en l’occurrence la levée depuis le Chemin de la Salle verte en direction de Saint-Aignan), où les cyclistes seuls devraient avoir droit de cité (c’est d’ailleurs très majoritairement le cas), Ce panneau montre, en creux, l’attachement quasi maladif de notre société à la sacro-sainte voiture automobile. En effet, sur un itinéraire où seuls sont censés circuler des cyclistes, le panneau s’adresse aux… automobilistes.

    Changeons ce panneau et remplaçons-le par celui-ci, destiné, lui, aux cyclistes empruntant l’itinéraire : « La Loire à vélo -  Automobilistes rares ».

    On ne vous dit que ça...

     

     

     

    [Mis en ligne le 4/11/2017]

     


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