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    Pas d’attestation de déplacement dérogatoire ?

    Répartiteur téléphonique (angle de la rue Descartes et de la route de Coullons) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

     

    Encore un qui se déplaçait sans attestation et qui s’est fait contrôler et verbaliser… Pas content, mais alors pas content du tout !

    Nous vivons décidément une époque formidable (on ne le dira jamais assez).

     

     

     

    [Mis en ligne le 13/04/2020]

     

     

     


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    Jour et brouillard

     

     

    Jour et brouillard

     

     

    Comme le château ce mardi matin, nous vivons, dans notre bonne commune comme ailleurs, une période passablement embrumée.

     Le soleil va finir par percer. Il suffit de patienter, mais ne me demandez pas pendant combien de temps...

     

     

     

    [Mis en ligne le 11/04/2020]

     

     


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    En ces temps étranges où plus rien ne tourne tout à fait rond et où la normale est devenue l’anormal, serions-nous, mine de rien, en train de vivre une révolution ?

    Même les plus infimes détails pourraient nous le faire penser…

     

    Comment ne pas perdre la tête ? 

     

    Comment ne pas perdre la tête ?

    Pictogramme (piste cyclable, Allée des Jardiniers) - Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

     

    Lire également ici « Au voleur ! ».

     

     

     

    [Mis en ligne le 6/04/2020]

     

     


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    Tendre est la nuit

    Les lumières de la ville, dans le monde d'avant - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

     

    Dans les circonstances actuelles où plus personne n’est en droit de circuler librement à toute heure du jour et de la nuit, la commune a pris la décision somme toute raisonnable d’éteindre l’éclairage public, et ce, jusqu’à la fin des mesures exceptionnelles de confinement général.

    Cette mesure entre en vigueur dès ce soir 1er avril.

    Toutes les rues sont concernées ainsi que l’ensemble des bâtiments publics, sans exception.

    Sur le plan budgétaire communal, ce black out permettra de surcroît de substantielles économies qui pourraient (la décision n’a pas encore été arrêtée) servir à alimenter un fonds d’aide aux commerçants locaux impactés par les mesures gouvernementales de fermeture des commerces.

    Rappelons à toutes fins utiles que notre commune n’est pas la seule à avoir pris ce genre de mesure exceptionnelle. Reste à souhaiter pour le bien-être de tous les Sullylois que cette situation singulière ne se prolongera pas jusqu’au 1er avril prochain... à moins que, finalement, les Sullylois, dans leur majorité, n'apprécient cette nouvelle donne et souhaitent qu'elle soit pérennisée.

     

     

    Alain Souchon, Rive gauche (album Au ras des Pâquerettes, 1999 ; paroles et musique : Alain Souchon)

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 1/04/2020]

     

     


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    Comme le disait Giuseppe Verdi : « Tournons-nous vers le passé, ce sera un progrès ».

    Donc, retour vers 1678, plus précisément vers le livre VII des Fables de notre Jeannot national.

     

     

    Les Animaux malades de la peste

    Un mal qui répand la terreur,
    Mal que le Ciel en sa fureur
    Inventa pour punir les crimes de la terre,
    La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
    Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
    Faisait aux animaux la guerre.
    Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
    On n'en voyait point d'occupés
    A chercher le soutien d'une mourante vie ;
    Nul mets n'excitait leur envie ;
    Ni Loups ni Renards n'épiaient
    La douce et l'innocente proie.
    Les Tourterelles se fuyaient :
    Plus d'amour, partant plus de joie.
    Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
    Je crois que le Ciel a permis
    Pour nos péchés cette infortune ;
    Que le plus coupable de nous
    Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
    Peut-être il obtiendra la guérison commune.
    L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
    On fait de pareils dévouements :
    Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
    L'état de notre conscience.
    Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
    J'ai dévoré force moutons.
    Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
    Même il m'est arrivé quelquefois de manger
    Le Berger.
    Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
    Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
    Car on doit souhaiter selon toute justice
    Que le plus coupable périsse.
    - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
    Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
    Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
    Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
    En les croquant beaucoup d'honneur.
    Et quant au Berger l'on peut dire
    Qu'il était digne de tous maux,
    Etant de ces gens-là qui sur les animaux
    Se font un chimérique empire.
    Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
    On n'osa trop approfondir
    Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
    Les moins pardonnables offenses.
    Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
    Au dire de chacun, étaient de petits saints.
    L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
    Qu'en un pré de Moines passant,
    La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
    Quelque diable aussi me poussant,
    Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
    Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
    A ces mots on cria haro sur le baudet.
    Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
    Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
    Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
    Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
    Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
    Rien que la mort n'était capable
    D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
    Selon que vous serez puissant ou misérable,
    Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

     

    Jean de la Fontaine, Fables (Livre VII)

     

     

     

    [Mis en ligne le 27/03/2020]

     

     

     


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