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Par Boris le 24 Mars 2020 à 09:56
En cette période militarisée où refleurit la bonne vieille terminologie guerrière (nous sommes « en guerre », « fermé jusqu’à nouvel ordre », la commune est « mobilisée », etc.) propice à l’affolement général, il n’est pas inutile peut-être de repenser au passé.
Si vous avez une certaine longévité, vous avez peut-être connu, comme moi, la précédente pandémie de l’hiver 1969-1970 (il y a donc pile 50 ans). À cette époque dépourvue de réseaux sociaux, d’internet et même – aussi étrange que cela puisse paraître aujourd’hui – de télévision et de téléphone, cette grippe dite de Hong Kong (H3N2) était passée on ne peut plus discrètement, tout comme les 50 000 décès qu’elle avait provoqués cet hiver-là dans notre bon Hexagone.
J’en ai quand même le souvenir précis dans ma classe de lycée où il y avait la moitié d’absents et où nous avions un professeur sur deux qui manquait…
Cela vous rappelle-t-il, à vous aussi, des souvenirs ?
[Mis en ligne le 24/03/2020]
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Par Boris le 17 Mars 2020 à 18:31
Dans les semaines qui viennent, dans notre bonne commune comme ailleurs, il va nous falloir vivre « en mode dégradé », comme disent les spécialistes.
Bref, ça va être un peu moins bien.
C’est ainsi que les affichettes informatives ont fleuri sur les vitrines des différents commerces du centre-ville.
Petit tour d’horizon (pendant que c’est encore possible).
Et toute notre sympathie aux commerçants si rudement impactés.
[Mis en ligne le 18/03/2020]
2 commentaires -
Par Boris le 16 Mars 2020 à 09:27
Tout ça n'est pas très drôle. Raison de plus pour (sou)rire un peu...
Cliquer sur l'image pour l'agrandir (© BirdsDessines.fr)
Soit dit en passant, on a un nouveau maire. Enfin, pas vraiment...
C'est déjà ça.
Bref, soyons prudents et respectons les consignes : nous sommes des contaminés-e-s et des contaminateurs potentiels.
[Mis en ligne le 16/03/2020]
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Par Boris le 10 Mars 2020 à 15:07
Le graffiti disparu - Cliquer sur la photo pour l'agrandir
Après plusieurs années de présence, ce tag a finalement été enlevé à l’occasion du nettoyage du mur (passage depuis la rue des Écoles vers l’intérieur de l’îlot).
État actuel - Cliquer sur les photos pour les agrandir
Pour en savoir plus sur ce graffiti aujourd’hui disparu, lire ici « Un graffiti très sullylois (cerise sur le gâteau) ».
Reviendra t-il, ou pas ? Question — soit dit en passant — qui pourrait par exemple se poser également pour notre maire actuel, qui n'a pourtant rien à voir avec un graffiti.
On n'est pas rendu...
[Mis en ligne le 10/03/2020]
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Par Boris le 27 Février 2020 à 09:01
Photo tirée de l'ouvrage de Dany Lemelin (page 96) Sully-sur-Loire, À la recherche du passé suspendu - Cliquer sur la photo pour l'agrandir
Cette photo ancienne (1906) nous montre une sarabande de Carnaval qui se déroule à l’intersection des rues Porte de Sologne (vers le bas de la photo), du Grand Sully (à droite) – à l’époque du cliché, elle s’appelle encore Grande Rue – et Porte de Berry (vers le haut).
Même lieu actuellement
Ce qui frappe de prime abord, c’est la présence, à gauche, d’un ensemble de bâtiments masquant la façade de l’église Saint-Ythier. Ces bâtiments, aujourd’hui démolis, occupaient l’îlot qui constitue aujourd’hui la Place Maurice de Sully (lire également ici).
Le Café du Commerce, ancêtre de l’actuel Concorde, occupe déjà l’angle des rues Porte de Sully et Porte de Berry.
À gauche de la photo (invisible sur la photo), l’hôtel de ville actuel n’existe pas encore. À l’époque du cliché, la mairie se situe dans la rue Porte de Sologne à l’emplacement de l’actuelle pharmacie Kuypers (lire également ici « Mairie d’hier et d’aujourd’hui » et ici « Et l’hôtel de ville devint pharmacie »).
Voici sur la photo ci-dessous ce qui, à l'époque du cliché ancien, se trouve à l'emplacement de l'hôtel de ville actuel : le Grand Bazar parisien et le débit de boissons Cossonnet.
Photo extraite du livre de Dany Lemelin (cité ci-dessus). Le Café du Commerce est à droite de la photo (là où se trouvent les deux arbustes en pot). Le seul bâtiment subsistant tel quel aujourd'hui est celui de l'hospice (Centre Françoise Kuypers) : tous les autres ont été détruits.
[Mis en ligne le 27/02/2020]
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