• Quand ça veut pas, ça veut pas

     

    Des fois, on comprend pas tout... Prenez les jardinières présentes jusqu'à il y a très peu sur la façade de ce bâtiment de la Place de la Trémoïlle. Huit jardinières en béton, typiques de la Reconstruction de notre commune, désespérément vides depuis... au moins belle lurette. Occasion en or, s'il en fût, de fleurir à peu de frais cette façade.

     

    Quand ça l’fait pas, ça l’fait pas

     

    Quand ça l’fait pas, ça l’fait pas

    Les fleurs, ça pue. Pourquoi tant de jardinières ? (Place de la Trémoïlle) - Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

     

     

    On aurait pu organiser un Bouturethon...

    Sinon, afin de se montrer digne du label Trois fleurs des Villes fleuries, on aurait pu envisager un partenariat entre la commune et le propriétaire : la commune fournissait les fleurs et le propriétaire les arrosait. Entre gens de bonne volonté, l'affaire ne semblait pas, a priori, indémerdable. Quoique...

    Finalement, « on » a préféré tout enlever (voir photos ci-dessous). Plus de jardinières, plus besoin de mettre des fleurs. Évidemment, c'est une solution...

     

    Quand ça veut pas, ça veut pas

     

    Quand ça veut pas, ça veut pas

    Toutes les jardinières ont été enlevées. Mais par qui ? - Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

     

    Mais qui est ce « on » et quel est le statut de ce type de jardinières (sans doute fabriquées par l'entreprise Cossonnet) que l'on voit, fleuries ou non, sur les façades de bon nombre de maisons reconstruites après-guerre ? Sont-elles propriété de la commune ou appartiennent-elles aux différents propriétaires ? La commune les a-t-elle offertes après-guerre aux différents propriétaires, contre bons soins ? Existe-il une convention, conclue au moment de la reconstruction, entre la commune et les propriétaires, régissant le bon emploi et entretien de ces jardinières ? Autant de questions auxquelles nous ne pouvons pour l'heure apporter de réponses.

    Quoi qu'il en soit, il est navrant de constater que, dans une commune labellisée Trois Fleurs (et ce n'est pas rien), on préfère supprimer des jardinières patrimoniales, présentes depuis très longtemps, plutôt que de les fleurir. Comprenne qui pourra.

    Lire également ici « Une troublante disparition »ici « Les jardinières étaient presque fleuries » et ici « La belle jardinière ».

     

     

     

    [Mis en ligne le 17/06/2017]

     

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  • Commentaires

    4
    Vendredi 23 Juin 2017 à 17:51

    @uzu

    Plus de problème maintenant (façon de parler, bien sûr) : les bacs ont été enlevés !!!

    3
    uzu
    Vendredi 23 Juin 2017 à 17:29

    C'est vrai qu'il est bien dommage de voir ces bacs sans fleurs...

    2
    canard enchaîné
    Lundi 19 Juin 2017 à 18:28

    Certainement qu'ils sont prévus pour être installés ailleurs dans l'espace public communale. Dans le cas contraire, autant en faire cadeau aux contribuables locaux par tirage au sort. Une bonne nouvelle par ailleurs, s'il y a eu vol, ils ne sont pas à vendre sur " le bon coin ".he he he.

    1
    Lundi 19 Juin 2017 à 08:42

    Un lecteur (qui se reconnaîtra) nous signale que ces bacs à fleurs en béton ont été installés par la commune (et c'est la commune qui est donc propriétaire de ces bacs) il y a plus de 30 ans. Les propriétaires qui en voulaient en faisaient la demande et s'engageaient à les fleurir. Ce lecteur pense se souvenir qu'un contrat (il y avait un imprimé à signer) stipulait qu'en cas d'absence de fleurissement pendant un an, la commune se réservait le droit d'enlever les jardinières.

    Dans le cas qui nous occupe, est-ce la commune qui a enlevé les bacs en mettant en application le contrat initial ?

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