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Un gros nairbus
L'Airbus A400M nous a rendu visite - Cliquer sur la photo pour l'agrandir
Quelle surprise en ce 26 mars dernier, à 14 heures 42, et quel à-propos de notre photographe officiel B. M.-S. qui a surpris en plein vol dans notre tout petit espace aérien sullylois l’un des onze exemplaires de l'A400M d’Airbus que possède notre Armée de l'air (38 exemplaires volent actuellement dans le monde).
L’A400M, rien que ça, 141 tonnes – charge maxi, dont 50 tonnes de carburant (il a bon appétit !) – et 42 mètres d’envergure. On a eu droit à cette petite visite incognito et on est plutôt fiers, d’autant que ce programme Airbus est le plus gros programme militaire européen (lancé en juillet 2000). Côté coût, évidemment, on est dans le lourd (au moins autant que le poids de l’engin) avec une trentaine de milliards d’euros (20 milliards prévus à l’origine), mais on ne va quand même pas chipoter pour quelques milliards.
En tout cas, il est là, il vole, et même au-dessus de nos têtes sullyloises.
On va se contenter de ça.
|Merci à B. M.-S. pour le cliché|
[Mis en ligne le 2/04/2017]
Tags : Airbus A400M
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Commentaires
@ canard enchaîné
Oui, vous avez raison que rappeler que le transport aérien est, en soi, une catastrophe écologique, dont les citoyens des pays riches sont presque exclusivement responsables. Ils ne leur (nous) restera plus qu'à accueillir à bras ouverts les victimes du réchauffement climatique...
3canard enchaînéLundi 3 Avril 2017 à 18:4350 tonnes de carburant. Densité 0,8 soit environ 60000 litres. Automobile à 6 litres au 100 kilomètres (pas comme chez Volkswagen) ça fait 60000:6=10000x100=1000000 de kilomètres. De quoi faire presque 25 fois le tour du monde en voiture. .
2el solognotLundi 3 Avril 2017 à 08:10Ab ben qui l'ai biau c't'avion, j'en avé jajors vu, cé la prémière fois qu'j'voué un monstre. C'la doué fé drôle quant y passe au-dessur d' vout têtiaux.
Bounne journée, j'vais allé vouère mé chèvres et mé deux boucas.
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Pays riche, pays riche, comme vous y allez. Même un ancien 1er ministre a avoué ce matin à Monsieur B. qu'il n'arrivait pas à boucler ses fins de mois.
Normal, même dans un pays riche, tout le monde ne l'est pas. Il en faut, des baisés