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    Yver, vous n'estes qu'un villain

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Balustrade dans la basse-cour du château - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Hiver vous n'êtes qu'un vilain.

    Eté est plaisant et gentil,

    En témoignent Mai et Avril

    Qui l'accompagnent soir et matin.

    Eté revêt champs, bois et fleurs

    De sa livrée de verdure

    Et de maintes autres couleurs

    Par l'ordonnance de Nature.

    Mais vous, Hiver, trop êtes plein

    De neige, vent, pluie et grésil.

    On vous doit bannir en exil.

    Sans point flatter, je parle plain,

    Hiver vous n'êtes qu'un vilain !

     

    Version originale

    La modernisation du texte est faite par Maurice des Ulis. Voici le texte écrit par l'auteur.

     

    Yver, vous n'estes qu'un villain,

    Esté est plaisant et gentil,

    En tesmoing de May et d'Avril

    Qui l'acompaignent soir et main.

    Esté revest champs, bois et fleurs,

    De sa livrée de verdure

    Et de maintes autres couleurs,

    Par l'ordonnance de Nature.

    Mais vous, Yver, trop estes plain

    De nege, vent pluye et grezil.

    On vous deust banie en essil.

    Sans point flater, je parle plain,

    Yver, vous n'estes qu'un villain !

     

    Rondeau 37, Ballades et Rondeaux, vers 1460

    Charles d'Orléans (1394-1465)

     

     

     

    [Mis en ligne le 26/02/2013]

     

     


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    Depuis la division (une partie piétonnière et une partie cyclable) du trottoir de la rue du Coq (le long des écoles) et la réalisation des pochoirs piéton/cycliste (lire ici), la partie « piste cyclable » était difficilement accessible car dépourvue à ses deux extrémités d’un « bateau » qui aurait permis d’assurer la continuité du cheminement : il fallait en effet descendre de vélo pour l’emprunter et descendre de vélo à l’autre extrémité pour en sortir. Or c’est la qualité de la continuité du cheminement qui fait notamment la qualité – et l’utilité – d’une piste cyclable.

    Placer quelques panneaux et réaliser au pochoir quelques silhouettes ne constituent pas en soi une piste cyclable, même si on constate que trop de municipalités s’en contentent.

    Rue du Coq, il suffisait pourtant d’un tout petit bateau d’une cinquantaine de centimètres aménagé dans la bordure du trottoir et le tour était joué. C’était rageant, d’autant que des bateaux aménagés dans les bordures de trottoir, il y en a des centaines à Sully… pour les voitures !

    Il faut maintenant parler au passé. OUF ! C’est fait ! Enfin… Quelle bonne surprise ! Les bateaux sont là et les cyclistes vont enfin pouvoir emprunter cette piste cyclable devenue fonctionnelle.

    Bravo à la Municipalité pour cette petite réalisation qui facilitera grandement la vie des cyclistes empruntant cette rue à contre-sens (en toute légalité !).

    Avant

    Les bateaux de la rue du Coq

    Après

    Les bateaux de la rue du Coq Les bateaux de la rue du Coq

     

     

     

    [Mis en ligne le 25/02/2013]

     

      


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  • Sully-sur-Loire, une ville qui ne manque pas de panache(s)Sully-sur-Loire, une ville qui ne manque pas de panache(s)Sully-sur-Loire, une ville qui ne manque pas de panache(s)Sully-sur-Loire, une ville qui ne manque pas de panache(s)Sully-sur-Loire, une ville qui ne manque pas de panache(s)Sully-sur-Loire, une ville qui ne manque pas de panache(s)Sully-sur-Loire, une ville qui ne manque pas de panache(s)Sully-sur-Loire, une ville qui ne manque pas de panache(s)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    D’où que l’on arrive, Sully-sur-Loire se signale de loin par plusieurs gros panaches de fumée blanche plus ou moins visibles selon l’endroit d’où l’on vient, le sens du vent et sa force. Lorsqu’on arrive perpendiculairement à ces panaches, l’effet est assez spectaculaire. Si le ciel est noir, juste avant un orage d’été par exemple, le spectacle est même assez grandiose.

    Ces volumineux panaches, au nombre de six, sont ceux de l’usine Kronofrance (deux panaches), à Sully même, et ceux – quatre quand toutes les tours de refroidissement sont en activité – de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly, à 11 kilomètres de là.

    De loin, ces panaches sans cesse changeants – essayez à voix haute – signalent la ville de Sully-sur-Loire bien plus que son château – qui n’apparaît en fait qu’au tout dernier moment et fait bien pâle figure face aux géants de fumée, même s’il est en bonne place sur les cartes postales et autres documents à vocation touristique.

    Ces panaches, presque horizontaux lorsque le vent souffle fort, tendus en ligne droite dès leur sortie des cheminées ou des tours de refroidissement, se déploient tranquillement, par une journée sans vent, montant lentement, presque paresseusement, à l’assaut du ciel.

    Sujets de choix pour le photographe, ils s’opposent à l’épaisseur solide, massive et immobile du château, qui leur vole – peut-être injustement – la vedette.

    Ces somptueux panaches de fumée, visibles de si loin, changeants mais toujours présents, ne seraient-ils pas finalement les véritables stars de Sully ?

     

     

    [Mis en ligne le 7/01/2013]

     

     


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