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    Sur le site Web officiel de la commune, la page d’accueil nous accueille avec un « NOUS SOMMES TOUS CHARLIE » tristement d’actualité. Elle nous invite aussi à « > lire la suite ».

    En cliquant sur ce lien « > lire la suite », on arrive à la page reproduite ci-dessous.

     

    > lire la suite

     

    Copie d’écran de la page "> lire la suite" du site Web officiel - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

    Ben, la suite, y’en a pas...

     

     

     

    [Mis en ligne le 18/01/2015]


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    16 janvier 1985 (7h40) : 30 ans aujourd’hui 

    Le pont effondré vu depuis le chemin de ronde du château. Guide pratique municipal 1986-1987 (couverture). Coll. personnelle - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

     

     

    Tous les Sullylois présents à Sully ce mercredi-là se souviennent de cette date. Du froid aussi, glacial, qui durait depuis le 4 janvier, et qui durera jusqu’au 18 (plus d’infos sur cette vague de froid iciici et ici.

    Certains se souviennent sans doute encore du bruit soudain de l’effondrement. D’autres ont peut-être eu la peur de leur vie…

    Bref, l’effondrement du pont n’a pas laissé beaucoup de Sullylois indifférents, surtout dans les semaines et les mois qui ont suivi, où la nécessité de traverser la Loire sur le pont Bailey provisoire installé sur les piles du pont de chemin de fer a ralenti et pénalisé les échanges entre la rive nord et la rive sud.

    Quelques photos du pont effondré sont visibles en cliquant ici.

    La reconstruction du pont selon des normes routières plus modernes n’a pas eu que des conséquences fastes pour les Sullylois – mais en a-t-elle eu du tout ? Très rapidement, la commune s’est trouvée envahie de poids lourds, attirés par milliers par cette nouvelle possibilité de franchissement du fleuve qui agissait comme un aimant. C’en était terminé de la quiétude de l’avenue de Béthune et des alentours tout au long de l’itinéraire de contournement poids lourds, sans compter les nuisances olfactives et sonores ainsi que la multiplication des risques pour les usagers les plus fragiles (piétons, cyclistes et… automobilistes).

    Aujourd’hui, le pont est emprunté par 15 000 véhicules par jour en moyenne annuelle (dans les deux sens). Ça en fait, des millions de véhicules, en 30 ans…

    Pour en savoir un peu plus sur les causes à l'origine de l'effondrement, on pourra lire le dossier consacré à la Fragilité à basse température des aciers d'anciens ponts suspendus, et notamment le scénario détaillé de la rupture des câbles du pont de Sully le 16/01/1985 (pages 19 à 25) publié dans le cadre des Journées techniques Ouvrages d'art 2012, téléchargeable en cliquant sur l'icône ci-dessous.

    16 janvier 1985 (7h40) : 30 ans aujourd’hui Journées techniques Ouvrages d'art 2012 (Cliquer sur l'icône pour lancer le téléchargement - 2,6 Mo)

     

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    Il ne faisait pas chaud non plus à Sully en 1895.

     

     

    Il faisait déjà grand froid en 1895. La banquise à Sully, au niveau de l'ancien pont que l'on aperçoit à droite (tirée de l'ouvrage de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire - A la recherche du passé suspendu, page 36)

     

     

    1895, 1985. Si l’on garde la même combinaison de chiffres (1-5-8-9), le prochain épisode de grand froid tombera en 5189. Pas de panique, ça nous laisse le temps !

     

     

    [Mis en ligne le 15/01/2015]


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    Cette rue, située juste derrière la mairie, ancienne Rue des Avenots avant les destructions de 1940, possède un charme – comment dire ? – très singulier. À Sully-sur-Loire, mode d’emploi, on avoue ne pas la trouver très souriante. Pas vraiment moche, enfin, pas trop, pas élégante non plus, mais vraiment pas riante pour un sou. Une rue qui aurait le cafard.

     

    Rue Jean Jaurès, la rue idéale ? 

    Rue Jean Jaurès (vue depuis la rue des Déportés) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Quand elle est, comme ici, vide d’humains et presque de voitures (nous y reviendrons), elle nous fait immanquablement penser à une rue de la cité idéale peinte au XVe siècle par Piero della Francesca. Irréelle, glaçante et même un peu sinistre (pour ne pas dire lugubre), comme parcourue de vents coulis qui font froid dans le dos...

     

    Rue Jean Jaurès, la rue idéale ? 

    La cité idéale (attribuée à Piero della Francesca), vers 1480-1490 - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

     

     

    [Mis en ligne le 12/01/2015]


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