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    S’il y a bien quelque chose à acheter en 2015, c’est Charlie Hebdo. Le reste peut attendre.

    Sully-sur-Loire, mode d’emploi-Année 2014 est quant à lui consultable gratuitement ci-dessous. Il ne vaut pas un seul des dessins de Charb. Il reste malgré tout archivé sur le blog. C’est donc quand vous voulez, 24/24 et 365/365, jusqu'à la fin des temps (à peu près). En plus, pas besoin de se mouiller l’index pour tourner les pages. On ne vous dit que ça.

     

     Sully-sur-Loire, mode d'emploi (Billets de janvier à décembre 2014)

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 11/01/2015]


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    Tombera ? Tombera pas ? 

    À la mémoire de toutes les victimes de l’attentat perpétré hier contre Charlie Hebdo, et notamment des immenses dessinateurs de presse qu’étaient Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, qui ne se sont jamais dégonflés devant les menaces des puissants de tous bords et des obscurantistes de tout poil (et ils sont pourtant si nombreux…).

    Fabrice Nicolino (souvent cité dans ce blog, notamment ici, iciici et ici) a été grièvement blessé dans l'attentat. Aux dernières nouvelles, ses jours ne sont plus en danger.

     

     

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    Inutile d’aller faire le tour du monde pour découvrir on ne sait quoi. On a TOUT à Sully, sauf la tour de Pise. Quoique…

    Prenez l’exemple des rambardes horizontales. Vous en avez déjà vu beaucoup, amis lecteurs, des rambardes horizontales ? Hé bien, on en a à Sully, tout près du centre-ville. Dans l’Allée des Jardiniers (lire iciici et ici notamment) pour être précis.

     

    Tombera ? Tombera pas ?

    Tombera ? Tombera pas ?

    Tombera ? Tombera pas ?

    La rambarde en train de se coucher à l'horizontale (Allée des Jardiniers) - Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

    La rambarde posée par la commune en août 2012 après l’arrachage intempestif de la haie qui bordait le ru d’Oison se fait progressivement la malle, au point, aujourd’hui, de tendre vers l’horizontale… qu’elle devrait avoir atteint dans les semaines à venir (si tout va bien, ou mal, c’est selon).

    Bref, on aura bientôt dans notre bonne commune un cas rare, sinon unique, de rambarde horizontale. D’ici à ce que la presse locale s’en fasse l’écho et que d’éminents spécialistes en rambardes horizontales accourent du monde entier, la réputation de la commune sera définitivement assurée pour plusieurs années.

    On le sait, le Comité des fêtes est prêt à tout pour attirer les badauds. De là à penser qu’il est à l'origine de cette idée de rambarde horizontale… Un jumelage avec Pise ? Et pourquoi pas ?

     

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 8/01/2015]


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    Paul Émile Antoine Morlon, peintre sullylois 

    Jeune femme en patins à roulettes

     

    Paul Émile Antoine Morlon, peintre sullylois

    Régates à Asnières sous le Second Empire

     

     

    Né à Sully le 28 janvier 1834, et non en 1835 ou 1845 comme on le lit souvent (voir transcription de son acte de naissance au bas de l’article), Paul Émile Antoine Morlon, mort en 1905, artiste peintre de son état, est l’Antony Morlon de la petite rue perpendiculaire à la rue des Châtaigniers.

     

    Paul Émile Antoine Morlon, peintre sullylois 

    Rue Antony Morlon (plan de situation) - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

    On en profite pour faire remarquer que le plan interactif de la commune (copie d’écran ci-dessous) porte la bonne orthographe du prénom « Antony » (sans H) alors que la plaque de rue est erronée : elle indique « Anthony » (avec H). Si vous êtes familier de ce blog, vous ne serez pas surpris par ce nouvel exemple de la joyeuse approximation – on ne va pas dire bordel, hein ? – qui règne dans la commune à ce niveau  (lire iciiciici et ici – liste non exhaustive) !

     

    Paul Émile Antoine Morlon, peintre sullylois

    Plan interactif (site Web officiel de la commune). Rue ANTONY Morlon - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

    Paul Émile Antoine Morlon, peintre sullylois

    Plaque de rue. Rue ANTHONY Morlon - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

    Peintre aujourd’hui quelque peu tombé dans l’oubli, il a peint notamment des œuvres qui sont visibles ici et ici. Il a exposé au Salon des artistes français de 1868 à 1905 et a obtenu une médaille de bronze à l'Exposition universelle de Paris (1900).

    Ci-dessous, la transcription de son acte de naissance (source : Archives départementales du Loiret) : Paul Emile Antoine Morlon est bien né en 1834 dans une maison située dans ce qui s’appelait alors la Grande rue (rue du Grand Sully pour nous).

     

    « L’an Mil huit cent trente quatre, le vingt-huit janvier, à quatre heures du soir, par-devant nous, François Villiers, Maire officier public de l’état civil de la commune de Sully-sur-Loire (Loiret), a comparu Marie Jeanne Valettier, Ve Laurent, sage-femme âgée de soixante neuf ans, demeurant à Sully, faubourg St-Germain, laquelle ayant assisté à l’accouchement, nous a déclaré qu’aujourd’hui à six heures du matin est né au domicile de ses père et mère ci-après nommés un enfant de sexe masculin qu’elle nous a présenté, fils de Barnabé Morlon, peintre et vitrier, âgé de vingt-six ans, demeurant à Sully, Grande rue, et de Adélaïde Suzanne Cronier, son épouse légitime, et auquel enfant elle a déclaré vouloir donner les  prénoms de Paul Émile Antoine. Les dites déclarations et présentation faites en présence des sieurs Hypolite Amnon, ébéniste, âgé de vingt-quatre ans, demeurant à Sully, rue des Huiliers, et de Étienne Gaudry, Me tailleur, âgé de quarante-huit ans, demeurant à Sully, Grande rue.

    Les déclarants et les deux témoins ont signé avec nous après avoir entendu lecture du présent acte. »

     

     

     

    [Mis en ligne le 6/01/2015]

     


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