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    Deuxième volet de notre visite des garages automobiles de notre commune issus de la période de l’après-guerre (1er volet consacré au garage Relais de Sully ici « Voie de garage »). Intéressons-nous cette fois à l'actuel garage Renault (anciennement garage Simca).

     

    Voie de garage (II) 

     

    Voie de garage (II)

    Le garage Renault (Simca lors de sa construction) - Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

    Contrairement au garage Relais de Sully, privé, totalement à tort, de sa couleur blanche originelle, il a su la conserver comme au premier jour. On ne le soulignera jamais assez.

    Le bâtiment est composé d'un corps principal et de deux ailes en très léger retour ; celle de gauche abrite l'entrée de la cage d'escalier donnant accès au logement du 1er niveau, tandis que celle de gauche abrite l'entrée de l'atelier du garage.

    À la différence également du Relais de Sully, celui-ci comporte une couverture de type traditionnel (pas de toit en terrasse comme au Relais de Sully) et intègre des éléments dits « régionalistes » (appareils de brique) en façade, de part et d’autre de la vitrine centrale et entre les baies de l’étage, dont l’appui est filant et se prolonge de chaque côté de la rangée de fenêtres pour former un bandeau qui court sur toute la largeur de la façade. Celle-ci est surmontée d’une corniche de briques aux angles de pierre. C’est un modèle de corniche (brique et pierre) que l’on retrouve à de très nombreux exemplaires dans la commune.

    Le soubassement du rez-de-chaussée est largement vitré grâce aux quatre poteaux qui reprennent la charge des éléments supérieurs et permettent de s’affranchir de murs porteurs.

    La rotonde (déjà mentionnée ici « Rotondes ») constitue également un élément fréquent dans ce type d’architecture commerciale, et notamment dans les garages automobiles.

    La façade de l’atelier (à l’arrière du bâtiment), visible dans l’Allée des Jardiniers, reprend elle aussi les caractéristiques de l’architecture du mouvement moderniste des années 1950 : baies juxtaposées (au nombre de huit), appui de baies filant sur toute la longueur de cet alignement de baies. Même la porte d’entrée/sortie de l’atelier s’agrémente de l’encadrement saillant typique du vocabulaire architectural de ces années-là. Il est vraiment dommage que cette façade ne soit pas mise en valeur comme elle le mérite, notamment en lui donnant la même couleur blanche, caractéristique des garages automobiles de l’après-guerre, que le reste de l’immeuble. Le coût de ce ravalement ne serait pas exorbitant et permettrait de redonner une belle cohérence à l’ensemble du bâtiment.

     

    Voie de garage (II)

    Alignement de 8 baies dépourvues d'encadrement, avec appui filant - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    Le pignon de l’aile droite du bâtiment, également visible dans l’Allée des Jardiniers, se caractérise notamment par un ensemble particulièrement dépouillé et élégant de baies élancées organisées en triptyque, possédant un léger encadrement en saillie filant dans sa partie supérieure.

     

    Voie de garage (II) 

    Trois baies avec appui filant - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    La présence d’un sous-sol se manifeste en surface par un double appendice bordant l'escalier de part et d'autre. Il est parfaitement années 1950-60, tout en rondeur, comme c’était le cas dans ces années-là, notamment dans l’automobile (ça tombe bien !), où bon nombre des ailes de voiture adoptaient ces formes arrondies, parfois même hypertrophiées (aile avant de 2 CV Citroën, de Panhard 17, etc.).

     

     Voie de garage (II)

     

    Voie de garage (II)

    Détail - Cliquer sur les photos pour les agrandir 

     

     

    Autant d’éléments caractéristiques qui font de ce garage automobile un bel exemple du vocabulaire architectural des années 1950-60. Il mérite à ce titre toute notre attention et tout notre soin.

     

     

    [Mis en ligne le 28/02/2017]

     


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    Le site Web on ne peut plus officiel de la commune est une vaste blague. On l’a déjà fait remarquer à plusieurs reprises (mot clé « site web »).

    Nouvelle preuve : le dernier numéro du magazine communal Sully Mag mis en ligne est celui de… mars 2016 !

     

    Dernier « Sully Mag » !

    Copie d'écran du site Web officiel - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

     

     

    On se foutrait pas du monde, des fois ?

     

     

     

    [Mis en ligne le 24/02/2017]

     

    Mise à jour du 1/03/2017

    C'est rectifié (voir copie d'écran ci-dessous), même si les archives des numéros précédents ont disparu, ce qui est quand même un comble : c'est, toutes proportions gardées, comme dans le 1984 de George Orwell, où le passé n'a plus droit de cité et où la mémoire est suspecte... Dommage.

     

    Dernier « Sully Mag » !

    Copie d'écran du site Web officiel (onglet Sully Mag) au 1/03/2017

     


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    Ça y est, il vient de paraître, le décret instaurant la prime de 200 euros pour tout achat d’un vélo à assistance électrique (VAE), souvent appelé, à tort, « vélo électrique ». Autrement dit, n’importe qui, sans conditions de ressources, a droit à une ristourne à peu près équivalente à un cinquième (ou un dixième) sur le prix moyen d’un VAE de très bonne facture (entre 1 000 et 2 000 euros), offerte par l’État (jusqu’au 31 janvier 2018). Il suffit pour en bénéficier d’envoyer sa facture d’achat à l’Agence de services et de paiement (ASP) (il faut patienter un peu : un portail Web sera opérationnel dans les prochaines semaines).

    Bref, plus d’excuse (on va être optimiste…) pour laisser plus souvent l’auto au garage, même si l’on habite dans un quartier périphérique de notre bonne commune. Prenons un exemple au hasard. Vous habitez Grand Pont (ce qu’à Dieu ne plaise) et vous travaillez en centre-ville. Environ 5 km, ça vous fait un peu loin avec un vélo normal. Soit. N’est pas Kurt Searvogel qui veut. Qu’à cela ne tienne. Désormais, grâce à votre VAE flambant neuf acquis à l’aide de cette prime de 200 euros, plus besoin de voiture pour venir en ville. Trois coups de pédale électrifiés (labellisés Ségolène) et le tour est joué : vous voilà en plein centre-ville en un rien de temps, et sans gros effort. Et pas de problème de stationnement, ce qui vous fait encore gagner du temps (et de l’argent, quand les horodateurs auront été installés) !

    Cerise sur le gâteau, nous avons en centre-ville (Chemin de la Levée, dans les locaux de l’ancienne usine de vélos Helyett, qui a fait, à une époque pas si lointaine, la renommée de Sully dans ce domaine : Anquetil a battu le record de l’heure en 1956 sur un vélo Helyett fabriqué cheu nous, rien que ça), un excellent vélociste commercialisant un excellent matériel Made in France. Il s’agit de la marque Gitane, dont l’usine se trouve à Romilly-sur-Seine, dans l'Aube. Gitane fabrique d’excellents VAE fiables et durables, que notre vélociste du Chemin de la Levée, se fera un plaisir d’entretenir si besoin était. Parce que, avec une prime de l’État français, il ne viendrait quand même à l’idée de personne d’aller acheter un vélo 100 % Made in PRC…

    Le catalogue VAE urbains de la marque Gitane est ici. Croyez-nous, c’est du très bon matériel, et, Chemin de la Levée, se trouve, en plus (on ne le dira jamais assez), un excellent vélociste. Bref, c’est simple : mieux, ben, y’a pas.

     

    Coup de pouce au coup de pédale

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 22/02/2017]

     


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