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    Nous le savons tous, mais on ne se lasse pas de le dire : nous vivons une époque formidable.

     

    Comparons par exemple les subventions d’argent public versées à un acheteur d’une voiture électrique et à l’acheteur d’un vélo électrique.

     

    Voiture électrique

    La subvention peut atteindre un maximum de 6 000 euros (27 % du prix d’achat TTC de la voiture). C’est sans compter le « super bonus » supplémentaire si l’acheteur se débarrasse d’un ancien véhicule diesel.

    Bizarrement, cette subvention n’est pas liée aux conditions de ressources ni à l’imposition sur le revenu (elle est octroyée, que l’acheteur soit imposable ou pas).

     

    Vélo électrique

    La subvention peut atteindre un maximum de 200 euros, mais les conditions d’attribution sont nombreuses !

    À l’inverse de la subvention pour une voiture électrique, il ne faut pas être imposable pour en bénéficier… Si vous payez des impôts sur le revenu, il faut vous tourner de préférence vers une voiture électrique !

    Ce n’est pas tout : cette subvention n’est accordée qu’en complément d’une autre subvention versée par une collectivité locale (la commune, par exemple). Pas de prime locale, pas d’aide de l’État… Par exemple, si vous achetez un vélo électrique Gitane – il en existe de très bons – chez Vannier Cycles (Chemin de la Levée), c’est zéro subvention.

    Rien de tout cela, bien sûr, pour l’acquisition d’une voiture électrique.

    Mais ce n’est pas fini : l’acheteur d’un vélo électrique ayant bénéficié d’une prime versée par l’État doit s’engager à ne pas revendre son vélo avant un an. Pour une voiture électrique, l’engagement n’est que de 6 mois…

    Mais ce n’est pas encore tout : la subvention versée par l’État pour l’acquisition d’un vélo électrique ne peut dépasser celle (obligatoire) versée par la collectivité locale. Si par bonheur, une commune accorde une prime de 50 euros pour l’achat d’un vélo électrique, l’État ne versera pas plus de 50 euros ; dit autrement, la prime ne sera dans ce cas que de 100 euros. Bref, vous ne pourrez obtenir 200 euros de prime (le maximum prévu) que si une collectivité locale prévoit d’accorder une prime de 100 euros pour l’achat d’un vélo électrique.

    Mais ce n’est pas fini ! Cette subvention totale (collectivité locale + État) ne pourra dépasser 20 % du prix d’achat TTC du vélo. Si vous souhaitez obtenir une subvention de 200 euros, vous devrez donc acheter un vélo qui coûte au moins 1 000 euros…

    À condition qu’il ne soit pas équipée d’une batterie au plomb, auquel cas la subvention n’est pas attribuée.

    C’est tout. Rien sur la couleur du vélo… De toute façon, dans notre bonne commune n’accordant aucune subvention pour l’achat d’un vélo électrique, la subvention totale (collectivité locale + État) sera toujours égale à zéro, quel que soit le vélo acheté et sa couleur.

    Bref, si vous voulez profiter d’une subvention, achetez donc plutôt une voiture électrique… Ça tombe bien, dans notre bonne commune, on réaménage à grands frais des parkings...

     

     

    [Mis en ligne le 15/02/2019]

     


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    Le dernier photographe de notre commune a mis la clé sous la porte il y a presque un an déjà, en mars 2018 (lire ici « Clic-clac de fin »).

    L’occasion de rendre hommage à l’un de ses prédécesseurs (à voir ici également « Le défilé des sports scolaires (les lendits) » le cliché d’un autre photographe sullylois de la même époque, R. Leroy), grâce à ce petit porte-photo d’identité retrouvé par hasard dans la boîte aux trésors.

     

    Histoire de la photographie communale : Jean Pilté 

     

     

     

    Jean Pilté, photographe, avait son studio à l’emplacement de l’actuel restaurant Le Trévi. Nous n’avons malheureusement pas de photo de l’endroit. Si un lecteur/une lectrice en a une (ou plusieurs) dans ses trésors et s’il/si elle souhaite la/les mettre à la disposition de tous, il/elle est évidemment le/la bienvenu/e.

    Aujourd’hui, le seul photographe communal, installé en mairie, est numérique, automatisé… et n’a plus figure humaine. Même plus besoin de lui dire ni bonjour ni merci ! Il ne sait faire que des photos administratives, le pauvre !

    On s’est peut-être fait avoir...

     

     

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 11/02/2019]

     


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    À ceci, vers la fin du XVIIe siècle.

     

     

    À quoi ressemblait notre bonne commune quand nous n’étions pas encore nés ? 

    Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

     

    Ce dessin constitue une (petite) partie du Plan d’arpentage du domaine du duc de Sully établi vers la fin du XVIIe siècle (ce plan est reproduit dans son intégralité à la page 169 de l’ouvrage de Christian Cardoux, Sully-sur-Loire, des origines à la Révolution française).

    Le centre-ville était encore à cette époque entouré d’un rempart fortifié et de fossés défensifs, à l’exception du quartier Saint-François, construit hors-les-murs.

    On ne saura jamais à quoi aurait ressemblé notre centre-ville si l’enceinte de fortification et les portes fortifiées (Porte de Sologne et porte de Berry notamment) avaient été conservées au lieu d’être presque entièrement détruites. Un petit Avignon ou un mini-Carcassonne, qui dit mieux ?

    Quoi qu’il en soit, ce qui frappe avant tout, c’est l’importance du domaine occupé par le duc de Sully et ses proches comparé à la ville elle-même. Pour un calcul plus précis, lire ici « La ville et le château : les Sullylois et le duc ».

     

     

    [Mis en ligne le 6/02/2019]

     


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