Il y a 100 ans

Aujourd’hui

Si, si, c'est bien le même lieu ! Bien dégagé autour des oreilles... Les décideurs locaux successifs, au risque de passer pour des idiots, font progressivement, et de manière irresponsable, disparaître les grands arbres urbains de la commune - Cliquer sur les photos pour les agrandir 

Ce qui est le plus marquant dès le premier coup d’œil, c’est la différence au niveau du paysage arboré : il y a un siècle, un double alignement de tilleuls taillés en rideau de part et d’autre de la chaussée, sans compter les deux marronniers (en fleurs) au premier plan. Aujourd’hui, tout ce patrimoine arboré a été détruit au profit de petits arbustes en bac et autres bacs à fleurs (lire notamment ici « Sully-sur-Loire, la petite ville des petits arbres en pot (1) », ici « Sully-sur-Loire, la petite ville des petits arbres en pot (2) », ici « Ils sont arrivés, les petits arbres en pot ! ») et ici « À propos du réaménagement et de l'abattage des tilleuls du Square du Souvenir ».

Autre différence marquante : la cime des peupliers que l’on aperçoit à droite de la photo, à l’emplacement de ce qui est aujourd’hui le Square du Souvenir. Ces peupliers bordaient le ru d’Oison (lire et voir photo ancienne de ce lieu ici « Le ru d’Oison ») qui coulait à l’air libre à cet endroit, avant de se jeter dans la Loire.

L’Avenue de Béthune (jumelage oblige) ne portait pas encore ce nom : c’était l’Avenue du Pont, ou l’Avenue du Pilier, ou encore la Promenade du Pilier.

Autre différence de taille visible à l’arrière-plan du cliché : la rue Porte des Sables était accessible directement depuis l’Avenue du Pont, alors qu’elle ne l’est plus aujourd’hui (elle n’est accessible que depuis la rue du Maréchal Foch). Le rang de maisons existant aujourd’hui (celui où se trouvent notamment l’agence immobilière du Château, le commerce  « Tabac du château » et le restaurant italien « La Rome antique ») barre en effet l'accès direct à la rue Porte des Sables (sauf si l’on est piéton, puisqu’on peut dans ce cas emprunter le passage ménagé dans le rang de maisons).

Globalement, voici comment se présentait le plan de cette partie de la commune il y a une centaine d’années (ci-dessous). Les destructions de la Seconde guerre ont eu raison de la plupart du bâti existant il y a 100 ans et la période de reconstruction a fait le reste, que nous connaissons aujourd’hui.

[Mis en ligne le 15/03/2018]