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    Je viens d’apprendre le décès de Monsieur Maître.

    Je suis à un âge où plus grand-chose de ce qui est humain ne m’étonne, mais, malgré tout, j’étais toujours émerveillé de le voir chaque matin disposer devant son magasin quelques chaises et autres objets qu’il mettait en vente, comme il le faisait depuis si longtemps (toujours ?).

    Pour un peu, on se serait pris à croire que la Faucheuse l’avait perdu de vue.

    Je lui avais indirectement consacré, respectueusement, plusieurs billets (ici « Une panière drès drès cholie », ici « La vannerie et le nuit des temps » et ici « Comme autrefois (la nostalgie du vannier »).

    Quand j’ai quitté Sully cet été, j’avais tenu à lui acheter quelque chose, comme en souvenir de mon passage sullylois. J’étais allé dans sa boutique en juin lui acheter un cabas à provisions. Il était, vu son âge, étonnamment dynamique et vif dans ses mouvements et j’avais été surpris de le voir me rendre la monnaie sans chausser de lunettes…

    C’est avec lui tout un pan de l’histoire commerciale de Sully et de l’histoire de Sully tout court qui disparaît. Il n’y aura plus de vannier à Sully.

    Reposez-vous bien, Monsieur Maître, vous l’avez amplement mérité.

     

     

    [Mis en ligne le 24/10/2020]

     

     


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    Votre blogueur préféré allant se faire voir ailleurs sous d’autres cieux, l’heure est venue de prendre congé de vous, chères lectrices et chers lecteurs qui m’avaient fait l’honneur de me lire au cours de ces huit dernières années.

    L’éloignement géographique rendant évidemment impossible la poursuite de ce blog consacré à ce qui sera désormais mon ancienne bonne commune, ce billet vient définitivement clôturer le blog « Sully-sur-Loire, mode d'emploi ».

    Les données statistiques sont implacables : depuis le 9/01/2013, vous avez été plus de 200 000 à lire ce blog ; le nombre maximal de lecteurs connectés à la même seconde sur le blog s’établit à 129 ; le nombre de pages vues s’élève à près de 800 000 ; le blog comporte 973 articles et 3 794 commentaires de votre part. Ce n’est pas rien.

    Peut-être l’un-e de vous aura envie-t-il-elle de reprendre le flambeau et de continuer à évoquer notre commune sur la Toile, afin qu’à mon tour, à distance, je puisse avoir des infos non politiciennes ni officielles sur mon ex-bonne commune (le blog n’a jamais été une annexe de Sully Mag…).

    Je remets en ligne ci-dessous (sur la plateforme Calaméo) l’intégralité des billets publiés depuis le début de l’aventure. Ils constitueront une photographie certes sommaire, mais qui aura le mérite d’exister, de quelques aspects plus ou moins anecdotiques ou significatifs du Sully du début du 21e siècle.

    C'est certain, notre bonne commune ne sera plus jamais la même sans ce blog...

     

    MERCI de m’avoir accompagné sur la Toile, ne serait-ce que virtuellement, pendant toutes ces années, et bonne poursuite de vos diverses aventures et pérégrinations sullyloises.

     

     

     

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    [Mis en ligne le 29/06/2020]

     

     

     


    12 commentaires
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    Pendant ce temps, non loin de notre bonne commune, les salades se racontent, en rangs d’oignons, mi-chèvre mi-chou et mi-figue mi-raisin.

    Nous n’en dirons pas plus...

     

     

    Raconter des salades

    Rangs de salades (Charleuzy) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 26/06/2020]

     

     

     


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