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    Encore une incohérence entre le plan de la commune sur le site Internet officiel (plan interactif) et la réalité de la plaque de rue (lire également ici pour la place Boige et ici pour la rue Antony Morlon).

    Cette fois, c’est au Faubourg Saint-Germain que ça se passe.

     

    Rue du chanoine Edmé Boullier ou Rue de l’abbé Boulier ?

    Plaque de rue - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Rue du chanoine Edmé Boullier ou Rue de l’abbé Boulier ?

    Copie d’écran du plan interactif de la commune (site Web officiel) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    « Boullier » (deux l) sur la plaque de rue, « Boulier » (un seul l) sur le plan interactif.

    Dans la manœuvre, le chanoine est devenu abbé. Il a également perdu son prénom. Tant qu’à faire…

    Bref, vu le bazar qui règne à cet endroit, et pour contenter (presque) tout le monde, on propose purement et simplement de rebaptiser cette rue « Rue Boris ».

    Comme ça, au moins, on sera peinard.

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 13/02/2015]

     

     

    Rue du chanoine Edmé Boullier ou Rue de l’abbé Boulier ?


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    Le verdict est douloureux, mais sans appel.

    « 

    La commune de Sully est aujourd’hui la seule ville française de moins de 6 000 habitants, située en zone rurale, touchée par ce phénomène de pauvreté*

    »

     

    Le Journal de Gien, 29 janvier 2015 (article complet ci-dessous)

     

    * Souligné par nos soins

     

    Alors il s’en mordra les dents

    Le Journal de Gien (29 janvier 2015) - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

    Bref, 1 500 Sullylois sur 5 500 savent désormais officiellement qu’ils sont pauvres (en admettant qu’ils ne s’en soient pas déjà aperçu !).

    Comment en est-on arrivé là ? Comme toujours, cette situation n’est pas tombée du ciel ; elle a une histoire.

    Puisque Sully est la seule et unique commune française touchée par cette situation, il s’agit bien en l’occurrence d’une singularité locale. Les acteurs – ne disons pas « responsables » – locaux sont dès lors les premiers montrés du doigt. À Sully, la situation est plutôt simple, étant donné qu’il n’y a jamais eu d’alternance politique : ce sont les mêmes qui ont été aux commandes d’un bout à l’autre, à savoir la droite conservatrice, à quelques variantes tout à fait marginales et insignifiantes près. Bref, impossible de dire, comme c’est souvent le cas : « C’est pas moi, c’est l’autre ».

    L’urbanisation du quartier du Hameau date des années 1970. Quarante années donc au cours desquelles la situation s’est progressivement dégradée au point où elle en est aujourd’hui. Le moins qu’on puisse dire est qu’il s’agit d’un bilan très singulièrement mitigé pour les différents décideurs de toute cette longue époque – quarante ans, ce n’est pas rien ; c’est trop en tout cas pour plaider le « nous avons manqué de temps ».

    Mais au fait, bientôt, à Sully, il y a des élections, avec leurs grandes manœuvres, leurs « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette », leurs petits calculs, leurs ascenseurs, leurs renvois d’ascenseur, leurs stratégies, leurs coups fourrés (foireux ?), leurs trucs et leurs machins. Bref, c’est comme avant, comme toujours, comme si de rien n’était.

    Misère...

     

     

     

    [Mis en ligne le 11/02/2015]

     

     

    Pauvre Hameau !


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    Le piéton, le trottoir et la voiture (électrique)

    Borne de recharge électrique et voiture électrique sur le trottoir (Photo ©CARFREE)

     

     

    Elle ne vous rappelle rien, cette photo de voiture électrique sur le trottoir ?

    Souvenez-vous : on avait montré la même ici dans notre bonne cité (rue du Séchoy).

    L’occupation de l’espace public par la voiture, notamment électrique et notamment des trottoirs en principe réservés aux piétons (et des voitures sur les trottoirs, ce sont des piétons sur les chaussées !), n’est pas le fait du hasard ; elle a une histoire.

    Les sceptiques pourront avec profit lire le récit de cet abandon de l’espace public (qui trouve un écho à Sully dans l’abandon de l’espace public par les équipes municipales successives, par le biais de la création de parcs de stationnement toujours plus nombreux en centre-ville) dans l'excellent article suivant (source : Carfree), illustré par la photo présentée ci-dessus. En voici les premières lignes :

     

    « 

    Comme tout le monde le sait, la voiture n’occupe qu’une part infime de l’espace public… Il fallait donc urgemment lui donner encore plus d’espace, pour le bien de la planète, du climat et des petits oiseaux. C’est donc une infamie de plus du gouvernement socialiste, à savoir l’abandon gratuit de l’espace public à la bagnole électrique.

    Tout est parti d’une loi votée en catimini l’été dernier, la LOI n° 2014-877 du 4 août 2014 facilitant le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l’espace public. Rarement on a vu une loi mise en place aussi rapidement. La première lecture de la loi a eu lieu le 6 mai 2014 et son adoption a été votée au Parlement, le 23 juillet 2014. Le 4 août, la loi était définitivement adoptée et publiée au journal officiel le 6 août!

    Il aura fallu trois mois au total, en plein cœur de l’été, pour que l’Etat et les collectivités locales abandonnent gratuitement l’espace public pour mettre en place un vaste réseau de bornes de recharge pour voitures électriques. [Lire la suite sur le site de Carfree en cliquant ici

    »

     

    Piétons sullylois, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Dépêchez-vous d’emprunter les trottoirs… pendant qu'il est encore temps.

     

     

     

    [Mis en ligne le 9/02/2015]

     

    Le piéton, le trottoir et la voiture (électrique)


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