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    On en avait dit deux mots ici récemment : un nouveau panneau indiquant que Sully faisait partie de la Communauté de communes du Sullias a été ajouté aux panneaux signalant les entrées de ville.

     

    Bonjour Communauté de communes du Sullias. Adieu Sologne !

     

    Bonjour Communauté de communes du Sullias. Adieu Sologne !

    Le nouveau panneau de la Communauté de communes du Sullias - Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

     

    Ajouté ? Pas vraiment. Disons plutôt qu’il en a remplacé un autre. Voyez plutôt sur le même ensemble de panneaux à l'entrée de la commune (sur le C8, route de Coullons). Il y avait bel et bien un autre petit panneau avant celui de la Communauté de communes.

     

    Bonjour Communauté de communes du Sullias. Adieu Sologne ! 

     

    Bonjour Communauté de communes du Sullias. Adieu Sologne !

    Le panneau "Sologne" remplacé par celui de la Comcom - Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

    Disparu ce petit panneau indiquant que notre commune appartient, partiellement au moins, à l’entité solognote (lire ici). Le chêne (car c’en est un, forcément !) figurant sur le logo de la Comcom du Sullias a supplanté la massette solognote. Le chêne ou le roseau. Adieu Sologne* ! 

     ………………………

    * C’est notre fidèle lecteur et intervenant « el solognot » qui va être content !...

     

     

     

    [Mis en ligne le 7/02/2015]

     

    Bonjour Communauté de communes du Sullias. Adieu Sologne !


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    Avant les bombardements de 1944 (6 juillet 1930)

    Rue des Écoles vue depuis le boulevard Jeanne d’Arc

    Photo extraite de l'ouvrage de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire - A la recherche du passé suspendu (page 127) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Actuellement

    Rue des Écoles vue depuis le boulevard Jeanne d’Arc

    Rue des Ecoles aujourd'hui - Cliquer sur la photo pour l'agrandir 

     

     

     

    Pas facile de s’y reconnaître, tant les lieux ont changé ! Faisons abstraction des 20 cm d’eau dans les rues, dus à la crue du ru d’Oison (lire ici) du 6 juillet 1930 et regardons d’un peu plus près le paysage urbain.

    Nous sommes à l’angle du boulevard Jeanne d’Arc et de la rue des Écoles, en regardant vers la rue du Coq, en arrière-plan.

    Seule subsiste la maison de droite (« Pâtisserie »), aujourd’hui agence bancaire BNP Paribas. Les plus anciens d’entre nous se souviennent sans doute de la pâtisserie tenue par M. Ramond (le pâtissier s’appelait M. Baron à l’époque de la photo de 1930), de son salon de thé ainsi que de la table et des deux chaises installées sur le trottoir, l’été. Si par hasard un lecteur avait des photos de ces instants de vie qu’il aurait envie de voir figurer en bonne place sur le blog, il serait évidemment tout à fait bienvenu et chaleureusement remercié…

    Le grand bâtiment imposant qui, sur la photo de 1930, ferme la rue des Écoles est l’ancienne école des garçons, détruite lors des bombardements de 1944. Aujourd’hui, ce sont les conteneurs du Sictom qui ferment la perspective. Autres temps, autres mœurs !

     

    Rue des Écoles vue depuis le boulevard Jeanne d’Arc 

    L'ancienne école des garçons, détruite en 1944 (Photo extraite de l'ouvrage de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire - A la recherche du passé suspendu, page 111). A gauche, la rue du Coq - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    La rue des Ecoles vue depuis le boulevard Jeanne d'Arc après les bombardements de 1944 

    Rue des Écoles vue depuis le boulevard Jeanne d’Arc 

    Photo extraite de l'ouvrage de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire - A la recherche du passé suspendu (page 147) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    Hormis la pâtisserie Baron (à droite) qui a échappé par miracle aux bombardements (il y a peut-être un dieu pour les pâtissiers et on ne va pas s’en plaindre !), tous les autres bâtiments ont été touchés et plus ou moins détruits, avant d’être rasés et reconstruits tels que nous les connaissons aujourd’hui et de donner à la rue son aspect actuel.

    À gauche, la maison et l'atelier détruits étaient ceux d’un sabotier (hé oui, on faisait encore des sabots à Sully en 1944 !). Ce sabotier, M. Avignon, y entreposait notamment le bois nécessaire à la fabrication de ses sabots (Source : Dany Lemelin, ouvrage cité). Ils ont été remplacés par l’actuelle maison du vannier M. Maître, très années 1950, au superbe balcon dessiné comme une aile de Cadillac de ces années-là et aux deux fûts de colonne au modernisme marqué, sans chapiteau ni base. À notre goût, c’est l’une des plus réussies de la Reconstruction du centre-ville avec celle située au n° 2 du même boulevard (actuellement « Coiffeur de bien-être ») ainsi que l’immeuble abritant actuellement le garage auto/station service « Le Relais de Sully » (rue Porte de Berry). Ces trois immeubles ont su échapper au style néorégional employé lors de la Reconstruction pour la totalité des bâtiments du centre-ville, en adoptant résolument la véritable architecture des années 1950. Ils se détachent avec bonheur de l'ensemble du bâti reconstruit du centre-ville, marqué par le caractère tristounet du « néo » qui fait déjà vieillot même quand il est neuf !

    L’ancienne école détruite est aujourd'hui un groupe scolaire. Une école en a remplacé une autre : la rue des Écoles mérite bel et bien toujours son nom.

     

     

    [Mis en ligne le 4/02/2015]


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    Avertissement : si vous êtes un farouche partisan de la voiture et si vous estimez que la pratique du vélo est un archaïsme moyenâgeux, ne regardez pas les deux vidéos qui suivent : elles vous paraîtront insoutenables.

     

    Allons à l’école à bicyclette (l’exemple de Culembourg, Pays-Bas)

     

     

    L’arrivée des élèves au collège - Le parc à vélos (Pays-Bas)

     

     

    Si, n’écoutant que votre courage, vous les avez malgré tout visionnées et si vous voulez vous remettre de vos émotions, vous pourrez comparer les dimensions du parking à vélos du collège néerlandais de la deuxième vidéo à celles du collège de Sully. Vous serez rassuré(e).

    S’agissant des cheminements cyclables, vous pourrez peut-être mieux imaginer ce que ressentent les cyclistes néerlandais qui empruntent l’itinéraire de la Loire à vélo lorsqu’ils se trouvent contraints de traverser la Loire sur le pont routier de Sully (lire également iciici et ici). Vous voulez savoir ? Ils ont le sentiment qu’il y a quelque chose qui cloche...

     

     

    [Mis en ligne le 1/02/2015]


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