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    Effet d’annonce ou effet réel ? Toujours est-il que la décision et l’action mentionnées dans l’article de La Rep (à lire ici « Les élus de Sully fouillent dans les poubelles pour lutter contre les incivilités ») laissent perplexe. Est-ce vraiment le boulot de nos mandataires élus d’aller fouiller dans les poubelles ? On en vient presque à se dire qu’il vaudrait mieux pour eux que ce soit un simple effet d’annonce. Doivent-ils/elles à ce point payer de leur personne en allant farfouiller dans des sacs poubelles à la recherche d’indices les mettant sur la voie du contrevenant-gros dégueulasse-sans gêne et sans cerveau qui a déposé ses déchets n’importe où, charge à la collectivité de les ramasser ? Doivent-ils/elles pousser le dévouement jusque là ? On avoue ne pas en être convaincu…

    Pour autant, comme ce problème de dépôts sauvages nous concerne – et nous dérange – tous, pourquoi ne participerions-nous pas collectivement à l’identification de ces contrevenants dégueulasses, sans-gêne et indisciplinés qui, au sens propre (!), nous signalent sans ambiguïté par leur comportement qu’ils nous emmerdent, ce que nous ne sommes pas, après tout, obligés d’accepter…

     

    Les élu(e)s pris(es) la main dans le sac

     

     

    C’est pourquoi nous en appelons à la vigilance citoyenne : puisque le surcoût dû à ces comportements délictueux est supporté par la commune, et donc par bon nombre de Sullylois condamnant ces comportements, n’hésitons pas un instant. Signalons-les aux autorités. Ouvrons l’œil. Soyons tous des caméras mobiles. Ne laissons pas nos mandataires élus faire seuls le sale boulot ! (lire également ici « Dépôts sauvages : des solutions, ben, y'en a pas »).

    Cela étant, comme il est indiqué dans l’article de La Rep (et comme chacun a d’ailleurs pu s’en rendre compte), ces dépôts sauvages au pied des conteneurs du Sictom se sont multipliés avec le nouveau projet de redevance incitative mis en œuvre par le Sictom (et voté par les élus délégués auprès du Sictom). Auparavant, il faut bien reconnaître que les abords des conteneurs étaient propres. Dit autrement, il existe un lien de cause à effet entre l’explosion des dépôts sauvages et la redevance incitative. Très souvent, quand un dispositif n'est pas adapté, il n’y a pas d’autre solution que de le modifier. Peut-être (sans doute) y a-t-il là un genre de piste à creuser…

    Au fait (on dit ça comme ça), il y a manif, Bd du Champ de Foire ce samedi 16 septembre à 14 heures. Plus d’infos ici.

     

    Les élu(e)s pris(es) la main dans le sac

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 13/09/2017]

     


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    S'il vous arrive en fin d’été de jeter un regard sur l’eau des douves du château, vous l’avez déjà remarqué : l’eau est plus souvent verdâtre que bleue. C’était le cas ces dernières années (nous en avions dit deux mots ici et ici « L’eau verte vous va si bien » et ici « Un 11 septembre bien d’cheu nous : les pêcheurs contraints de plier les gaules ».

    Cet été, les aérateurs flottants qui fonctionnent dans les douves (photos ci-dessous) ont pour objectif de prévenir cette marée verte en oxygénant l’eau.

     

    Aérons-nous !

     

    Aérons-nous !

     

    Aérons-nous !

    Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

     

    Comme, en même temps, c’est un peu Versailles, tout le monde est content (le touriste - c’est bien connu – aime le jet d’eau et le feu d’artifice). Reste à voir si l’efficacité sera au rendez-vous.

     

    |Merci à B. M.-S. pour les photos|

     

     

    [Mis en ligne le 11/09/2017]

     


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    C’est aujourd’hui la fête de la chasse (pardons, de la Sange) dans notre bonne commune. On avoue qu'à nos yeux, ce n’est pas ce qu’elle fait de mieux, mais notre sénateur local, créateur de l’événement, étant lui-même chasseur dans l’âme jusqu’à devenir le président du groupe d’études Chasse au Sénat (voir ici sur le site du Sénat et copie d’écran ci-dessous, et lire également ici « L’oiseau et le gibier ») après avoir, un temps, frayé avec l'inénarrable parti CPNT (Chasse, Pêche, Nature et Traditions), y tient sans aucun doute comme à la prunelle de ses yeux.

     

    Promenons-nous dans les bois… pendant que le chasseur n’y est pas 

    Copie d'écran Groupe d'études du Sénat/Groupe d'études Chasse et Pêche - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

     

    Cette « fête », qui coïncide donc avec l’ouverture de la chasse (pur hasard, bien entendu), va donc, comme chaque année, mettre sur le devant de la scène ce « loisir » glauque et mortifère (hé oui, le chasseur aime tuer pour se distraire et passer le temps le dimanche) qui fleure bon la chaussette mouillée dans la botte en caoutchouc.

    Chacun apprécie les odeurs qu’il peut…

    À Sully-sur-Loire, mode d’emploi, on n’a pas la même boussole et on préfère vous recommander deux ouvrages sur ce thème (introuvables à la bibliothèque municipale, et que vous n’êtes d'ailleurs pas près d’y trouver…).

    Marc Giraud est porte-parole de l’ASPAS (si vous ne connaissez pas l’ASPAS, il n’est pas trop tard ; c’est ici).

     

    Promenons-nous dans les bois… pendant que le chasseur n’y est pas

     

    Pierre Athanaze est naturaliste et président de l’ASPAS après avoir été membre du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (CNCFS) et administrateur de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pendant une dizaine d’années. Autant dire qu’il connaît le milieu cynégétique de l’intérieur, et de très près, et que, de surcroît, ce n’est pas du tout le type d’homme à raconter des sornettes.

     

    Promenons-nous dans les bois… pendant que le chasseur n’y est pas

     

    Bref, bonne lecture, et prudence dans les bois le dimanche !

     

     

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 8/09/2017]

     


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