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    Comme dit le philosophe, le changement, c’est la vie. La preuve – s’il en fallait une – chez nous, avec ces deux commerces : l’un qui ferme (La Fromagerie du Grand Sully, rue du Grand Sully), l’autre qui ouvre (la boucherie charcuterie Mulon, à l'angle de la rue du Grand Sully et de la rue des Écoles).

     

    Fermer, ouvrir… ouvrir, fermer 

    La fromagère s'en est allée en nous laissant ce petit mot sympa  - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    Fermer, ouvrir… ouvrir, fermer 

    Le boucher arrive bientôt, pour le plus grand bonheur des carnivores - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    On ne sait pas si c’est bon signe, mais, quoi qu’il en soit, on souhaite bon vent à l’ancienne commerçante et bonne chance au nouveau.

     

     

     

    [Mis en ligne le 6/09/2017]

     


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    S’il vous arrive de passer par là (place Henri IV et rue du Bout du Monde), vous aurez sans aucun doute remarqué que le monte-escalier pour les personnes à mobilité réduite était en panne depuis plusieurs semaines (je l’ai remarqué pour la première fois en juin).

     

    La panne éternelle du monte-escalier

     

    La panne éternelle du monte-escalier

    Le scotch commence à se détacher et l'encre a pâli avec le temps - Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

     

    S'agirait–il d’une panne éternelle et définitive que personne ne songe à faire réparer ?

    Question subsidiaire : quand la borne haut de gamme, installée à grands frais pour barrer l’entrée de la placette désormais privatisée de la rue du Bout du Monde (lire également ici « Ça s’en va et ça revient : quelques remarques sur la borne rétractable de la rue du Bout du Monde » tombe en panne, combien de jours reste-t-elle en panne ?

    On ne vous dit que ça...

     

     

     

    [Mis en ligne le 4/09/2017]

     


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    Suite de notre découverte des trésors botaniques de nos trottoirs sullylois (lire également ici « De la laitue sur nos trottoirs », ici « Le Canada rend visite à nos trottoirs » et ici « Des concombres (et des ânes) sur nos trottoirs »). Aujourd’hui, penchons-nous sur le pétunia.

     

    Du tabac sur nos trottoirs (le pétunia) 

    Pétunia (rue des Écoles) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Tout le monde le connaît bien, le pétunia, même si on est moins habitué à la voir pousser spontanément au pied des murs, dans les interstices entre mur et trottoir. Preuve qu’il est peu exigeant. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il appartient à la famille des solanacées, comme le tabac, et que son nom même vient d’un mot employé dans certains dialectes parlés par les Indiens d’Amérique du Sud pour désigner le tabac. Autrement dit, à une autre époque et sous d’autres latitudes, notre pétunia (ses feuilles) étai(en)t séché(es), puis fumé(es).

    D’ailleurs, en vieux français, le terme « pétun » a longtemps désigné le tabac.

    Edmond Rostand, dans la célébrissime « tirade des nez » (Acte I, scène 4) de Cyrano de Bergerac, emploie d’ailleurs le verbe « pétuner » au sens de « fumer ».

     

    Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
    La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
    Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ? »

     

     

    Bref, grâce aux pétunias qui poussent sur nos trottoirs, plus besoin de pousser la porte d’un buraliste ! Il suffit de se baisser et de cueillir. C’est ALTADIS qui va être content !

     

     

     

    [Mis en ligne le 2/09/2017]

     


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