Dany Lemelin, dans son remarquable Sully-sur-Loire, À la recherche du passé suspendu (p. 107), nous indique que Sully n’avait pas de bureau de poste avant 1822 et que le courrier était acheminé par Gien une fois par semaine (le lundi).

On y apprend ainsi que le premier bureau de poste a ensuite été installé au 4, rue du Faubourg Saint-Germain.

 Premier bureau de poste (rue du Fg St-Germain)

Le bureau s’est ensuite déplacé dans un immeuble neuf construit dans la rue des Avenots (l’actuelle rue Jean Jaurès).

Deuxième bureau de poste (rue des Avenots, l'actuelle rue Jean Jaurès). On aperçoit à peine le sommet du campanile du centre F. Kuypers, caché par une souche de cheminée.

Entièrement détruit lors des bombardements de juin 1940 (tout comme la quasi-totalité de cette rue), le bureau de poste de la rue des Avenots a provisoirement été hébergé dans l’ancienne halle (qui se trouvait alors rue du Grand Sully) avant d'être reconstruit après-guerre à l’endroit actuel, à l'angle de la rue Foch et de la rue du Grand Sully, à peu près à mi-chemin entre son premier emplacement de la rue du Faubourg Saint-Germain et son deuxième emplacement de la rue des Avenots.

 Troisième bureau de poste (rue du Grand Sully)

À la poste comme ailleurs, c’est bien connu, tout finit par des chansons…

[Mis en ligne le 29/10/2013]

Panache de fumée (usine Kronofrance, mai 2013). Photo B. M.-S.

C’est notre excellent et toujours vigilant (mais comment fait-il pour toujours être là au bon moment ?) photographe B. M.-S. qui nous offre ce cliché – réalisé sans trucage ! – du panache de fumée sortant de la cheminée principale de l’usine Kronofrance.

Saperlipopette ! Et dire qu’on a installé le Musée de la sorcellerie à Concressault !...

Lire également ici et ici.

[Mis en ligne le 27/10/2013]

C’est samedi 26 octobre 2013 la journée européenne de l’accessibilité (lire ici).    

Arrêtons-nous un peu à Sully et prenons cet exemple au hasard : vous venez de vous garer place Henri IV et vous souhaitez vous rendre à la bibliothèque. Ah oui, vous avez un enfant en bas âge que vous mettez en poussette. Itinéraire théorique le plus court : 60 mètres (voir ci-dessous).

 Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Facile ? Hé non, impossible : accès interdit par plusieurs marches (voir photos ci-dessous). Aucune rampe n’est prévue (alors que l’espace ne manque pas puisqu’il existe un double escalier).

 Fin de la rue du Bout du monde et son double escalier (photo : Cathy)

Il vous faudra donc faire un long détour pour accéder à la bibliothèque en passant par l’avenue de la Vénerie, la rue Porte de Berry, la place Maurice de Sully, la rue des Déportés, enfin la rue du Bout du Monde : 460 mètres de parcours de combattant (voir ci-dessous).

 Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Merci qui ?

Et ce n’est pas tout.

Le grand escalier (5 mètres de large) du passage des Douves, tout neuf (photo ci-dessous), est également inaccessible aux personnes à mobilité réduite. Par ailleurs, aucune place de stationnement pour personnes handicapées n’est prévue sur le parking de la place Boige qui vient pourtant d’être entièrement refait, ni d’ailleurs sur le parking de la place Henri IV (de toute façon, comme nous venons de le voir, aucun accès commode au centre-ville n’est possible par la rue du Bout du Monde à cause du double escalier : les personnes à mobilité réduite sont purement et simplement oubliées).

Tout cela est-il bien raisonnable ?

{Merci à Cathy pour l'info et les photos}

[Mis en ligne le 25/10/2013]