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«
Le centre-ville n’a […] pas été négligé : les rues ont été repavées en 1768, la dépense étant supportée par les propriétaires devant qui on passe.
»
[Christian Cardoux, Sully-sur-Loire de la Révolution française à la Révolution industrielle (2003), page 23.]
Entre-temps, le mode de financement a changé, mais les pavés restent les pavés. Exit en tout cas le bitume qui sent le pétrole, l’été, en plein cagnard. Alors, évidemment, nos cils olfactifs auraient plutôt tendance à trouver ça bien…
Pavés prêts à être posés dans la rue Foch (cliquer sur la photo pour l'agrandir)
[Mis en ligne le 11/10/2013]
1 commentaire -
On avait parlé ici et ici de l'arrachage de végétaux dans la rue du Séchoy et dans le quartier du Hameau.
On a dans le dernier bulletin municipal (Sully Info n° 45, sept. 2013) un début d’éclaircissement (ci-dessous). Soit dit en passant, il est dommage – mais c’est apparemment une tradition sullyloise bien ancrée – que ce soit toujours après coup… J’y reviendrai.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Encore une fois* (lire ici), l'équipe municipale actuelle arrache les arbres, les massifs, les arbustes et les haies au prétexte systématique qu’ils sont « en mauvais état ». C’est vraiment rengaine – et peu imaginatif – comme prétexte… à moins que ce ne soit l’aveu d’un manque pur et simple de véritables arguments.
D’autre part, les promesses totalement vagues, sans calendrier (« le service Espaces verts […] va prendre la relève et envisager […] en vue d’un réaménagement […] ») qui n’engagent que ceux qui les croient montrent bien qu’on est en pleine improvisation (en clair, on va commencer à envisager la possibilité d’étudier le projet d’une éventuelle replantation, etc.). Le tout, bien sûr, avec la bénédiction de Saint-Glinglin. Si vous croyez au Père Noël…
Plus que les arbres, les arbustes, les massifs et les haies prétendument « en mauvais état », ne serait-ce pas plutôt l’équipe municipale actuelle qui est « en mauvais état » ? Rien d’irrémédiable : comme chacun sait, le printemps est une saison propice aux grands nettoyages.
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* Compte rendu du conseil municipal du 20 juin 2013 (page 9) :
« M. le Maire répond que M. GALENE est responsable de la commission, et expose que si on a enlevé les arbres c’est qu’ils étaient en mauvais état. » [à propos des tilleuls de l'avenue de Béthune]
Télécharger le compte rendu en PDF (325 Ko) en cliquant sur l'icône ci-contre
[Mis en ligne le 9/10/2013]
6 commentaires -
L’été, la ville semble avoir pris fait et cause pour les touristes, qui, comme chacun sait, ne font que passer. Trois petits tours et puis s’en vont…
Car que faire à Sully
À moins que l’on ne Sange ?
Bref, le touriste est roi et, nous dit-on, doit être choyé, bichonné, dorloté et aux-petits-oignonné. Sauf que ledit touriste n’est là que quelques heures, tandis que nous, pauvres Sullylois, nous sommes à Sully… hé ben oui, tout le temps.
Cette différence existentielle a au moins une conséquence concrète, sur laquelle je voudrais ici attirer votre attention : les bacs à fleurs.
Vous l’avez sans doute remarqué : on en voit de deux types à Sully. Ceux destinés au regard des touristes (vous savez, ceux qu’il faut choyer, bichonner, dorloter, aux-petits-oignonner) et ceux destinés au regard des autres, de nous autres, pauvres indigènes.
Car ce ne sont pas les mêmes, figurez-vous.
On trouve les premiers dans le périmètre immédiat du château et de l’église Saint-Germain, lieux vers lesquels convergent essentiellement les visiteurs. On trouve les autres ailleurs. Qu’on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas : un bac rempli de fleurs, c’est malgré tout mieux que rien.
D'abord, les bacs à fleurs pour visiteurs
Bac à fleurs sur le parvis de l'église Saint-Germain
Bac à fleurs devant le château
Et maintenant, les bacs à fleurs pour indigènes
Devant le bureau de poste central
Route de Cerdon
Route de Cerdon (un peu plus loin)
Hé oui ! Le bac à fleurs en palettes recyclées peintes en vert (sans doute pour « faire écolo »), c’est pour les pauvres indigènes que nous sommes…
J’ignore le coût d’un de ces bacs version « visiteurs » et celui d’un bac version « indigènes » en palette recyclée, mais j’imagine que l’écart doit être assez significatif.
Quand je vous disais qu’à Sully le touriste était roi…
[Mis en ligne le 7/10/2013]
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