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    J’ai déjà dit que notre maire n’aimait pas les haies. Il les fait donc arracher. À son actif, en quelques mois seulement, la haie de l’avenue du Hameau (lire ici et ici), celle de l’Allée des Jardiniers (lire ici), celle du square du Souvenir, avenue de Béthune (lire ici), toutes, faut-il le préciser, en parfaite santé [Si vous avez été témoins d’un autre arrachage intempestif de haie, merci de prendre contact avec moi par l’intermédiaire du formulaire de contact (Contacter l’auteur) ou en mettant un commentaire ci-dessous].

    Quelle sera la prochaine haie municipale sur la liste ?

    Et Raymond Devos dans tout ça, me direz-vous ?

    Il est tout simplement l’auteur de ce petit poème.

     

    Je hais les haies

    Je hais les haies

    Qui sont des murs.

    Je hais les haies

    Et les mûriers

    Qui font la haie

    Le long des murs.

    Je hais les haies

    Qui sont de houx.

    Je hais les haies

    Qu’elles soient de mûres

    Qu’elles soient de houx !

    Je hais les murs

    Qu’ils soient en dur

    Qu’ils soient en mou !

    Je hais les haies

    Qui nous emmurent.

    Je hais les murs

    Qui sont en nous.

     

    Raymond Devos, Matière à rire, Éditions Olivier Orban (1991)

     

     

    Au moins, Raymond Devos avait-il du talent.

     

     

     

    [Mis en ligne le 4/11/2013]

     


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    En ce jour de fête des morts, quoi de plus naturel que d’évoquer l’un des défunts sullylois les plus illustres ?

    Voici donc ci-dessous le procès-verbal du docteur Paul Guérin établi à l’occasion de l’ouverture de la bière contenant les ossements du duc de Sully et de son épouse Rachel de Cochefilet au château de Sully (c’était le 19 novembre 1934).

    Ce procès-verbal figure en annexe du livre de Louis Martin, Le tombeau de Sully au château de Sully-sur-Loire (31 pages, 1935).

     

    Un défunt sullylois

    Photo de Couverture (Archives personnelles)

     

    Le procès-verbal

    Un défunt sullylois

     

    Un défunt sullylois........................................

    Pour la petite histoire, la librairie-papeterie-imprimerie G. Boutroux (voir photo de la couverture du livret ci-dessus) n’existe plus. Elle se trouvait rue du Grand Sully, à la place d’une partie de l’actuelle banque CIC, juste à côté du restaurant « Côtes et Jardin » (« Grand Café Henri IV » à l’époque). J’ignore à quel moment cette librairie-papeterie a fermé ses portes.

     

    Hier

    Un défunt sullylois

     

    Aujourd'hui

    Un défunt sullylois

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 2/11/2013]

     

     


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    Les chiffres sont ceux du Comité département du tourisme du Loiret (ici) et notamment ici.

    Vous pouvez télécharger les documents de référence en cliquant sur les liens ci-dessous pour les années concernées.

    Année 2010

    Année 2011

    Année 2012 (voir page 11 de la brochure)

     

    Seules les fréquentations supérieures à 10 000 visiteurs sont indiquées.

     

      2010 2011 2012
    Château de Sully 60 935 60 051 52 511
    Château de Meung-sur-Loire - de 10 000 19 919 25 984
    Château de St-Brisson - de 10 000/ - de 10 000 11 979
    Château de Chamerolles 56 302 41 539 51 083
    Forteresse médiévale (Yèvre-le-Châtel) 13 596 14 991 14 557
    Château de la Bussière 12 884 12 669 14 500
    Château de La Ferté-Saint-Aubin 44 255 39 468 26 290

                                                  Fréquentation des châteaux du Loiret (années 2010 à 2012, en nombre de visiteurs)

     

     

    Alors que les autres châteaux du Loiret enregistrent des variations à la hausse ou à la baisse, mais en ordre dispersé, seuls les châteaux de Sully et de La Ferté-Saint-Aubin voient leur fréquentation baisser régulièrement d’année en année depuis 2010. En ce qui concerne « notre » château, la baisse de la fréquentation est particulièrement nette entre 2011 et 2012 : -12,5 %. Cette forte baisse succède à trois années de hausse de la fréquentation (de 2007 à 2009).

    Les chiffres de l’année 2013 sont donc attendus avec impatience. S’agit-il d’une tendance à la baisse qui va se confirmer ou d’une simple mauvaise passe, d’un manque d’attractivité structurel ou d’un « trou d’air » conjoncturel ?

    Nous le saurons sans doute bientôt. En attendant, restons optimistes… et, si possible, allons visiter, revisiter et rerevisiter notre château !

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 31/10/2013]

     


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