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    On l’avait signalé ici : tout n’est pas (encore) parfait pour l’accès des personnes à mobilité réduite dans notre commune. Il est vrai qu’on part de très loin.

    Ainsi, les personnes en fauteuil n’ont pas droit à la Promenade des Douves, promenade touristique pourtant stratégique puisqu’elle permet d’avoir des vues latérales du château et d’admirer de près les magnifiques cyprès chauves qui bordent les douves.

     

     

    Pourquoi la Promenade des Douves est-elle inaccessible aux personnes à mobilité réduite ?

     

     

    Pourquoi la Promenade des Douves est-elle inaccessible aux personnes à mobilité réduite ?

    Barrières (Promenade des Douves) - Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

     

     

    Infranchissables !

     

    On trouve ça vraiment dommage, pour ne pas dire incompréhensible. Quelle est l’utilité de ces barrières filtrantes, maintenant que le parc du château est de toute façon accessible aux vélos ?

     

    La barrière qui se trouvait entre la place Boige et la Promenade des Douves (voir photo ci-dessous, août 2012) a été opportunément enlevée à l’occasion du réaménagement de la place.

     

     

    Barrière désormais supprimée (Place Boige) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    Pourquoi avoir laissé uniquement ces deux barrières, qui empêchent les personnes en fauteuil de pouvoir faire le tour complet du château et de profiter de cette promenade pourtant agréable et paisible à l’écart et à l’abri du trafic routier ?

     

    On se demande…

     

     

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 24/04/2014]








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    On vous en avait parlé ici tout récemment : une tranchée devait être ouverte mercredi 16 avril dans la chaussée de l’Allée des Jardiniers pour récupérer un « appareil de contrôle » (version de l’ancien maire) ou un « équipement permettant le nettoyage à haute pression » (version du nouveau maire). On se perdait en conjectures : qui des deux pouvait bien avoir raison ?

    Les travaux ont eu lieu et ont permis de lever le mystère. Des riverains ont interrogé les ouvriers de La Lyonnaise des Eaux en plein travail. Il s’agissait bien d’un appareil de contrôle, sous la forme d’un robot d’exploration*. C’est donc l’ancien maire qui avait les bonnes informations. Le nouveau maire s’est fait bizuter…

    Dernier petit détail : selon les dires des employés de La Lyonnaise des Eaux présents sur place, l’engin perdu dans l’égout (et désormais retrouvé) coûte la bagatelle de 55 000 euros. À ce prix-là, on comprend que La Lyonnaise des Eaux ait voulu récupérer son jouet.

     

    Tranchée dans l'Allée des Jardiniers - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    * Malheureusement, nous n’avons pas de photos de l’engin

     

    |Merci aux Jardiniers pour les infos et les photos|

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 22/04/2014]





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    À propos de la crue historique du 18 octobre 1608, on avait parlé ici du récit du sauvetage du duc de Sully par des mariniers sullylois fait par Pierre Chasteignier à l’époque et cité par Louis Martin dans son livre Au temps de la marine de Loire (1943).

     

    Petite précision sur la crue du 18 octobre 1608 et le duc de Sully 

     

     

    Le Dr Boullet, dans son Sully-sur-Loire - Son château, son ancienne baronnie et ses seigneurs (1869), nous donne une version plus complète du texte de Pierre Chasteigner (pages 78-79). Cette version apporte un complément d’informations qui n’est pas inintéressant. Le voici. 

     

    Le 18 octobre 1608, il vint une grande crue de la rivière de Loire et plus que toutes les autres ci-devant, et si prompte qu’à peine se pouvait-on ôter de devant. Elle rompait les turcies et levées à la grande brèche de Lion, et sitôt qu’elle eut rompu icelle, un homme partit du dit Lion et vint d’une course à Sully donner avertissement à M. le Duc, qui pour lors était à son château du dit Sully, de la rupture des dites levées. Mais le dit sieur l’ayant ouï fit ce que les grands ont coutume de faire, qui est de ne tenir aucun compte des petites gens, ni de leurs conseils ni de leurs avertissements*, et fut icelui renvoyé, disant qu’il était un menteur, et que si la rivière eut rompu la dite levée, comme il le disait, l’eau qui passait par la dite brèche eut été plus tôt au dit Sully. Mais ceux qui le renvoyèrent ne connaissaient pas le cours des rivières, que l’eau qui passe par les brèches, avant qu’elle ait rempli les lieux vides, qui sont depuis le dit Lion, distant de deux lieues du dit Sully, en deux ou trois heures on ne s’en peut aviser.

                                                                                                               

     

    * Souligné par nous

     

    Cet épisode du messager accouru au château pour donner l’alerte, passé sous silence par Louis Martin, nous a semblé digne d’être noté. Finalement – et sa notoriété dût-elle en pâtir – le duc de Sully était un « grand » comme tous les autres qui voyait d’un assez mauvais œil que de « petites gens » viennent troubler sa quiétude.

    Que voulez-vous, toutes époques et tous lieux confondus, les « grands » n’ont jamais aimé être dérangés par les « petits ».

     

    Petite précision sur la crue du 18 octobre 1608 et le duc de Sully 

    Borne barrant l'entrée de la rue du Bout du monde - Cliquer sur la photo pour l'agrandir (photo : B. M.-S.)

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 20/04/2013]





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