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    Communauté de communes du Sullias : la Mairie considère-t-elle que les Sullylois sont trop idiots pour comprendre ?

     

     

    On en avait déjà parlé ici en se demandant pourquoi tout ce qui concernait l'intercommunalité, et notamment la Communauté de communes du Sullias, n'apparaissait absolument nulle part sur le site Web officiel de la commune. Comme si rien n’avait changé depuis la création de cette communauté le 1er décembre 2012. On s’interrogeait.

    Rien n’a avancé depuis. Toujours silence radio sur le site Web.

    Heureusement, ce n’est pas pareil partout. Prenez l’exemple de la commune de Saint-Florent, qui fait également partie de cette Communauté de communes. Ah oui, Saint-Florent, c’est 500 habitants.

    Sur le site Web de cette petite commune (11 fois plus petite que Sully !), on trouve sans difficulté le procès-verbal de la dernière réunion de la Communauté de communes qui s’est tenue le mardi 24 septembre 2013 (ici).

    Télécharger le document en cliquant ici (PDF, 234 Ko)

    Mais rien du tout sur le site Web de Sully ! C’est ballot, d’autant que, lit-on dans le procès-verbal, la réunion s’est tenue en mairie de Sully et que MM. Daniel Sablon (notre maire pour quelques semaines encore), Jean-Luc Riglet (candidat – pas encore malheureux – à la succession), Denis Galène (adjoint, délégué à la communication !) et Mme Colette Imbault (adjointe) y assistaient.

    Inutile de dire que Sully-sur-Loire fait preuve à ce niveau d’un coupable branle dans le manche. Moins performante que Saint-Florent-le-Jeune ! Ben dites donc…! Le chef-lieu du canton à la traîne, pour ne pas dire à la ramasse !

    Pour féliciter l’équipe municipale de Saint-Florent (qui ne fait que son travail de communication et d’information de ses administrés, après tout, mais qui le fait bien), c’est ici.

    Pour demander au maire de Sully que les comptes rendus des réunions de la Communauté de communes du Sullias soient enfin mis en ligne sur le site Web de la commune (ou pour demander pourquoi c’est, à ce point, impossible), c’est ici.

    Qui a dit que la démocratie ne s’usait que si l’on ne s’en servait pas ?

     

     

     

    [Mis en ligne le 6/11/2013]

     


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    J’ai déjà dit que notre maire n’aimait pas les haies. Il les fait donc arracher. À son actif, en quelques mois seulement, la haie de l’avenue du Hameau (lire ici et ici), celle de l’Allée des Jardiniers (lire ici), celle du square du Souvenir, avenue de Béthune (lire ici), toutes, faut-il le préciser, en parfaite santé [Si vous avez été témoins d’un autre arrachage intempestif de haie, merci de prendre contact avec moi par l’intermédiaire du formulaire de contact (Contacter l’auteur) ou en mettant un commentaire ci-dessous].

    Quelle sera la prochaine haie municipale sur la liste ?

    Et Raymond Devos dans tout ça, me direz-vous ?

    Il est tout simplement l’auteur de ce petit poème.

     

    Je hais les haies

    Je hais les haies

    Qui sont des murs.

    Je hais les haies

    Et les mûriers

    Qui font la haie

    Le long des murs.

    Je hais les haies

    Qui sont de houx.

    Je hais les haies

    Qu’elles soient de mûres

    Qu’elles soient de houx !

    Je hais les murs

    Qu’ils soient en dur

    Qu’ils soient en mou !

    Je hais les haies

    Qui nous emmurent.

    Je hais les murs

    Qui sont en nous.

     

    Raymond Devos, Matière à rire, Éditions Olivier Orban (1991)

     

     

    Au moins, Raymond Devos avait-il du talent.

     

     

     

    [Mis en ligne le 4/11/2013]

     


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    En ce jour de fête des morts, quoi de plus naturel que d’évoquer l’un des défunts sullylois les plus illustres ?

    Voici donc ci-dessous le procès-verbal du docteur Paul Guérin établi à l’occasion de l’ouverture de la bière contenant les ossements du duc de Sully et de son épouse Rachel de Cochefilet au château de Sully (c’était le 19 novembre 1934).

    Ce procès-verbal figure en annexe du livre de Louis Martin, Le tombeau de Sully au château de Sully-sur-Loire (31 pages, 1935).

     

    Un défunt sullylois

    Photo de Couverture (Archives personnelles)

     

    Le procès-verbal

    Un défunt sullylois

     

    Un défunt sullylois........................................

    Pour la petite histoire, la librairie-papeterie-imprimerie G. Boutroux (voir photo de la couverture du livret ci-dessus) n’existe plus. Elle se trouvait rue du Grand Sully, à la place d’une partie de l’actuelle banque CIC, juste à côté du restaurant « Côtes et Jardin » (« Grand Café Henri IV » à l’époque). J’ignore à quel moment cette librairie-papeterie a fermé ses portes.

     

    Hier

    Un défunt sullylois

     

    Aujourd'hui

    Un défunt sullylois

     

     

     

     

    [Mis en ligne le 2/11/2013]

     

     


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