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Le pâturin annuel de nos trottoirs
Sixième volet de notre examen des plantes sauvages de nos trottoirs sullylois (lire également ici « De la laitue sur nos trottoirs », ici « Le Canada rend visite à nos trottoirs », ici « La Crète sur nos trottoirs (le pourpier) », ici « Des concombres (et des ânes) sur nos trottoirs » et ici « Du tabac sur nos trottoirs (le pétunia) »). Penchons-nous aujourd’hui sur cette petite plante discrète, mais omniprésente, sur nos trottoirs, à savoir le pâturin annuel (Poa annua), photographié ici dans la rue de la Blanchisserie, non loin de l’ancien lavoir (mais vous en trouverez partout ailleurs).
Pâturin annuel (rue de la Blanchisserie) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir
Considéré à une époque ancienne et heureusement révolue comme une « mauvaise herbe » (qui est, comme chacun sait, l’équivalent chez les plantes du « nuisible » chez les animaux non humains, c’est-à-dire relevant d’une notion inexistante – et totalement absurde – dans les milieux naturels), le pâturin annuel présente la particularité de fleurir et, donc, de disséminer ses graines, tout au long de l’année, sauf quand il gèle vraiment trop fort pour lui, ce qui, réchauffement climatique oblige, devrait se produire de moins en moins souvent. Comme il n’a pas besoin de grand-chose pour vivre, il est heureux toujours et partout. Il a donc de belles années devant lui, sur nos trottoirs et ailleurs. D’après nos calculs, le pâturin annuel serait en passe de devenir éternel et omniprésent.
D’ici à ce qu’il faille changer son nom et parler de pâturin « éternel »...
[Mis en ligne le 21/09/2017]
« La Loire ou le Yang-Tseu-Kiang ?SICTOM, ADUS, PAV, RI, TEOM… et b (comme « boycott » ou « bordel ») »
Tags : trottoir, pâturin annuel, plante, botanique, flore, environnement, écologie, rue de la Blanchisserie, biodiversité
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