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Après la Loire (lire ici) et la Sange (lire ici), c’est tout le littoral français qui fait aujourd’hui les frais des activités humaines, notamment agricoles.
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le Commissariat général au développement durable (CGDD), pas vraiment un repaire d’écolos barbus et chevelus en jeans, pieds nus dans leurs sandales.
Télécharger la plaquette du CGDD en cliquant sur l’icône ci-contre (2,78 Mo)
Et c’est l’indispensable Fabrice Nicolino qui le rapporte sur son site Internet Planète sans visa. Invitation à la lecture.
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La farce est splendide. D’un côté, on prétend mobiliser contre les marées vertes sur les côtes. De l’autre, le mal s’étend jusqu’en Méditerranée, et le gouvernement fait de nouveaux cadeaux aux porcheries industrielles.
Ce gouvernement est vraiment très con. Pas plus que sous Sarkozy, mais pas moins. Dans le même temps qu’il annonce chaque matin un plan de lutte contre les algues vertes, on apprend que ces dernières ont essaimé. On les trouvait en Bretagne, l’été ; elles sont désormais partout, et même en hiver. Qui le dit ? Un pompeux machin officiel nommé Commissariat général au développement durable (CGDD). Dans une note publiée ces jours-ci (Les proliférations d’algues sur les côtes métropolitaines), notre bel organisme publie une carte qui ne laisse place à aucun espoir : y en a partout. Partout.
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Lire la suite… (enfin, seulement si vous tenez absolument à vous faire peur)
Somme toute, on se dit qu’il vaudrait mieux relancer Sully-Plage et les baignades dans la Loire plutôt que d’aller faire trempette sur le littoral, à plusieurs heures de route. Quitte à plonger dans de l’eau polluée, autant ne pas, en prime, polluer un peu plus l’atmosphère…
[Mis en ligne le 15/02/2014]
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Enseigne (Boulevard Jeanne d'Arc) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir
On ne voudrait pas avoir l’air de couper les cheveux en quatre ou de chercher des poux dans la tête de quiconque, mais, en France, on est passé de six à huit chiffres pour les numéros de téléphone le 25 octobre 1985 à 23 heures et de huit à dix chiffres le 18 octobre 1996 à 23 heures. Pile-poil.
Ça commence à faire… et ça ne nous rajeunit pas.
Oh, bon vieux temps, suspends ton vol !
Nino Ferrer, Le téléfon (1967)
[Mis en ligne le 10/02/2014]
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