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    Ça ne vous aura pas échappé, c’est bientôt l’élection de notre futur-e mère (pardon, maire ; à ce propos, lire ici « Notre maire e(s)t notre mère à tous »). L’occasion idéale et rêvée de se retourner vers 1850 et vers ce projet de loi de l’époque.

     

    Élection municipale (le maire n’a pas toujours été élu !) 

    Article du Journal du Loiret (2 mars 1850) - Source ici (voir page 2)

     

     

     

    C’était mieux avant ? Pas si sûr...

     

     

     

    [Mis en ligne le 9/02/2020]

     

     


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    Un dépliant touristique des années 1960

    Dépliant touristique (recto) - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

    Un dépliant touristique des années 1960

    Dépliant touristique (verso) - Cliquer sur l'image pour l'agrandir 

     

     

    Ce dépliant touristique (collection personnelle) vantant largement (« Immense (sic) plage de sable fin ») les atouts de notre bonne commune dans les années 1960 ravira, j’en suis certain, plus d’un lecteur.

    Qu’y (re)découvre-t-on ?

    On y voit que la plage était alors une vraie plage, avec, pour ceux qui s’en souviennent, un vrai maître nageur qui apprenait les jeunes à nager… dans la Loire (si, si !). Voyez le nombre de baigneurs sur la photo ! Une époque révolue s’il en est…

    La photo du terrain de camping est également à elle seule tout un programme : Dauphine, 4L, Simca Aronde (j’en passe), caravanes au confort un tantinet spartiate, le tout sans l’ombre d’un arbre. Cagnard assuré sous le soleil du plein été… mais, à cette époque reculée, personne n’avait la clim et, l’été, on avait chaud. Rien d’anormal, puisque, l’hiver, on avait froid…

    Justement, en arrière-plan, l’ancien pont nous rappelle tristement le mois de janvier 1985 et son impitoyable froid casseur de câbles.

    Sur la page de couverture, on y découvre que le Syndicat d’initiative (aujourd’hui, on dirait Office de tourisme) se trouvait dans la rue de la Blanchisserie (où exactement ?), avec une permanence estivale dans la rue des Déportés. Peut-être ce détail rappellera-t-il des souvenirs à certains lecteurs. Quant au numéro de téléphone à deux chiffres… (lire également ici « Le 22, c’est à Asnières, mais le 88, c’est à Sully »)

    La guerre était terminée, la Reconstruction de la commune était achevée, place aux Trente Glorieuses (ou aux Trente Piteuses, c'est selon) !

     

     

     

    [Mis en ligne le 4/02/2020]

     

     


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    Image d’un instant (rue du Grand Sully-rue du faubourg Saint-Germain) 

     

     

    Même lieu aujourd'hui

    Image d’un instant (rue du Grand Sully-rue du faubourg Saint-Germain) 

     

    Nous sommes devant le Café des Arts, face à la rue du Grand Sully (qui, à l’époque de cette photo ancienne, s’appelait la « Grande Rue »), avant les bombardements de juin 1940 qui ont durablement transformé le paysage urbain du centre-ville. À droite commence la rue du faubourg Saint-Germain et, à gauche, l’actuelle Avenue de Béthune (à l’époque du cliché, l'Avenue du Pilier).

    Il n’est pas facile de dater précisément le cliché. Le seul élément de datation serait la tenue vestimentaire entièrement blanche de la jeune fille qui s’apprête à traverser la chaussée au premier plan (qui porte quoi dans les bras ? Du pain ?), qui fait penser aux années 1920. D’autre part, les poteaux et les fils électriques sont un autre élément, puisqu’on sait que la première ligne électrique a été inaugurée à Sully le 27 novembre 1911.

    Aujourd’hui, la courbe a été modifiée et la chaussée élargie au détriment du trottoir (on ignore pourquoi !…)

    Compte tenu de la tenue vestimentaire de la jeune fille du premier plan, nous sommes vraisemblablement en été. Étant donné la direction des ombres portées, il est environ 10-11 heures.

    Dans le paysage urbain, ce qui a surtout changé se trouve dans la partie gauche de la photo, puisque le rang de bâtiments à gauche de la photo n’existe plus aujourd’hui. En revanche, les bâtiments situés à l’entrée de la rue du Grand Sully sur le côté droit de la rue sont restés quasi identiques (la grande souche de cheminée en brique avec son tirant a disparu de la toiture du Castle Tavern actuel, de même que les épis de faîtage — lire également ici « Épis de faîtage (Prenons de la hauteur) ») —, ce qui n’est pas le cas des maisons situées, du même côté, au-delà du « Grand Café » (l’actuelle « Rose Blanche »), toutes reconstruites après-guerre.

    « Au Bonheur des Dames » dit l’enseigne à la Zola. Ce qui est inscrit en dessous n’est pas lisible.

    On remarque la présence des deux lettres « RF » au-dessus de la fenêtre de la maison qui fait l’angle de la rue du Grand Sully et de la rue du Faubourg Saint-Germain. La signification exacte de ces deux lettres est peut-être liée à l’existence d’une gendarmerie dans ce bâtiment, même si cet élément reste à confirmer (lire ici « RF »).

    On distingue, sur le trottoir de droite, l’entrée de la rue de la Vieille Prison, juste avant la boutique au grand store presque complètement baissé (l’actuel ex-photographe « L’image d’un instant » – lire ici « Clic clac de fin » ; à l’époque de cette photo ancienne, c’était une boucherie).

    Si un lecteur sait à quoi correspond ce qui semble être un grand piquet posé en biais contre la façade de la première maison côté gauche dans la rue du Grand Sully (à moins que ce ne soit tout simplement une échelle), nous sommes preneur.

     

     

    [Mis en ligne le 30/01/2020]

     

     


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