Immeubles à l'abandon

À force de les voir dans cet état-là, on s’était fait une raison.

Il est parfois plaisant de se tromper : route d’Orléans, les immeubles délabrés depuis de très nombreuses années viennent en effet d’être rénovés. Ouf ! C’est une vraie verrue qui disparaît enfin du paysage de l’entrée ouest de la ville. Ce sera moins moche quand on arrive de Tigy. C’est déjà ça.

On ne peut que se réjouir de cette rénovation après toutes ces années de sinistre abandon.

Enfin rénovés !

[Mis en ligne le 21/10/2013]

Il faisait doux ce vendredi 17 octobre 1608, mais qu’est-ce qu’il pleuvait ! La Loire avait atteint sa cote d’alerte et tout le monde en ville était inquiet. La levée et les turcies installées le long du fleuve allaient-elles tenir ? Et sinon, qu’allait-il se passer ?

Le lendemain, samedi 18 octobre 1608, arriva ce qui devait arriver. La crue emporta la levée au niveau de Lion-en-Sullias et le flot atteignit rapidement le château. Sully, qui jusque là ne s’était pas soucié outre mesure, voyant le château envahi par la montée des eaux, se décida enfin à appeler à la rescousse les mariniers de Loire. Ce sont eux qui le sauvèrent et le transportèrent au sec en ville.

Voici le récit que fait de l’incident Pierre Chasteignier au XVII^e siècle.

Cité par Louis Martin, Au temps de la marine de Loire (1943), page 39

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La porte du Guichet, également appelée porte des Sables, était l’une des trois portes (avec la Porte de Sologne et la Porte de Berry) ménagées dans l’enceinte fortifiée de la ville. Elle constituait la voie d’accès nord de la ville.

Dessin reproduit dans le livre du Dr Jean-Baptiste-Théophile-Maximilien Boullet, Sully-sur-Loire de nos jours – Son château, son ancienne baronnie et ses seigneurs (1869)

[Mis en ligne le 19/10/2013]

Panaches de fumée de la centrale nucléaire de Dampierre vus depuis le quartier Saint-François - Cliquer sur les photos pour les agrandir

J’avais déjà parlé ici des généreux panaches de fumée dégagés par l’usine Kronofrance et la centrale nucléaire de Dampierre, visibles depuis Sully.

Ces deux superbes clichés de B. M.-S. (qu’il en soit ici remercié !), qui montrent le panache de fumée de la centrale nucléaire de Dampierre vu depuis le quartier Saint-François, viennent confirmer que ce qu’il appelle « l’usine à nuages », dénomination nettement plus poétique que celle de « centrale nucléaire », n’est pas une vaine appellation.

On sait maintenant d’où proviennent tous les nuages de ces jours derniers…

[Mis en ligne le 17/10/2013]

La lecture de La République du Centre réserve parfois de très bonnes surprises.

C’est le cas du numéro du samedi 5 octobre 2013 (ci-dessous), où l’on apprend (page 12), que la place du Martroi de la ville de Lorris « se refait une beauté ».

 La République du Centre (samedi 5 octobre 2013) - Cliquer sur l'image pour l'agrandir

La photo illustrant l’article montre des arbres urbains (des « liquidambars aux couleurs chatoyantes ») qui, nous dit la légende de cette photo, « ont été conservés ».

Oui, vous avez bien lu : à Lorris, on prend soin de conserver les arbres urbains. On a même effectué des travaux spécifiques pour cela.

Autrement dit, Lorris est une municipalité où l’on n’abat pas systématiquement les arbres urbains au prétexte récurrent qu’ils sont « en mauvais état », sans que, d’ailleurs, le moindre diagnostic phytosanitaire ait été réalisé, comme c’est malheureusement le cas à Sully (lire ici et ici) ? J’y reviendrai.

À Sully, soit dit en passant, on arrache aussi les haies (lire ici et ici) qui ont des piquants, au prétexte qu’elles piquent, ou qu’elles empiètent sur la chaussée, ou, que sais-je encore, qu’elles poussent et qu’il faut donc les tailler et que c’est fatigant !...

Dans notre bonne cité, réaménagement oblige, la place de la Trémoïlle devrait aussi se refaire une beauté. Au vu des destructions d’arbres urbains déjà commises par la Municipalité, les tilleuls de cette place vont-ils bénéficier du même traitement soigneux que les liquidambars de Lorris ?

On a tout lieu, évidemment, de penser le contraire et de craindre le pire (lire ici).

[Mis en ligne le 15/10/2013]

Supplément au Journal de Gien du 11 octobre 1962 (Archives personnelles) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

On l’a échappé belle ! L. M. (sans doute Louis Martin, l’un des plus éminents spécialistes de l’histoire de Sully-sur-Loire) nous raconte dans cet article du Journal de Gien du 11 octobre 1962 que l’existence du château n’a tenu qu’à un fil au cours de la période révolutionnaire.

À cette occasion, le « citoyen Béthune-Sully » a su jouer la montre. Bien lui en a pris, car, sans son habileté, notre bon vieux château, turbine touristique sullyloise qui happe bon an mal an 60 000 personnes, serait aujourd’hui aux oubliettes.

Sully sans son château, vous vous rendez compte ?

 L'avenue de Béthune sans le château !

Au fait, à propos du château, je n’ai toujours pas la réponse…

La question est ici.

[Mis en ligne le 13/10/2013]