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    Rue Foch, ça chauffe ! 

    Les travaux dans la rue Foch

     

     

    En ce moment, vous ne pouvez pas ne pas l’avoir remarqué, il y a des travaux dans la rue Foch : hé oui, on aménage.

    Juste à côté, rue du Bout du Monde, les travaux avancent également, disons, à un train de sénateur.

    Ces travaux me font penser à cette chanson culte des Années folles, où il est aussi question de travaux (ceux du métro parisien). Il s’agit de la chanson « Y’a un quai dans ma rue » [paroles : Paul Briollet, Jules Combe ; musique : Désiré Berniaux (1906)], interprétée ici par Dranem (de son vrai nom Armand Ménard) en mars 1928.

     

     

    On ne s’en lasse pas !

     

     

     

    [Mis en ligne le 29/09/2013]

     

     


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    À Sully, ce sont les cyclistes qui font le trottoir. La quasi-totalité des pistes cyclables existantes se trouvent en effet aménagées sur les trottoirs. À ma connaissance, seule la bande cyclable aménagée sur le Chemin de la Levée (qui, du reste, n’a pas de trottoir !), notamment pour permettre le contre-sens jusqu’à l’avenue de Béthune – ce qui constitue une excellente initiative –, et celle réalisée dans la rue des Médecins et la rue Kléber ne sont pas « aménagées » sur le trottoir, mais sur la chaussée. Autrement dit, seules les pistes cyclables aménagées rue des Médecins et rue Kléber ne sont pas – volontairement – situées sur un trottoir !

     

    Le trottoir/piste cyclable de la route d’Orléans : la mairie pédale dans la semoule (et les petits cailloux rouges)

    Le trottoir/piste cyclable de la route d’Orléans : la mairie pédale dans la semoule (et les petits cailloux rouges)

    Le trottoir/piste cyclable de la route d’Orléans : la mairie pédale dans la semoule (et les petits cailloux rouges)

    De haut en bas : pistes cyclables rue des Médecins, rue Kléber et Chemin de la Levée

     

    L’aménagement de pistes cyclables sur les trottoirs n’est pas un mal en soi si cet aménagement est bien pensé. C’est par exemple le cas du cheminement cyclable vers le collège, sur le trottoir droit (direction Gien) de la rue du Faubourg Saint-François/route de Gien. Impeccable. Rien à redire. Grand luxe. Signe, en creux, que le vélo est encore considéré par nos décideurs comme un « truc de jeune ». En clair, pour nos décideurs, le vélo, c'est un moyen de transport provisoire... en attendant d’être en âge d’avoir la bagnole qui fait vroum.

    À un niveau moindre, la piste aménagée sommairement sur le trottoir droit (en allant vers le centre-ville) de la rue du Coq est correcte (pas de gravillons non stabilisés propices aux dérapages).

     

    Le trottoir/piste cyclable de la route d’Orléans : la mairie pédale dans la semoule (et les petits cailloux rouges)

     

    À cet égard, le carton rouge revient bien évidemment à la piste/trottoir du pont routier utilisée pour l’itinéraire de la Loire à vélo, qui est tout sauf une piste cyclable sécurisée et sécurisante (lire ici, ici et ici).

    La création d’une piste cyclable sur la route d’Orléans (entre le giratoire et la sortie de ville) répond évidemment à un objectif de sécurité louable, à savoir éloigner les cyclistes de la chaussée, et notamment les mettre à l’abri des nombreux poids lourds qui y circulent (poids lourd semi-remorque : 40 tonnes environ ; vélo : 15 kg environ, soit 0,015 tonne !).

    Problème : le revêtement en petits cailloux rouges est extrêmement instable et donc dangereux. À la moindre seconde d'inattention, la roue avant se dérobe. Pas question de freiner en urgence, sinon c’est le dérapage garanti. Pas sécurisant du tout…

     

    Le trottoir/piste cyclable de la route d’Orléans : la mairie pédale dans la semoule (et les petits cailloux rouges)

    Les petits cailloux rouges du trottoir/piste cyclable de la route d'Orléans

     

    Quelle idée saugrenue d’avoir utilisé ce type de revêtement non stabilisé en gravillons rouges pour aménager une piste cyclable ! Pourquoi ne pas avoir aménagé une piste cyclable en dur ou en stabilisé, comme celle qui longe la route de Gien ?

     

    Le trottoir/piste cyclable de la route d’Orléans : la mairie pédale dans la semoule (et les petits cailloux rouges)

    Piste cyclable de la route de Gien (vers le collège)

     

    Ce serait déjà suffisamment problématique si les riverains ne se plaignaient pas en plus de ces gravillons rouges qui s’invitent intempestivement dans les jardins et les maisons. La Mairie leur a répondu qu’il suffisait de patienter, que le problème allait disparaître comme par enchantement (certains croient encore aux miracles !), qu’il était urgent d’attendre et que, finalement, tout allait bien.

    Pour résumer, aucun doute : ceux qui ont aménagé la « piste cyclable » de la route d'Orléans ne l’ont jamais testée à vélo, sinon ils se seraient immédiatement et immanquablement rendu compte du problème. Évidemment, sur le papier, il n’y a que le stylo qui dérape…

     

     

     

    [Mis en ligne le 27/09/2013]

     

     


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    Peugeot Sully : on ferme ! (ou, la ville aux deux lions) 

    Cliquer sur la photo pour l'agrandir 

     

    Qui l’eût cru ? Fermée, la concession Peugeot de la route d’Orléans. Disparue du paysage sullylois, l’une des marques automobiles qui ont fait les beaux jours de la ville grâce aux activités de la forge de la route de Cerdon.

    Qui l’eût cru il y a 50 ans, quand Forge III (inaugurée en mai 1962), route de Cerdon (aujourd’hui site Kronofrance), tournait à plein régime (en 1979, la forge produit quotidiennement entre 140 et 175 tonnes de pièces destinées à l’automobile – Simca, puis Chrysler, Talbot, puis Peugeot)* ?

    À Sully, Peugeot était déjà mort une première fois en 1986, au moment de la cessation de son activité de forge et d’estampage à Forge III. Peugeot était en effet le dernier propriétaire du site (depuis le 1er janvier 1981), prenant la suite de Simca, Chrysler France et Talbot.

    Cette fois, Peugeot retire totalement sa présence à Sully. C’est à ce jour la seule des trois grandes marques automobiles françaises à quitter la commune. À Sully, où l’industrie automobile, et notamment Peugeot, a longtemps été le moteur de l’économie, ce départ discret marque bel et bien la fin d’une époque.

     

     Peugeot Sully : on ferme ! (ou, la ville aux deux lions)

     

    Peugeot Sully : on ferme ! (ou, la ville aux deux lions) 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Des deux lions, seul rugit encore le lion sullylois (lire ici). C’est déjà ça…

     

    * Source : Christian Cardoux, Sully-sur-Loire de la Révolution française à la Révolution industrielle (2003), page 268

    ………………………..

    Pour l’anecdote, le logo de Peugeot à Sully (en photo ci-dessus) n’est pas le dernier logo Peugeot en date, dévoilé en 2010 (voir ci-dessous) : c’était le logo précédent. Signe d’une mort symboliquement annoncée ?

     

    Peugeot Sully : on ferme ! (ou, la ville aux deux lions)

     

     

     

    [Mis en ligne le 25/09/2013]

     

     


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    Terry Brown – http://sullystrees.weebly.com (en anglais) – (déjà cité ici) m’a transmis cet article extrêmement intéressant qui dénonce l’abattage des arbres urbains entrepris par certaines municipalités.

     

    « Replanter dix arbres jeunes, au  lieu d’un vieux, est une triple arnaque » (Francis Hallé)

     Midi Libre, mercredi 16 novembre 2011

     

    « Replanter dix arbres jeunes, au  lieu d’un vieux, est une triple arnaque » (Francis Hallé)Cliquer sur l'icône pour télécharger l'article en PDF

     

    Si vous souhaitez approfondir le sujet, la vidéo qui suit (71 minutes) est celle d’une conférence donnée à Montréal par le même Francis Hallé. Pour faire vite, on pourrait dire que Francis Hallé est aux arbres ce qu’Yves Coppens est à nos lointains ancêtres. On a de la chance, en France, d’avoir des savants de cette envergure.

     

    Cette conférence est à apprendre par cœur par tous les nigauds qui abattent sans raison les arbres urbains dans toutes les villes de France et d’ailleurs. La petite minute comprise entre 6’00 et 6’50 est à ne manquer sous aucun prétexte. Dans certaines municipalités qui ont reçu le label « Trois tronçonneuses » (lire ici) et qui détruisent les arbres urbains au prétexte qu’ils sont « en mauvais état » (lire ici), elle est même à passer en boucle. À l’issue de cette conférence, la honte s’abattra immédiatement sur ceux qui ont pratiqué ce genre de destruction et tenu des propos aussi vertigineusement sots. Reste à espérer que l’envie de détruire des arbres sans raison leur soit définitivement passée…

     

    [Mis en ligne le 21/09/2013]

     


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    En découvrant le compte rendu du conseil municipal du 25 juillet dernier, qui s’est tenu à huis clos (le compte rendu est téléchargeable ci-dessous), il ressort que la ville a décidé de préempter l’ancienne usine Rougier pour la somme de 150 000,00 euros. Pour 4 260,69 m² de terrain à deux pas du centre-ville, c’est cadeau.

     

    Télécharger le compte rendu du CM en cliquant sur l'icône

     

    Pour les lecteurs non-Sullylois ou les Sullylois qui auraient oublié, rappelons que l’ancienne usine Rougier est située allée de Plaisance (étoile rouge sur le plan et vue du satellite, ci-dessous). C’était à l’origine l’ancienne salle des fêtes communale, rachetée en 1946/47 par le fondateur de l’entreprise, Henri Rougier, lui-même fils de Jules Rougier, qui tenait une pâtisserie à Sully au début du siècle dernier.

     

    L’ancienne biscuiterie Rougier préemptée par la commune

     

    L’ancienne biscuiterie Rougier préemptée par la commune

     

    La nouvelle unité de production installée dans la zone industrielle de La Pillardière a été inaugurée le 29 mars 1999. Pour mémoire, rappelons que la ville de Sully avait accordé à cette occasion une aide de 1,5 million de francs (228 673 euros) à l’entreprise (source : Christian Cardoux, Sully-sur-Loire de la Révolution française à la Révolution industrielle, 2003, page 245). En contrepartie, l’usine Rougier nous régale gratuitement de la bonne odeur de ses biscuits chauds de temps à autre, quand le vent est au sud (lire ici). On ne boude pas notre plaisir !

    Au bout de quelque 66 ans, le terrain va donc revenir à la commune. La roue tourne. Et ça tombe bien : les biscuits aussi sont ronds.

     

     

     

    [Mis en ligne le 19/09/2013]

     


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