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    Les travaux de réaménagement du square du souvenir de l’avenue de Béthune ne sont pas encore achevés, mais on en voit nettement apparaître les grandes lignes, et notamment la volonté de mettre en valeur le monument aux morts. En effet, lorsqu’on débouche désormais du pont en venant de Saint-Père, on ne voit plus que lui au milieu d’un espace visuel agrandi depuis l’abattage des tilleuls (lire ici et  ; voir ici l’état antérieur) et l’arrachage de la haie qui le dissimulaient presque entièrement à la vue.

    Le petit espace presque secret organisé autour du monument, tel qui existait auparavant, a fait place à un vaste espace ouvert sur l’avenue de Béthune.

     

    Un monument monumentalUn monument monumental

     

     

     

     

     

     

     


    État des lieux… avant

     

    Je le déplore, car ce petit espace clos, par ses dimensions et son caractère intime, me semblait beaucoup plus propice au recueillement que l’open space qui vient d’être créé et qui donne directement sur l’avenue de Béthune et donc sur le défilé incessant des poids lourds et autres véhicules. Je ne suis pas convaincu que cette ouverture vers l'avenue et la circulation routière soit plus adaptée au recueillement nécessaire en ce lieu...

    Je m’interroge également sur le sens à donner à cette volonté de sortir le monument aux morts de son espace intime pour le donner ainsi en spectacle, pour l’exhiber presque. La Municipalité a choisi de rendre le monument spectaculaire. Ce choix a bien évidemment un sens.

    Peut-être les Sullylois auront-ils droit tôt ou tard à quelque information sur cette décision prise par la Municipalité ainsi que sur les raisons idéologiques qui ont poussé celle-ci à faire ce choix à ce moment précis.

    On peut toujours rêver (lire ici,  et ).

    ……………………………………………………………

    Je précise que je n’ai rien contre le monument aux morts et que mes interrogations ne concernent que la volonté de la Municipalité de le donner ainsi en spectacle et les motifs à l’origine de ce choix.

    Pour en savoir plus sur les monuments aux morts de la Grande Guerre, on pourra notamment lire l'ouvrage d'Annette Becker, Les monuments aux morts - Mémoire de la Grande Guerre, Paris, éditions Errance, Collection « Arts et Patrimoine », 1991

     

     

     

    [Mis en ligne le 10/03/2013]

     

     


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    J’ai déjà (ici) déploré le fait que le centre-ville de Sully était réduit à l’état de vaste parc de stationnement, forcément sans charme (comment pourrait-il en être autrement ?). Les voitures sont partout, garées partout. La quasi-totalité de l’espace urbain est dédié à la voiture.

    Le « tout bagnole » est pourtant un modèle de développement urbain en coma dépassé, sauf manifestement à Sully-sur-Loire, où il semble encore prédominer.

    À l’heure où, justement, on nous promet un grand réaménagement du centre-ville, voici du grain à moudre pour nos décideurs (extrait du site http://carfree.free.fr).

    On pourra toujours rêver… à un jumelage avec cette cité néerlandaise !

    « 

    La ville de ‘s-Hertogenbosch en Hollande est un cas intéressant de ville qui a complètement fermé son centre aux voitures.

    Cette ville au nom imprononçable est une ancienne ville française connue aussi sous le nom de Bois-le-Duc. Elle fut la préfecture de l’ancien département français des Bouches-du-Rhin lors de l’annexion par la France du royaume de Hollande en 1810. 

     

    Lire la suite…

    »

      

     

     

    [Mis en ligne le 6/03/2013]

      


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    Pêcheurs pécheurs

    Passage des Pêcheurs - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Les pêcheurs empruntaient-ils ce passage pour aller pêcher en Loire ou pour confesser leurs péchés dans l’église Saint-Germain toute proche ?

     

     

     

    [Mis en ligne le 3/03/2013]

     


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    La guerre, c'est la paix ; la liberté, c'est l'esclavage : vidéosurveillance ou vidéoprotection ?

     

    La guerre, c'est la paix ; la liberté, c'est l'esclavage : vidéosurveillance ou vidéoprotection ?

    Façade de l'hôtel de ville

     

     

     

    Nous voilà donc désormais vidéosurveillés, non, « vidéoprotégés », comme le proclament les panneaux placés aux différentes entrées de la ville (ah, novlangue, quand tu nous tiens !), histoire d’avertir les malfrats qui, saisis d’effroi, de terreur et de panique à la seule vue du panonceau (l’équivalent de la gousse d’ail anti-diable…), iront sans aucun doute commettre leurs méfaits ailleurs… là où les gens ne sont pas « vidéoprotégés » (les pauvres !).

    Bref, c’est pour notre sé-cu-ri-té, bien sûr, bla…bla…bla… et pour faire reculer l’in-sé-cu-ri-té, re-bla… bla…bla…

    Au fait, le degré de délinquance était-il à ce point important dans la rue principale du centre-ville de Sully ?

    Existe-t-il des chiffres de cette délinquance avant et après l’installation de ce coûteux système ? En hausse ? En baisse ?

    Mystère… qui risque de rester épais pendant longtemps, à moins qu’une caméra…

     

     

     

    [Mis en ligne le 1er mars 2013]

     

     


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    Yver, vous n'estes qu'un villain

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Balustrade dans la basse-cour du château - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Hiver vous n'êtes qu'un vilain.

    Eté est plaisant et gentil,

    En témoignent Mai et Avril

    Qui l'accompagnent soir et matin.

    Eté revêt champs, bois et fleurs

    De sa livrée de verdure

    Et de maintes autres couleurs

    Par l'ordonnance de Nature.

    Mais vous, Hiver, trop êtes plein

    De neige, vent, pluie et grésil.

    On vous doit bannir en exil.

    Sans point flatter, je parle plain,

    Hiver vous n'êtes qu'un vilain !

     

    Version originale

    La modernisation du texte est faite par Maurice des Ulis. Voici le texte écrit par l'auteur.

     

    Yver, vous n'estes qu'un villain,

    Esté est plaisant et gentil,

    En tesmoing de May et d'Avril

    Qui l'acompaignent soir et main.

    Esté revest champs, bois et fleurs,

    De sa livrée de verdure

    Et de maintes autres couleurs,

    Par l'ordonnance de Nature.

    Mais vous, Yver, trop estes plain

    De nege, vent pluye et grezil.

    On vous deust banie en essil.

    Sans point flater, je parle plain,

    Yver, vous n'estes qu'un villain !

     

    Rondeau 37, Ballades et Rondeaux, vers 1460

    Charles d'Orléans (1394-1465)

     

     

     

    [Mis en ligne le 26/02/2013]

     

     


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