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    Hier

    Le vrai faubourg Saint-François

    Faubourg Saint-François (photo tirée du livre de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire, À la recherche du passé suspendu, page 69 - Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

     

     Aujourd'hui

    Le vrai faubourg Saint-François

    Le même lieu, aujourd'hui - Cliquer sur l'image pour l'agrandir 

     

    Nous sommes au faubourg Saint-François, il y a une centaine d’années. Au fond, la porte de Berry et le clocher de l’église Saint-Ythier. À gauche, le boulevard du Champ de Foire et ses grands platanes (personne ne craignait les arbres urbains en ce temps-là ; à droite, la rue des Cordiers (délibération du Conseil municipal, 4 novembre 1955).

    Par la suite, les piliers du portail de l’entrée du commerce de chevaux, à droite de la photo, ont été modifiés : auparavant entièrement en briques, ils se composent aujourd’hui d’un appareillage de brique et de pierre. En partie basse, ils ont été cimentés. Les chapiteaux de briques pyramidaux supportant l’enseigne « Commerce de chevaux – A. GIRARD Equarrisseur » ont été remplacés par des chapiteaux en pierre. La barrière de bois a fait place à une barrière métallique.

    De l’autre côté de la rue, le café-hôtel-restaurant à l’enseigne du « Café du Nord » (voir ci-dessous) a disparu, remplacé par une partie de la clinique vétérinaire (au n° 6).

     

    Le vrai faubourg Saint-François

    L'ancien Café du Nord, rue du Faubourg Saint-François (photo tirée du livre de Dany Lemelin, déjà cité, page 88) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    À l’arrière-plan, dans la rue Porte de Berry, venant de la place du Grand Sully (aujourd’hui place Maurice de Sully), une automobile se dirige vers nous (la rue Porte de Berry n’est de toute évidence pas encore en sens unique). Sur le champ de foire, à gauche de la photo, une voiture à chevaux et du linge qui sèche entre deux platanes. La boutique située à droite de la rangée de linge qui sèche est celle d’un bourrelier (c’est aujourd’hui le magasin Rougier, après avoir été, un temps, un fleuriste « Au Paradis des fleurs »).

    L’avenue de la Vénerie n’a pas encore été ouverte. Depuis le Petit Parc, on accède à la route de Gien par l’allée de Plaisance, qui n’a pas encore l’allure que nous lui connaissons aujourd’hui (voir ci-dessous).

     

    Le vrai faubourg Saint-François 

    L'Allée de Plaisance (photo ancienne tirée du livre de D. Lemelin, page 48) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    Comme l’allée de Plaisance actuelle, elle débouche également sur la route de Gien, face à l’ancien couvent des Franciscains (ou des Cordeliers), aujourd'hui villa Plaisance.

     

    Le vrai faubourg Saint-François 

    L'Allée de Plaisance actuelle débouche, comme l'ancienne, face à l'ancien couvent des Cordeliers, fermé en 1775 sur décision de l'évêché d'Orléans (Source : Dany Lemelin) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Le quartier devrait poursuivre son évolution dans les années qui viennent : on nous promet en effet l'ouverture d'une Maison des jeunes à la place de l'ancienne graineterie de la rue du Faubourg Saint-François ainsi que la création de logements sur la friche industrielle de la biscuiterie Rougier. À suivre...

     

     

    [Mis en ligne le 28/05/2017]

     


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    Boulevard Jeanne d’Arc, autrefois

    Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

     

    Ce cliché ancien, tiré du livre de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire, À la recherche du passé suspendu (juin 1999), a été pris sur le boulevard Jeanne d’Arc (à la hauteur du cinéma actuel, comme l’indique la légende de la photo fournie par l’auteur du livre ; compte tenu de la distance entre le personnage principal et l’entrée du boulevard que l’on aperçoit à l’arrière-plan – la rue des Écoles serait derrière le photographe – , je pencherais plutôt pour une prise de vue au niveau de la BNP ou du magasin Tryba actuel).

    Comme toutes les photographies anciennes (étant donné la tenue vestimentaire de la personne photographiée, cette photo date vraisemblablement des années 1930), celle-ci est intéressante à plus d’un titre. D’abord les lieux, puis les protagonistes, auxquels on peut ajouter ici un petit coup d’œil aux modes de déplacement.

    Les lieux donc. Comme nous l’apprend Dany Lemelin, nous sommes à peu près devant le cinéma, au beau milieu de la chaussée où, apparemment, ni la personne photographiée, ni son chien, ni le photographe ne mettent leur vie en danger en prenant la pose à cet endroit...

    Le boulevard semble peu fréquenté au jour et à l’heure de la photo. Seule, à l’arrière-plan, une voiture garée le long du trottoir porte témoignage d’une présence. À gauche, le rang de maisons que nous connaissons actuellement s’arrête à peu près au niveau de ce qui est aujourd’hui la maison du dentiste Blay. Le bâtiment situé dans la courbe du boulevard n’existe plus et a été remplacé par le bâtiment abritant actuellement le salon de coiffure Pichardy (on aperçoit une partie de la frondaison du dernier tilleul, toujours présent, pas – encore – abattu, de l’alignement planté sur la rive du ru d’Oison dans la rue des Petits Fossés).

    À droite de la photo, l’ancien mail qui formait avec celui du champ de foire une vraie ceinture arborée propice à la promenade (progressivement supprimée et transformée en parking par les municipalités successives ; lire également ici « Touchée-Coulée verte »). L’apparence de l’écorce du tronc du premier arbre (le plus proche de nous) semble être celle d’un platane.

    L’ensemble du rang de maisons visible à droite du mail a été détruit pendant la Seconde guerre mondiale. Seuls les platanes avaient survécu à l’époque…

    On notera la cohabitation apparemment pacifique entre deux moyens de transport qui semblent si éloignés : charrette à chien et automobile (peut-être un lecteur plus calé que nous en véhicules de cette époque reconnaît-il la marque et le type de cette voiture… et la race du chien).

    Pour finir, notons également ceci : l’égale répartition de l’espace public, entre la chaussée destinée à la circulation automobile (et autres circulations) d’une part, et le mail destiné à la circulation des piétons, d’autre part. Aujourd’hui, on constate que TOUT ce même espace est dédié à l’automobile : chaussée et parking (qui a remplacé le mail piétonnier) ; pour les piétons, l’espace se réduit à la portion congrue. La poule ou l’œuf ? il n’y a plus de piétons parce qu’il n’y a plus d’espace pour eux, ou il n’y a plus d’espace pour les piétons parce qu’il n’y a plus de piétons ?

     

     

     

    [Mis en ligne le 20/03/2017]

     


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    Témoignages d’un passé sullylois révolu, quelques vieilles enseignes sont encore (plus ou moins) visibles dans notre commune. Petit tour d’horizon et appel à compléter ce (début de) recensement avant disparition totale et définitive de ces ultimes traces…

     

    La parole des murs

    Angle de la rue des Epinettes et de l'Avenue de la Gare - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    La parole des murs

    Enseigne d'un magasin (Rue du Grand Sully) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    La parole des murs

    Porte coulissante d'un ancien atelier (route de Cerdon) ; lire également ici (« Le maire et la cheminée »). Le bâtiment est actuellement en pleins travaux de réhabilitation (transformation en un cabinet de kinésithérapie) ; que va devenir cette porte coulissante qui fait, à sa façon, partie du patrimoine communal ? - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    La parole des murs

    Enseigne Fleury-Supplisson (route de Cerdon) ; lire également ici (« Le 22, c'est à Asnières, mais le 88, c'est à Sully ») - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    La parole des murs

    Ancienne entreprise de maçonnerie-construction (rue des Epinettes) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    La parole des murs

    Enseignes d'une ancienne graineterie (rue du Faubourg Saint-François) ; lire également ici (« Prends-en de la graine, petit ! ») - Cliquer sur la photo pour l'agrandir (Photo : B. M.-S.)

     

    La parole des murs

    Enseigne de l'ancien hôtel-restaurant « Le Pont de Sologne » - Cliquer sur la photo pour l'agrandir (lire également ici « A propos de la plaque commémorative de la reconstruction du Pont de Sologne »)

     

    La parole des murs

    Ancienne enseigne (rue du Grenier à sel) du magasin Sully Solde (devenu par la suite Sully Solo, puis Au Bazar des Anges actuellement) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    La parole des murs

    Ancienne entrée du Budo Club (rue des Barrés) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    Si, au détour d'une promenade dans la commune, vous apercevez une vieille enseigne qui a échappé à nos reporters photographes (et si vous avez un appareil-photo dans la poche !), n'hésitez pas à en prendre une photo et à nous la faire parvenir (rubrique « Contacter l'auteur », en haut à gauche de la page). Elle viendra compléter ce recensement. Merci d'avance !

     

     

    [Mis en ligne le 21/01/2016]

     

     

    Suite de l'inventaire ci-dessous... (29/01/2016)

     

    La parole des murs

    Enseigne (toujours en place, rue du Faubourg Saint-François) indiquant le magasin de l'ancienne usine Rougier (Allée de Plaisance) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

    Photo B. M.-S.

     

    La parole des murs

    Enseigne d'une ancienne armurerie (toujours en place, boulevard du Champ-de-Foire, à côté de Carrefour Express) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    La parole des murs

    Enseigne (aujourd'hui disparue, rue du Coq) de l'ancienne Auberge du Coq. On y lit, difficilement « Restaurant La Rotonde » - Cliquer sur la photo pour l'agrandir 

    Merci au lecteur qui nous a transmis cette photo prise en juin 2013. Il/Elle se reconnaîtra !

     

     

    À suivre...

     

    Suite de l'inventaire ci-dessous... (22/02/2016)

     

    La parole des murs

    Rue des Guerres, les anciens abattoirs (on n'y abat pas les lions !) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    La parole des murs

    Enseigne Sully Musique (ancien presbytère Saint-Germain, Place Saint-Germain)

     

     

    À suivre...

     


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