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    Avant les bombardements de 1944 (6 juillet 1930)

    Rue des Écoles vue depuis le boulevard Jeanne d’Arc

    Photo extraite de l'ouvrage de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire - A la recherche du passé suspendu (page 127) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Actuellement

    Rue des Écoles vue depuis le boulevard Jeanne d’Arc

    Rue des Ecoles aujourd'hui - Cliquer sur la photo pour l'agrandir 

     

     

     

    Pas facile de s’y reconnaître, tant les lieux ont changé ! Faisons abstraction des 20 cm d’eau dans les rues, dus à la crue du ru d’Oison (lire ici) du 6 juillet 1930 et regardons d’un peu plus près le paysage urbain.

    Nous sommes à l’angle du boulevard Jeanne d’Arc et de la rue des Écoles, en regardant vers la rue du Coq, en arrière-plan.

    Seule subsiste la maison de droite (« Pâtisserie »), aujourd’hui agence bancaire BNP Paribas. Les plus anciens d’entre nous se souviennent sans doute de la pâtisserie tenue par M. Ramond (le pâtissier s’appelait M. Baron à l’époque de la photo de 1930), de son salon de thé ainsi que de la table et des deux chaises installées sur le trottoir, l’été. Si par hasard un lecteur avait des photos de ces instants de vie qu’il aurait envie de voir figurer en bonne place sur le blog, il serait évidemment tout à fait bienvenu et chaleureusement remercié…

    Le grand bâtiment imposant qui, sur la photo de 1930, ferme la rue des Écoles est l’ancienne école des garçons, détruite lors des bombardements de 1944. Aujourd’hui, ce sont les conteneurs du Sictom qui ferment la perspective. Autres temps, autres mœurs !

     

    Rue des Écoles vue depuis le boulevard Jeanne d’Arc 

    L'ancienne école des garçons, détruite en 1944 (Photo extraite de l'ouvrage de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire - A la recherche du passé suspendu, page 111). A gauche, la rue du Coq - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    La rue des Ecoles vue depuis le boulevard Jeanne d'Arc après les bombardements de 1944 

    Rue des Écoles vue depuis le boulevard Jeanne d’Arc 

    Photo extraite de l'ouvrage de Dany Lemelin, Sully-sur-Loire - A la recherche du passé suspendu (page 147) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

     

    Hormis la pâtisserie Baron (à droite) qui a échappé par miracle aux bombardements (il y a peut-être un dieu pour les pâtissiers et on ne va pas s’en plaindre !), tous les autres bâtiments ont été touchés et plus ou moins détruits, avant d’être rasés et reconstruits tels que nous les connaissons aujourd’hui et de donner à la rue son aspect actuel.

    À gauche, la maison et l'atelier détruits étaient ceux d’un sabotier (hé oui, on faisait encore des sabots à Sully en 1944 !). Ce sabotier, M. Avignon, y entreposait notamment le bois nécessaire à la fabrication de ses sabots (Source : Dany Lemelin, ouvrage cité). Ils ont été remplacés par l’actuelle maison du vannier M. Maître, très années 1950, au superbe balcon dessiné comme une aile de Cadillac de ces années-là et aux deux fûts de colonne au modernisme marqué, sans chapiteau ni base. À notre goût, c’est l’une des plus réussies de la Reconstruction du centre-ville avec celle située au n° 2 du même boulevard (actuellement « Coiffeur de bien-être ») ainsi que l’immeuble abritant actuellement le garage auto/station service « Le Relais de Sully » (rue Porte de Berry). Ces trois immeubles ont su échapper au style néorégional employé lors de la Reconstruction pour la totalité des bâtiments du centre-ville, en adoptant résolument la véritable architecture des années 1950. Ils se détachent avec bonheur de l'ensemble du bâti reconstruit du centre-ville, marqué par le caractère tristounet du « néo » qui fait déjà vieillot même quand il est neuf !

    L’ancienne école détruite est aujourd'hui un groupe scolaire. Une école en a remplacé une autre : la rue des Écoles mérite bel et bien toujours son nom.

     

     

    [Mis en ligne le 4/02/2015]


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    Et le fleuriste devint banquier

    Défilé des Bleuets du Val de Loire dans la rue du Grand Sully - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Cette photo d’un défilé nocturne de majorettes (feu Les Bleuets du Val de Loire, créés en 1980) figurant dans le Guide pratique municipal 1986-1987 a été prise dans la rue du Grand Sully, juste devant l’hôtel de ville. On aperçoit en effet à l’arrière-plan le « LE » de l’enseigne « LE CONCORDE » (inchangé) et, à droite, l’auvent et l’enseigne d’un magasin de fleurs et d’articles de pêche. Les trois fenêtres de l’étage ne laissent aucun doute : ce sont les mêmes que celles qui sont au 1er étage de la Caisse d’Épargne actuelle. C’est donc bien le même immeuble.

     

    Et le fleuriste devint banquier 

    Fenêtres situées à l'étage de la Caisse d'Epargne actuelle - flèche rouge (à comparer avec celles de la photo précédente) - Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     

    Le fleuriste est devenu banquier, ce qui n’a empêché Sully de garder officiellement ses « Trois fleurs ». Allez y comprendre quelque chose !

    Reste à savoir à quel moment la Caisse d’épargne s’est installée dans les locaux qu’elle occupe à présent. Si vous avez des souvenirs précis de ce changement, n’hésitez pas à nous rafraîchir la mémoire ! Peut-être même un lecteur se souvient-il du nom du commerçant fleuriste et peut aussi nous renseigner...

     

     

     

    [Mis en ligne le 29/12/2014]

     


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    La Croix des Frappiers (« Restauration en mémoire 1914-1918 »)

     

     

    La Croix des Frappiers (« Restauration en mémoire 1914-1918 »)

    Croix des Frappiers. Mention gravée sur le socle (face nord)

     

     

    Cette croix votive, classiquement installée au sommet d’une butte (marquant la sortie du val) et à l’intersection de quatre chemins, est située sur le territoire de notre commune au carrefour de la route de Coullons, à la sortie de la forêt de Sully, et de la D320 (Viglain/Saint-Aignan-le-Jaillard).

    « Les Frappiers » est le nom de l’ancienne ferme située à proximité.

     

     

    Situation - cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

    Deux mentions sont gravées sur le socle :

    « Croix des Frappiers » sur la face nord (ci-dessus)

    « Restauration en mémoire 1914-1918 » sur la face sud (ci-dessous)

     

    La Croix des Frappiers (« Restauration en mémoire 1914-1918 »)

     

    La Croix des Frappiers (« Restauration en mémoire 1914-1918 »)

    Croix des Frappiers. Mention gravée sur le socle (face sud).

     

     

    La date précise de la restauration mentionnée n’est pas indiquée.

     

     

     

    [Mis en ligne le 10/11/2014]

     


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